Boilly et Boldini

Autoportrait de Louis-Léopold Boilly (1761 – 1845)

Deux expositions parisiennes nous font actuellement voyager dans des élégances 1800 et 1900.
La première a lieu du 29 mars au 24 juillet 2022 au musée du Petit-Palais. Son titre,
Boldini : Les plaisirs et les jours, reprend celui d’un recueil de Marcel Proust (1871 – 1922) publié en 1896.

L’artiste italien Giovanni Boldini ( (1842 – 1931) était un artiste parisien de la Belle Époque (autour de 1900). Je l’ai découvert à travers un portrait d’Henri de Toulouse-Lautrec (voir ici) en gant jaune et comme gant jaune (voir ici ce qu’on appelle un gant jaune) conservé au Norton Simon Museum. J’en ai parlé dans cet article sur Jean-Gabriel Domergue.  Ce tableau présente un aspect de la personnalité de Toulouse-Lautrec peu connu. Apprenant qu’il y avait cette exposition, je me suis dit que j’y trouverais d’autres perles d’élégance… surtout sachant que le dandin (terme à prendre dans son sens ancien, en ancien-français, comme origine du mot anglais dandy) Robert de Montesquiou-Fezensac (1855 – 1921) l’avait aussi choisi comme portraitiste. L’exposition exhibe cette peinture, mais pas celle de Toulouse-Lautrec, et je n’ai pas trouvé ce que je pensais y voir. J’en ai conclu que si Boldini a peint avec autant de distinction Toulouse-Lautrec, c’est qu’il s’identifiait sans doute un peu à lui, les deux ayant des caractères physiques communs, comme leur petite taille. On le voit dans la photographie ci-dessous présentée au début de l’exposition : L’artiste s’est mis sur un piédestal pour être à hauteur de ses acolytes.

Cette image est surtout intéressante, il me semble, parce que Boldini y est entouré de masques (personnages de carnaval), ce qui est selon moi le symbole de son œuvre : Une toile de soie posée sur la lumière pour mieux la montrer ; ce qui est peut-être un objectif de l’art, non ? C’est-à-dire montrer ce qui ne se voit pas et qui pourtant est là tout le temps. Ce qui est très visible devient invisible, et c’est sans doute cela que l’on appelle la vulgarité : rendre ou croire invisible le très visible.

Chez Boilly (autre exposition) c’est différent. On est encore en un temps où la couleur est une musique très subtile… où on déchiffre tous les spectres de la lumière, consciencieusement et avec délectation… où on continue à trouver de nouvelles teintes et à leur donner des noms poétiques, où l'on est toujours dans l’authenticité esthétique, artistique et scientifique des Lumières.

Ci-dessous : Les images numérotées proviennent du dossier de presse.

 
 
 
 

Ce qui m’a plu dans cette exposition c’est la légèreté de l’oeuvre de Boldini, ses touches de peinture ressemblant à des plumes d’oiseau. Une jubilation italienne se mêle à un certain raffinement français. On est dans le masque… la pure représentation de la toile épaisse comme celle d'un manteau. Le plus souvent ce sont les parures qui donnent du relief à la peinture… sa matière : bijoux, dentelles, rubans, froufrous, et autres éléments textiles… Ce caractère fin seulement attaché à l’apparence et sans plus de consistance est particulièrement bien rendu dans les grands portraits en pied, de pastel et sur papier marouflé sur toile. Le pastel donne beaucoup de légèreté à cette ‘grandeur’ qui semble s’envoler… la Belle Époque étant aussi la fin de toute une époque. Les couleurs utilisées sont souvent un mélange de blanc-cassé, gris-bleuté ou marron-chair faisant ressortir de l’arrière-plan la lumière là où l’artiste le souhaite. Cela met aussi en avant les autres couleurs utilisées, comme le bleu du pommeau de la canne de Robert de Montesquiou-Fezensac. La musique de cette peinture se ressent de même dans les mouvements des touches qui tourbillonnent comme le font les papillons, ou jaillissent, avec un mélange de droiture et de sinuosités propre à l’élégance, selon l’expression que j’utilise souvent du negligentia diligens :  une décontraction  pétillante profondément encrée, une solide délicatesse. À cela s’ajoute une utilisation de contrastes, en particulier un blanc et un noir très purs.

Il est à noter que cette exposition est chère en plein tarif, davantage que celle de Boilly. Les deux ont toutefois une collection permanente somptueuse et gratuite pour tous.

Photographies ci-dessous : Toutes les images des œuvres de Louis-Léopold Boilly proviennent du catalogue électronique de l’exposition. Pour l’anecdote : Maintenant la communication de la plupart des musées publics est laissée à des sociétés privées. J’ai demandé à celle s’occupant du Musée Cognac-Jay de m’envoyer le catalogue papier afin que je fasse un article, leur disant que mon blog traitait beaucoup des incroyables et des merveilleuses dont le peintre avait été un des témoins, mais je n’ai eu le droit qu’au pdf… Je n’ai même pas reçu de réponse pour pouvoir voir l’exposition gratuitement. Je préfère de beaucoup m’adresser à une personne travaillant dans un musée même et s’occupant de sa communication, comme c’était tout le temps le cas avant, car on parlait alors à des gens davantage passionnés et connaisseurs du domaine particulier de leur musée… et un dialogue esthétique pouvait s’établir ; ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

L’exposition sur Louis-Léopold Boilly (1761 – 1845), du Musée Cognac-Jay et intitulée Boilly. Chroniques parisiennes, est d’un autre genre. On y rencontre des caractères, le plus souvent soit grimaçant, soit au contraire à la face doucement dessinée. Les essaims de Parisiens sont le plus souvent en scène avec des projections de lumière paraissant venir d’un studio de cinéma. Il faut dire que jusqu’au XXe siècle, les Parisiens étaient beaucoup dans le jeu des apparences, des sentiments, de l’amour, de la mode… des réflexions multiples et chamarrées… et les petits-maîtres en étaient en partie le résultat. L'exposition contient une partie présentant l'intérêt que Boilly portait à l'actualité scientifique et les innovations techniques à travers des instruments d'optique dont il faisait lui-même la collection. Certaines de ses peintures peuvent même être comparées à des photographies, avec des trompe-l’œil qui sont autant de mises en abîme, comme la merveilleuse huile sur toile en grisaille feignant une gravure de lui-même intitulée Mes Petits soldats (photographie ci-dessous). On a l’impression d’une photographie prise d’une estampe tellement cette huile est réaliste et lisse. Le plus intéressant est l’utilisation des lignes de fuite qui créent une harmonie méditative centrée sur le visage rond de l’enfant du centre aux yeux en lemniscate légèrement penchée faisant penser à une oscillation tout à fait gracieuse qu’essaye de contenir et replacer (activer ou retenir) les deux mains du grand frère afin de faire ressembler cette équipée à un ‘vrai’ petit régiment de soldats français. Il s’ensuit une profonde communication entre ce sujet central et le peintre (le père)… une compréhension intime de cette beauté qui ne se maîtrise pas, tout en se laissant dessinée par l’adulte incarnation de la société… une lumière tout à fait intérieure transmise directement au coeur du spectateur depuis le coeur de l’artiste. Ce dernier conduit vers ce tendre éclat par l’utilisation de tourbillons délicats. Pour envisager cette très fine spirale lumineuse il faut voir de visu cette œuvre, car le trompe l’oeil apporte un plus : la peinture enluminant ce qui est censé être une gravure. La confrontation de ces deux supports crée une confusion dans l’esprit du spectateur ouvrant son esprit vers ces lignes comme autant de rayons de lumière scintillant et tourbillonnant en une très fine musique qui est celle d’une enfance heureuse. Le peintre dévoile ainsi l’âme de ses enfants à travers leurs caractère et gentillesse, et tout l’amour qu’il leur portait et la joie que ceux-ci lui apportaient. Boilly a mis beaucoup d’amour et de tact dans cette représentation… et aussi énormément d’âme et de lumière. Ce regard est un vrai chef d'oeuvre !

L’exposition débute par plusieurs autoportraits de Boilly, dont deux petits peints en buste, où dans l’un il est en muscadin et sur l’autre en sans-culotte (voir ci-dessous). Ils sont datés par le musée de vers 1793. À l’époque de la Révolution, les muscadins ressemblaient souvent à des chats mouillés que l’on martyrise, et leur massacre par Bonaparte sur le parvis de l’église Saint-Roch à Paris le 5 octobre 1795 a marqué leur fin.

Louis-Léopold Boilly, Carle Vernet (1758 – 1836), Horace Vernet (1789 – 1863) son fils, Philibert-Louis Debucourt (1755 – 1832) sont parmi les principaux artistes ayant représenté des merveilleuses et des incroyables. En voici quelques exemples attribués à Boilly ici et ici (par Tresca d’après Boilly) et d'autres ci-dessous exposés par le musé.

La peinture ci-dessous, intitulée La Marche incroyable (vers 1797), présente un mélange en particulier de merveilleux et de sans-culottes.

Ci-dessous un portrait de Guillaume Guillon dit Lethière (1760 – 1832) et Carle Vernet, de vers 1798 (Lille, Palais des Beaux-Arts).

Boilly a aussi peint de très beaux petits portraits dont ceux ci-dessous.

Je pourrais encore beaucoup écrire sur cet artiste, sa peinture faisant penser parfois à celle d'un miniaturiste sur porcelaines ou bien à celle d'un peintre à la Joseph Vernet (1714 – 1789), conservant certains aspects de ce qui la précédait tout en étant dans la modernité de son époque...

Photographie ci-dessous que j’ai prise au café du Petit-Palais qui se trouve dans un très gracieux jardin rempli d’euphorbes au vert tendre. Invité surprise à la table de deux jeunes hommes.

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Les macaronis, ancêtres des mods

Merveilleuses et merveilleux

Les mods ou modernists anglais sont apparus à la fin des années 1950, un peu après les teddy boys qui s’inspiraient de la mode vestimentaire de l’époque édouardienne, alors que les mods regardaient du côté du Continent avec ses minets français et autres ragazzi italiens. Déjà avant eux, dans le dernier tiers du XVIIIe siècle, les macaronis faisaient de même, trouvant leurs références chez les Italiens, d’où le nom, et surtout chez les petits-maîtres français.

Cet article présente des gravures anglaises d’époque de ma collection de macaronis.

Ci-dessus : « The Macaronies. »

Ci-dessous : « Now Sr Your a compleat macaroni. » Le chignon est porté par le coiffeur alors que le macaroni salue avec son petit chapeau.

Merveilleuses et merveilleux

Ci-dessous : « A Macaroni Footman. » Ici il s’agit d’un vieux macaroni faisant le Continental, et prisant du tabac.

Merveilleuses et merveilleux

Ci-dessous : « Docking the Macaroni. » Peut-être le père boucher d’un macaroni veut lui couper sa coiffure.

Merveilleuses et merveilleux

Ci-dessous : « The preposterous head dress or the featherd lady. » Une macaroni est coiffée à la mode française.

Merveilleuses et merveilleux

Ci-dessous : Des mods des années 1960-70. On n'est plus bien sûr dans la gavotte, la contredanse, la musette et le cotillon du temps des macaronis, qui furent des danses modernes alors, mais dans des rythmes de l'époque, modernists, électriques, avec toujours un goût pour le style, la nouveauté, une manière empruntée au Continent et une musique inspirée par la soul nord-américaine et le ska jamaïcain, et pourtant très originaux et un état d'esprit créant son monde parallèle plus libre à l'intérieur même d'une société d'adultes qui à force de se protéger du vent n'y est plus... « dans le vent »... comme on dit en France à l'époque.

Ci-dessous : Figurines d'un mod et de son scooter par Laurent-ex-Laurent.

Merveilleuses et merveilleux

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Le frère, le camarade, le copain, le complotiste et le tricard du covid

Sous l’ère chrétienne, nous étions tous FRÈRES et SOEURS… ou du moins presque. Ces termes nous mettaient sur un plan d’égalité. Aux époques plus marxistes, nous sommes devenus des CAMARADES, et à partir de 1986 (projet de loi Devaquet) des COPAINS et des COPINES, termes toujours utilisés par exemple par les gilets jaunes.

Nous sommes tous différents mais aussi tous égaux, tous frères ! Si nous devons nous prendre par la main, cela ne veut pas dire nous soumettre.  Rassembler tout le monde sous une même bannière pour que le monde soit en paix dans une pax romana est un mythe. D’abord parce que celle-ci est le fruit d’une conquête militaire qui commence par diviser les peuples avant d’envoyer son armée. Ensuite parce qu’elle ne connaît que l’extension… devenant une prédation et amenant le déséquilibre. Aussi car elle concentre un immense pouvoir sur seulement quelques personnes. Et puis parce qu'elle apporte une uniformisation, donc destructrice de variété. Dès le départ la fondation est pourrie. À la limite elle pourrait s’envisager par une charte de base commune, mais seulement si chaque pays garde son autonomie entière, et si à cette charte ne s'ajoutent pas d'autres éléments par la suite, comme aujourd'hui dans notre 'démocratie' française qui croule sous des lois s’amoncelant toujours davantage. Par exemple convenir d’une fin généralisée dans le monde du nucléaire civil comme militaire, serait une base commune qui ‘imposerait’ naturellement la paix dans le monde, alors que l’équilibre de la terreur du nucléaire est une illusion, un déséquilibre continuel qui ne fait et ne fera que s’amplifier jusqu’à l’explosion… De nos jours on ressent cela à chaque respiration, à moins de faire l’autruche ce que font les gens pour la plupart jusqu’à accepter de s’auto-mutiler… par exemple de mutiler leur liberté. Croire que restreindre des libertés apporte la paix est une aberration. Je ne parle pas bien sûr de ce qui est de l’ordre purement technique assurant par exemple la sécurité et le bien vivre ensemble. Si ces restrictions viennent de gens de pouvoir, elles s’accompagnent toujours d’autres… et ainsi de suite… formant progressivement un fascisme. On est en plein dedans.

De même l'unanimité est un mythe… ou du moins rien de bon. Le Parlement français, surtout ces deux dernières années, en est un exemple. Les parlementaires on accepté presque unanimement l'inacceptable… la folie… L'unanimité est une marque du mal. Le mal existe… il est en beaucoup d'hommes… de même que la bêtise, car il en est le résultat. Une personne qui demande de faire quelque chose de vraiment bon et intelligent ne récoltera jamais l'unanimité, car il sera toujours confronté au mal et à la bêtise… toujours… Un pays où toutes les institutions disent la même chose n'est pas sain. Et quand on entend les mêmes discours, souvent burlesques, la même propagande dans le monde entier, cela est immensément inquiétant et triste. Il faut ajouter que lorsque je parle d’opposition, il ne s'agit pas de celle qui est contrôlée voire fabriquée pour servir de valorisation ou d’autres intérêts de la pensée dominante.

Bien sûr, il est possible que tout soit géré en communauté comme un merveilleux concert… mais cela seulement si les plus compétents ne sont pas mis de côté bien sûr… comme c'est le cas de nos jours… autre signe…

Aujourd’hui sont considérés comme COMPLOTISTES ceux qui réfléchissent, ne prennent rien comme acquis, mais remettent constamment en question les dogmes ; ce qui est indispensable dans un monde qui dépasse tout entendement par nature, mais qui l’appelle continuellement (l’entendement bien sûr). Qu’importe si le mot a été inventé par des détracteurs voire des détraqués. Cela est souvent le cas quand il est question d’avancer positivement, ce que détestent les gens de pouvoir.

Les TRICARDS et TRICARDES sont des personnes interdites de séjour dans un endroit. Pour le dire moins familièrement, ils sont personae non gratae. Non vaccinés, récalcitrants au masque, pudiques avec un sens de l’honneur et de la logique marqués, ils sont considérés comme d’infâmes complotistes.

Une fenêtre toute simple mais très importante est à ouvrir individuellement : Le bien ne vient pas de l’extérieur, mais de soi. De cette manière on devient bon et apporte naturellement du bonheur. Le bien ne peut venir que de soi.

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Petit dictionnaire de la novlangue contemporaine: Quatrième partie.

Ci-dessus : Cette affichette contient un condensé du lexique de la novlangue : « violences », « inégalités », « extrême », « extrême droite », « antisémitisme », « sexisme », « hystérie sécuritaire », « homophobie », « danger », « nationalisme », « racisme », « mortel » « combattons ». On puise dans un discours antifasciste primaire afin d’entretenir la guerre et la peur. En même temps on invoque la solidarité (« Solidaires »), alors que tout le reste du discours divise et oppose. La novlangue utilise ce genre de rhétorique d’opposition qui n’est jamais d’un haut niveau intellectuel et qui permet de censurer toute mise en lumière, entretenant l’obscurité et la confusion tout en maintenant dans la grisaille de son vocabulaire toutes velléités de clarté et de lucidité systématiquement embrumées négativement afin de susciter la répulsion.

D’après Diogène Laërce, le philosophe grec antique Ménédème disait de son confrère Bion sans cesse en lutte contre les devins, qu’il égorgeait des cadavres. C’est un peu ce que j’ai l’impression de faire en parlant de novlangue et de ceux qui la véhiculent. Mais il faut tout de même le faire, ne serait-ce que par respect de soi. Et puis, comme je le répète souvent : « Qui se tait est considéré comme consentant » (Qui tacet consentire videtur). Pourtant, en tant que pyrrhonien, et comme le dit Sextus Empiricus dans ses Esquisses pyrrhoniennes, je considère que : « de rien de ce qui sera dit je n’assure que cela est complètement comme je le dis, mais pour chaque chose je fais en en historien-chroniqueur un rapport conformément à ce qui m’apparaît sur le moment. » (d’après la traduction de Pierre Pellegrin, Éditions du Seuil, 1997). « Ce qui apparaît sur le moment » reste très subjectif, et j’en ai d’autant plus conscience qu’en plus chacun subit une multitude de pollutions dont le nombre et la force ne cessent de croître. Déjà que l’être humain est naturellement limité ! Je me dis que moi aussi suis sans doute atteint par la débilité ambiante… et le miroir de ces légumes masqués que je croise quotidiennement ne me rassure pas du tout ! Mais il faut mettre de l’amour dans ce que l’on fait, de l’espoir aussi… et j’incite chacun à trouver son point de douceur et baigner dans la recherche de sagesse… ou même la sagesse !

Dans la novlangue, le mal et le crétinisme sont à l’honneur… J’emploie le mot « honneur » mais ceux qui utilisent cette langue ne savent pas ce que c’est. Le mal y est partout sous de multiples formes : dissimulation, couardise, mensonge, diffamation, manipulation, etc. Il est l’expression de la bêtise. Évidemment, comme je viens de le dire, l’être humain est par essence très limité. Envisagé de manière darwinienne, on pourrait dire qu’il n’est vraiment qu’au commencement de son évolution. Prendre conscience de ses propres limites, est une étape vers davantage de sagesse. Comme le dit l’adage antique : « Connais-toi toi-même » Γνῶθι σαυτόν (Gnauthi seauton) en grec et Nosce te ipsum en latin. La novlangue ne connaît pas ce genre d’humilité. Au contraire, non seulement elle dit aux autres ce qu’ils doivent faire, mais les oblige à suivre. Comme son discours est formaté et ne se remet jamais en question, sa bêtise se voit particulièrement. Comme ceux qui l’utilisent refusent de se regarder dans leur miroir, ils cherchent par tous les moyens de la cacher, allant jusqu’à faire usage de la méchanceté et de la cruauté… avec pour cela la force, qui pour eux est l’ultime preuve de leur supériorité. Elle est comme ce que l’on appelait au Moyen-Âge « une gueule d’enfer ». C’est un peu cela ce que l’on nomme « une société de consommation » : Elle fait consommer et consomme ceux qui consomment. Elle cherche à consommer et consumer tout et tous !

Cet article est donc le quatrième du Petit dictionnaire de la novlangue publié dans ce blog, après 1. celui-ci, 2. celui-ci et 3. celui-ci. Je l’écris, car je me suis rendu compte que la novlangue est très présente dans le service ferroviaire d’Île-de-France. Dans les gares du RER des messages continuels sont distillés dans les hauts parleurs demandant de faire attention aux bagages abandonnés et autres « objets suspects laissés sans surveillance », de les signaler ainsi que les « situations à risques », d’être « vigilant » et même de « signaler les comportements inhabituels » ! Pendant le covid en plus se déversaient (encore au moment où j’écris ces lignes) des messages sur l’obligation du port du masque couvrant la bouche et le nez sous peine d’une amende de 135 € sauf pour boire et manger ce qui n’était même pas admis il y a encore quelques jours, et cela même pour les enfants de plus de six ans. Tout cela n’est pas nouveau, ayant commencé avec les « vigipirates », mais est devenu continuel maintenant et à grosse dose. Non seulement les hauts-parleurs scandent continuellement la peur, la répression et la délation, mais des messages équivalents sont affichés partout.

Ci-dessous : Des photographies que j’ai prises lors d’UN SEUL TRAJET, en ce début du mois de mars !

Non port du masque « une incivilité » qui « peut vite coûter cher ».

 
 
 

On en appelle à toutes les surveillances :

À votre surveillance. « Attentifs ensemble » !…

 
 
 
 

À la surveillance robotisée, avec dans certains endroits des bornes d’alarme à tous les 40 ou 50 mètres…

 
 

À la surveillance vidéo…

 

À la surveillance du personnel et de la police. À la fin de ce voyage, un employé m’ayant remarqué m’a dit qu’il était interdit de prendre des photographies. Pourtant la SNCF est une entreprise publique. De plus elle ne se gêne pas pour filmer tous les usagers. Et les messages que j’ai photographiés sont adressés à tous, non ? Mais Big Brother aime interdire… tout interdire… et de le faire en cachette, sans transparence du tout…

Ci-dessous : Lors d’un autre voyage…

 
 
 
 
 
 

 

Pour finir et compléter le dictionnaire :

ANTISÉMITISME. Mot magique, porte de sortie de bien des situations embarrassantes.

 

ARGENT. Il en est souvent question dans la novlangue. Il y est avant tout envisagé comme un outil de spéculation et qui s’imprime à qui mieux mieux. Il a de moins en moins de matière et progressivement se dématérialise. Le rapport à l’argent est devenu complètement fou. On le voit distribué par les gens au pouvoir à leurs amis les plus riches pendant qu’ils rabotent toutes les prestations et droits sociaux (chômage, retraite, justice, hôpital…). La novlangue met sur le même plan cent euros donné à un chômeur et un milliard alloué par l’État à un milliardaire. Pour les plus riches, l’argent ne se gagne plus, il se fait imprimer. Les faux monnayeurs sont aujourd’hui au gouvernement. Un autre exemple est la manière dont dernièrement nos gouvernants ont dépensé des milliards pour acheter des vaccins, des tests, et entretenir une politique sanitaire suicidaire (confinements…) tout cela pour ne pas aider l’hôpital public et le système de santé français.

CARBONE VERT. Voir OXYMORES.

CONSPIRATIONNISTE. Plu ou moins synonyme de « complotiste ». Voir COMPLOTISTE.

CROISSANCE NÉGATIVE. Voir OXYMORES.

DÉVELOPPEMENT DURABLE. Voir OXYMORES.

ÉCOLOGIE DE PRODUCTION. Voir OXYMORES.

EUPHÉMISMES. La novlangue fait usage de nombreuses distorsions sémantiques et réductions syntaxiques qui appauvrissent la langue afin de limiter un raisonnement trop complexe et/ou critique. Par exemple, l’usage banalisé des euphémismes, qui sont souvent des oxymores (voir OXYMORES) neutralisent la pensée critique. Un euphémisme consiste à utiliser des mots et expressions qui atténuent une réalité choquante ou désagréable, voire qui falsifient des faits négatifs en les faisant passer pour positif. Dans un article du site bienpublic.com daté du 1er avril 2012 et intitulé Parlez-vous la novlangue économique ?, Mme Amanda Mars en donne plusieurs exemples : « N’ayez pas peur, les amis, votre fiche de paie ne sera pas amputée : la Banque centrale européenne propose juste une “DÉVALUATION COMPÉTITIVE DES SALAIRES”. Il faut dire que nous sommes en période de crise, ou plutôt de “SÉVÈRE DÉCÉLÉRATION”, et que les coupes budgétaires – euh, non pardon : je voulais dire les “RÉFORMES” ou les “AJUSTEMENTS” – sont nécessaires. Mais tout n’est pas perdu, le gouvernement n’a pas augmenté l’impôt sur le revenu, il avait promis pendant la campagne électorale qu’il n’y toucherait pas, cette modification de l’impôt n’est qu’une “MAJORATION TEMPORAIRE DE SOLIDARITÉ”. Et si cette période de “croissance économique négative” est plus dure pour les ouvriers que pour les nantis, c’est en raison de l’“IMPACT ASYMÉTRIQUE DE LA CRISE”. Quand les travailleurs viennent grossir les rangs des chômeurs, ce n’est pas parce que leur entreprise les a licenciés, mais parce qu’ils vivent une période de “RATIONALISATION DES SITES” comme, par exemple, après la fusion des Caisses d’épargne (régionales). […] Circonlocutions, périphrases, détours, ambiguïtés, vocabulaire technique incompréhensible, anglicismes inutiles… rien ne nous est épargné. Le procédé est aussi ancien que le pouvoir. La rhétorique fait partie du discours public depuis la nuit des temps, même si la frontière entre un simple embellissement de la réalité et un mensonge éhonté est parfois ténue. L’emploi des euphémismes s’intensifie en temps de crise et cet abus de langage a parfois des effets comiques (voire pathétiques) involontaires. “La guerre des mots a pour effet d’anesthésier les consciences, surtout en période de récession”, souligne Antón Costas, professeur d’économie et de politiques publiques à l’université de Barcelone. “L’euphémisme a pour fonction d’endormir, et c’est justement pour exploiter au mieux cet effet qu’on peut abuser des euphémismes de manière cynique, grotesque et même perverse.” […] Pour Darío Villanueva, secrétaire général de la Real Academia Española, “parler de “CROISSANCE NÉGATIVE” [Voir OXYMORES.] est un comble, c’est une antiphrase absurde. Le poète peut jouer avec les figures de style et évoquer une “solitude habitée” mais parler de croissance négative, c’est se moquer du monde”. Luis de Guindos, le jour de sa prise de fonction comme ministre de l’Économie, le 26 décembre dernier, a fait une première démonstration de sa parfaite maîtrise de la langue de bois. De Guindos a prévenu, sans jamais prononcer le mot “récession”, que l’Espagne allait commencer l’année 2012 avec un “taux de croissance négative” qui allait “déterminer le profil de la période dans laquelle nous allons entrer” qui, évidemment, allait être “relativement décélérée” (sic). Mais que cela ne devrait pas nous empêcher, bien au contraire, dit-il, d’entreprendre l’“agenda des réformes”. […] Les médias ne sont pas non plus épargnés par cette vague d’euphémismes. “Ils sont complètement contaminés. On parle ainsi de “SERVICES DE RENSEIGNEMENTS” et non plus d’espionnage”, dit-il. Il cite aussi le Diario de Burgos, qui titrait en novembre dernier : Les établissements financiers redéfinissent leur présence dans les petits villages. Et il y a peu, la compagnie aérienne Spanair (en faillite) annonçait qu’elle arrêtait son activité par “MANQUE DE VISIBILITÉ FINANCIÈRE” : c’est-à-dire qu’elle n’avait plus d’argent et que personne ne voulait plus lui en prêter. »

FLEXIBILITÉ. Dans la novlangue, être flexible signifie être corvéable à merci.

FOLIE. C'est devenu franchement bizarre. Voir PROGRÈS.

HÉROS. Voir VOLODYMYR ZELENSKY.

HUMILIATION. Le vocabulaire de la novlangue est parfois emprunté au sado-masochisme, et non seulement le vocabulaire mais aussi le discours. On utilise l'humiliation notamment par la stigmatisation ou en créant des contextes avilissants. C'est aussi très humiliant pour les 'réfractaires' de devoir se rabaisser au niveau imposé par l’État actuel. Alors qu'une démocratie digne de ce nom donne les outils à tous ses citoyens pour s'élever, la tyrannie utilise tous les moyens pour les rabaisser, les humilier, leur faire faire des choses dégradantes comme se surveiller les uns les autres, porter des signes de soumission tel le masque médical, sanctionner les 'déviants', passer outre les lois, la morale… La novlangue manipule ce qu'il y a de pire dans l'être humain tout en affichant le contraire.

IDENTITÉ NUMÉRIQUE. Identité virtuelle. Perte d'identité. Voir INFORMATIQUE.

IGNORANCE. La novlangue sait tout ! Elle ne voit l’ignorance que chez les autres. Lors de la crise orchestrée autour du covid on a pu constater la manière dont la novlangue utilise un langage scientifique monopolistique pour mener une politique ressemblant à celle d’une secte. Une des manières récurrentes consiste à confondre intentionnellement cohésion sociale et ignorance. Pour cela on noie l’individu dans un déluge de rhétorique à la « mors-moi le nœud » qui n’admet aucune contradiction. On maintient ainsi la population dans un état d’hébétude, comme on le fait dans une secte. Les religions elles-mêmes utilisent parfois cette novlangue pour prouver ce qu’elles ignorent, par exemple ce qu’est Dieu ou un dieu, ou bien pour montrer que l’ignorance est la preuve de leur démonstration.

 

IMMERGER. Tenter de noyer.

INFORMATIQUE. Informe uniformisation en réalité digitalisée. Perte du 'je' qui se dissout dans le 'nous' qui est le 'ils'.

INFOX. La novlangue chasse les fausses informations afin de faire oublier qu’elle en est la première dispensatrice.

JOB. Dans le monde de la novlangue, ceux qui travaillent représentent une élite. Les autres, soit ils ne travaillent pas, soit ils ont un job. Le job est un petit boulot, un travail précaire, ce qui permet de survivre. C’est une chose impressionnante de voir avec quelle rigueur les divers gouvernements français de ces dernières années ont tués le travail. D’abord on a incité à délocaliser ; on a détruit notre industrie ; puis on a créé les 35 heures et le Revenu minimum d’insertion plutôt que des emplois ; après on a importé massivement une main d’oeuvre bon marché et facilement manipulable ; on détruit progressivement tous les emplois de proximité ; on a favorisé les multinationales plutôt que les entreprises nationales ; et dernièrement sous prétexte de covid, on a détruit la plus grande partie des derniers métiers libéraux et indépendants comme la médecine libérale ou les restaurants et cafés n’appartenant pas à une chaîne, ainsi qu’un des principaux secteurs qui n’était pas encore moribond : le tourisme. Aujourd’hui on ne travaille plus, on brasse du vent. Et il faut voir avec quelle énergie certains, comme la plupart des politiques, en brasse !

L’ÉRADICATEUR. Vladimir Poutine. Voir VOLODYMYR ZELENSKY.

 

LA JOURNÉE DE(S). La mondialisation a inventé les journées commémoratives pour imposer son calendrier doctrinal.

LIBERTÉ SURVEILLÉE. Cet oxymore se comprend pour la libération conditionnelle dans le cadre de mesures pénales, mais lorsqu’il s’agit de promettre la liberté à tous les Français en les surveillant, voire en les enfermant (confinements, couvres-feu…) c’est autre chose. Cela consiste alors à réadapter toute une société, à supprimer certains droits fondamentaux à sa population comme on le fait à un condamné. Comme pour la libération conditionnelle de la personne incarcérée, on invoque le comportement de l’individu, son degré de compréhension et de responsabilisation, son désir d’intégration… Voir OXYMORES.

MONDIALISATION HEUREUSE. Voir OXYMORES.

OXYMORES. Un oxymore est une association de deux mots de sens contraires. Dans la novlangue, cette figure de style permet notamment d’éluder un danger. On dit que l’on rassemble la gauche et la droite pour ne pas dire que l’on veut détruire la politique et l’opposition. Par exemple Macron qui s’est présenté comme un grand rassembleur n’a fait que fracturer davantage la société française. On affirme que la France sort grandit de son adhésion à l’Union européenne alors que dans la réalité on voit tout à fait le contraire. On veut « transformer la démocratie » alors qu’en démocratie c’est normalement le peuple qui décide de ce qu’il souhaite transformer. Les oxymores sont très nombreux dans la novlangue. Voir CARBONE VERT. CROISSANCE NÉGATIVE. DÉVELOPPEMENT DURABLE. ÉCOLOGIE DE PRODUCTION. LIBERTÉ SURVEILLÉE. MONDIALISATION HEUREUSE.

PAIX. Un combat. La novlangue ne connaît pas la paix. Elle entretient continuellement la guerre.

PÉRIL VERT. On parle aussi de KHMER VERT ou de DICTATURE VERTE. Tout ce que touche la novlangue, elle le souille, en particulier ce qui s'inscrit dans une critique de la doctrine en place, systématiquement radicalisée.

PÉRIPHÉRIE. Là où se trouvent les gueux : « la France périphérique », « la banlieue »…

PROGRÈS. Polluer, détruite, faire de l'argent, dominer, avoir le pouvoir, coloniser… Le progrès de la novlangue n'est pas dans la progression mais dans la régression.

RÉFORME. Ce que depuis des dizaines d’années nos gouvernements font… tous de la même manière… de concert…

RÉPUBLIQUE. La République en marche… arrière…

RÉSILIENCE. Soumission.

Ci-dessous : La résilience consiste à supporter les mesures absurdes et suicidaires du gouvernement français lors de la crise orchestrée autour du covid, des sanctions contre la Russie et tout le reste. Il crée une plaie béante qu'il ouvre davantage chaque jour tout en proposant de poser dessus un pansement ridiculement minuscule et bien sûr inefficace. Les « conséquences économiques » ne viennent pas de la guerre en Ukraine ou du covid mais de la manière dont nos gouvernants réagissent : de façons suicidaires, stupides et veules. On note sur la photographie le drapeau français avec une couleur noire, alors que le bleu du drapeau européen est tout a fait visible, de même que celui u costume et de la cravate. Voir l'article ici.

 

SERVICE PUBLIC. Office au service du privé.

START-UP NATION. Il y en a qui toussent ?

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE. L’énergie transite… toujours dans les mêmes mains…

URGENCE. L'urgence est partout dans la novlangue. Durant la crise orchestrée autour du covid on ne parlait que du service des urgences des hôpitaux publics mais pas de prévention, de médecine de proximité, de traitement… Surtout on ne rassure jamais. Face à la guerre en Ukraine on continue d'évoquer l'urgence tout en mettant de l'huile sur le feu. Mettre de l'huile sur le feu est devenu une spécialité macronienne… ainsi que de sortir de l'argent de son chapeau tout en appauvrissant la plupart des Français.

 

VOLODYMYR ZELENSKY. « Héros de la liberté ». C’est ainsi que la revue Le Point du 3 mars 2022 qualifie Volodymyr Zelensky (voir ci-dessous). Rappelons que ce dernier est un acteur qui est passé en 2019 directement du métier de comédien à celui de président d'une Ukraine qui était déjà en guerre, sans avoir aucune expérience politique ; que depuis il a été confronté à plusieurs scandales ; qu’il a laissé la situation s’envenimer dans le Donbass, son pays étant en guerre depuis plus de huit ans (cela n'a pas commencé avec Poutine) ; que son gouvernement s’appuie en partie sur des néo-nazis. ; qu’il veut rattacher son pays à l’Union européenne et à l’OTAN cela n’étant certainement pas la preuve de gages de liberté, etc. Ailleurs on le présente comme un résistant. Il s’agit d’un pur produit mondialiste, un de ses duplicatas, comme Barack Obama, Ursula von der Leyen ou Emmanuel Macron. Le Point suivant du 10 mars 2022 a fait au contraire sa Une sur Vladimir Poutine surnommé pour l’occasion « l’éradicateur ». Voir L’ÉRADICATEUR.

 

La novlangue manque beaucoup de poésie. Malheureusement les opposants au régime qu’elle soutient ont inventé un vocabulaire qui en maque aussi souvent, bien que faisant un effort pour parler un bon français et éviter les anglicismes. Un des problèmes notamment c’est l’utilisation de manière de plus en plus systématique de gros mots. C’est vrai qu’il y a de quoi être énervé… mais tout de même maîtrisons-nous. Il ne s’agit pas de résister, de combattre, mais de se maîtriser le plus possible. Voici quelques-uns de ces mots : ALARMISTE. APARTHEID. BIG PHARMA. COVIDISTE. DÉCROISSANCE. DICTATURE SANITAIRE, EUROPÉISTE. FASCISME. GRAND REMPLACEMENT. INJECTION EXPÉRIMENTALE, MACRONISME. MONDIALISTE. RÉSISTANT. SOUVERAINISTE. TYRANNIE, UBÉRISATION…

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L’ethnofuturiste

Ci-dessus : Image provenant du site ethnofuturisme.com.

Pour faire suite à l’article sur les décroissants, les autonomes, les identitaires, les alternatifs, etc., je présente ici un autre personnage et son mouvement : l’ethnofuturiste et l’ethnofuturisme. Celui-ci se projette dans le futur en utilisant son propre patrimoine comme base. Refusant de se laisser dicter son imaginaire, il se réapproprie le sien et sa complexité inhérente, ballotté par les souffles divers du passé, du présent et du futur et des influences contemporaines multiples dans un souci d’harmonie, de vitalité et de transcendance, reprenant possession de rythmes millénaires fondateurs, de la terre qui le nourrit et qui continue de le faire dans un espace, une action et un temps qui sont dans le présent à tout jamais, tout en étant passés et à venir. On est dans le domaine de la création poétique, de la science et de la transcendance… une ouverture du champ des possibles, celui-ci étant infini, tout en gardant fermement les pieds sur la terre.

Ci-dessous : Œuvre de Fabrice Taieb figurant dans son blog.

D’après ce site, « L’ethnofuturisme est né à la fin des années 1980 dans un milieu littéraire estonien animé par le désir de la liberté nationale et la recherche de la place qu’aurait une culture locale dans un monde mondialisé. Ensuite, le mouvement s’est répandu dans la société finno-ougrienne et particulièrement à l’Est. Les artistes contemporains oudmourtes, mordves, maris, komis, khantys, mansis apportent au mouvement leur touche distinctive et ouvrent de nouvelles perspectives en employant l’imaginaire issu des cultures archéologiques datées entre le 1er millénaire av. J.-C. et le début du 1er millénaire de notre ère. S’inspirant des cultures anciennes de la vaste région de l’Oural située à cheval sur l’Europe et l’Asie, les artistes actuels tentent à leur manière de nouer les liens entre le passé et le présent, ils interrogent la mémoire collective, ainsi que des affinités entre les peuples contemporains et les peuples disparus qui vécurent sur ces territoires. […] Les sources d’inspiration de ces artistes sont multiples, on remarque un mixage de l’imagerie issue de la tradition orale et plastique, un mélange des ornements traditionnels avec des rites et des savoir-faire. Les artistes s’inspirent des sujets mythiques et légendaires conservés dans les cultures locales, cependant, les formes traditionnelles finno-ougriennes se mêlent aux masques africains, se greffent à l’art tribal de l’Inde. C’est la façon bien particulière de l’ethnofuturisme de faire vivre la tradition ancestrale d’un peuple en la projetant dans un futur imaginaire, mais aussi au-delà de lui-même, c’est-à-dire au-delà du temps dans lequel vit ce peuple, au-delà de ses terres et au-delà de ses traditions, afin d’aller toujours plus loin vers une expression dite « ethno » qui est en réalité aussi multifacette que le monde. »

Pour en savoir davantage, on peut lire ceci.

La France doit se tourner davantage vers les pays de l’Est, dont la Russie qui tout en étant très proche de nous fait le lien avec l’Asie. La Russie possède une très profonde tradition culturelle européenne et en même temps est riche de multiples autres traditions.

Il me semble qu’il est important d’être là ou l’on est, sans se projeter ailleurs, mais en prenant en compte tout ce qui nous entoure. Quand je vais me promener dans les forêts d’Île-de-France, je me retrouve dans un RER baigné de gens de cultures très diverses et de technologie. Alors que je suis au milieu de la richesse de la terre et de la culture qui m’ont fait naître, de la culture et la vie des autres que je croise et des espoirs avortés de la technologie, tout cela s’entrechoque en moi dans une solitude : la terre présente avec sa culture tellement malmenées, les gens qui paraissent tellement éloignés de moi et pourtant si près, et la technologie qui semble enfermer la plupart dans un miroir d’écrans, comme dans une bulle, et dans des voies toutes tracées et rigides. Pourtant il est possible que tout cela ne s'entrechoque pas et forme une harmonie, car tout ce que nous voyons et appréhendons n'est qu'une très fine couche de la réalité, le principal étant invisible.

Ci-dessous : Photographie d'un petit-maître parisien prise à Paris cet hiver dans une brocante.

Merveilleuses et merveilleux

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Petit dictionnaire de la novlangue contemporaine. Première partie.

Ce dictionnaire étant trop long pour tenir dans un seul article, il est présenté en trois parties, toutes trois publiées ce lundi.

 

1984  -  2020-2022

 

 LA PAROLE CENSURÉE
 

Dans son fameux roman anglais 1984, George Orwell invente le terme de « novlangue ». Il s’agit d’une langue de bois propagée par Big Brother dans un souci de domination des masses. Aujourd’hui il suffit de lire les médias de grande diffusion pour en être submergé.

Dans ces trois articles je présente un rapide petit dictionnaire de cette novlangue contemporaine, évidemment pas du tout exhaustif. Plusieurs ouvrages et articles que je n’ai pas lus ont été écrits sur le sujet (voir la bibliographie à la fin).

Ci-dessous : Le fascisme paternaliste.

 

Comme j’ai choisi d'exposer cette novlangue sous la forme d’un dictionnaire, il y est principalement question de mots. Mais elle passe aussi par des phrases, avec une juxtaposition de termes et une grammaire spécifiques, et par l’image : l’iconographie seule, mais aussi en miroir avec des mots. Par exemple un texte dit une chose alors que l’image exprime le contraire : un titre est rassurant alors que la photographie juxtaposée a pour objectif d’affoler… Cela créé une sorte de sidération qui bloque le jugement, l’atrophie.

Ci-dessous : Le texte, publié le 18 février 2022, est rassurant mais l’image loin de l’être. Dans ce jeu de chaud et froid, on ne retient à la fin que le malaise qui va dans le sens d'un maintien de la peur... même si les nouvelles sont bonnes. Les chiffres entretiennent aussi la confusion. La novlangue donne des chiffres très précis, même dans les projections, même s'ils sont fantasques. Ici pourquoi choisir le 27 février qui s’avère être un dimanche ? Cela fait sérieux. On les mélange à d'autres informations afin de noyer le jugement. Cela entraîne la confusion du lecteur et un état de sidération, de vide dans son esprit.

 

Deux images ci-dessous : Cette information a sans doute été publiée par l’AFP car reprise par l’ensemble des grands médias. Ce qui est surprenant c'est que les images qui sont ajoutées à cette nouvelle positive entretiennent presque toujours la peur, quel que soit le média.

 

On note dans l’image ci-dessous un lien vers un article où on apprend que la reine Elisabeth II a eu le covid-19 avec des symptômes légers ce qui n’est franchement pas une information si ce n’est pour toujours parler du covid et faire le vide sur tout le reste. Après près de deux ans et presque plus rien à dire on continue de faire un « dossier spécial sur la pandémie de Covid-19 » avec toujours des images qui entretiennent la peur, aussi envers les opposants aux mesures, comme à Ottawa avec l’intervention de la police et des arrestations. Tenez-vous bien on vous dit ! Sinon gare ! Tout cela sent vraiment mauvais, et cela depuis des mois. C’est long………………….

 

La novlangue utilise de plus la censure ou la mise à l’écart des discours considérés comme déviants, et puis nos lâchetés et nos paresses intellectuelles. Elle n’est pas seulement l’apanage de nos dirigeants actuels… Tous ceux qui se laissent glisser dans ce mouvement sont responsables.

Ci-dessous : Parler novlangue consiste aussi à être à l'opposé du réel. La réaction française face à l'épidémie de covid a été inhumaine, parquant notamment les personnes âgées dans un univers aseptisé, les coupant de leurs familles, relations… Par la suite ce sont surtout les enfants qui sont devenus des sortes de victimes expiatoires. On s'est mis à leur imposer des mesures cruelles et odieuses alors que l'épidémie n'était pas plus dangereuse qu'une grippe pour eux, comme du reste pour l'extrême grande majorité des gens.

 

Comme le dit le psychologue Ariane Bilheran, la novlangue ce sont de surcroît :

– Des mots qui ont disparu du vocabulaire courant, comme « soigner », « diagnostiquer », « remède », « guérir », « médicament », « traitement »… On peut ajouter « honneur », « logique », « entraide », « bienveillance », « sacré », « solidarité », « réel », « dialogue », « écoute » et beaucoup d’autres.

– Des euphémismes qui atténuent ou gomment des pratiques violentes.

– Des glissements de sens.

– Un ensauvagement des termes.

– Des amalgames.

– Le recours au paradoxe permettant de casser tout accès au raisonnement et mettant dans un état de sidération.

Ci-dessous : La juxtaposition des mots « territoires », « racines » et « malaise » n’est pas anodine.

 

Ci-dessous : La juxtaposition des termes « vieux », « complexe », « français » n’est pas non plus anodine.

 

Ci-dessous : La novlangue ne connaît pas la honte et encore moins l'honneur. Les bilans d'Emmanuel Macron en ce qui concerne la santé, l'éducation, le travail et l'économie dans son ensemble sont catastrophiques. Cela n'empêche pas cet article du 23 février 2022 de présenter ces thèmes comme « les piliers de son programme pour sa réélection ». On croit rêver, surtout que celui-ci a affirmé à deux reprises qu'il ne se représenterait pas. En plus, nous ressortir le côté « nouvelle révolution » de ce pantin des multinationales est un peu gros, même pour ceux qui ont voté pour lui lors de la présidentielle, subjugués par la novlangue, non ? Et puis il y a toujours le « fond de crise » entretenu. Ce n'est pas lui, c'est la pandémie ou la crise internationale. On nage dans l'immondice.

 

La novlangue est une véritable toile d’araignée. Elle enferme dans son délire. Ce n’est pas pour rien que toutes les réponses à l’épidémie du covid ont été des mesures répressives. On est dans une logique uniquement répressive qui n’a rien à voir avec du sanitaire. Pour cela la novlangue n’hésite pas à invoquer ce qu’il y a de mieux pour dire le contraire, pour faire ce qu’il y a de pire. Elle se sert des valeurs les plus saines de manière perverse, pour les détruire et imposer le contraire. Ce discours enferme dans sa réalité, complètement inventée. Pour sortir son mental de cette toile d’araignée, la solution est très simple : Il suffit d’ouvrir les yeux sur la réalité. La réalité et la vérité sont les plus grands ennemis de la novlangue.

Ci-dessous : Des médecins ont publié une tribune « Pour l’obligation du port d’une protection faciale » (voir ici ou cliquer sur l’image ci-dessous), où ils demandent d’imposer le masque à tout le monde, même aux enfants. Ils commencent par dire que cela permet de maîtriser l’épidémie, alors que nous savons que ce n’est pas le cas (deux ans maintenant que cela dure sans qu'à aucun moment l'épidémie ait été maîtrisée, au contraire les mesures prises n'ont fait que l'amplifier !). Ils ajoutent que tous les professionnels de santé sont d’accord sur ce point, ce qui est totalement faux. Ils évoquent des « études scientifiques » sans donner aucune référence. Ils parlent de « bien commun », de « devoir de clarification et de détermination » (vous trouvez cela clair ?), et d’un devoir de cohérence, trouvant normal d'« imposer les masques en cas d’épidémies »… Comme depuis la nuit des temps l’homme vit quotidiennement avec des épidémies cela veut-il dire que nous devions porter le masque à vie ? On n'est pas dans le sanitaire, mais le politique. Ils le disent : « L'obligation du port du masque ou d'un EAP n'est donc pas seulement une mesure technique que chacun peut admettre, mais un acte politique et un acte citoyen. » Le principe de précaution est aussi mis en avant (jamais en ce qui concerne les multiples pollutions mortelles, les cancers, etc.) et les principes de liberté, d’égalité et de fraternité, ce qui est un comble. Où est la liberté dans l’obligation et l’amoncellement de mesures liberticides ? Où est l’égalité et la justice qui lui est corollaire quand on supprime des droits fondamentaux comme celui de disposer de son corps ? Où est la fraternité dans la distanciation, le chacun chez soi, la suspicion… ? Un univers aseptisé n’est pas un monde sain. Ils finissent par dire que le port du masque est imposé dans notre Constitution, ce qui est bien sûr faux… et franchement comique si ce n'était dramatique.

TRIBUNE. Pour l'obligation du port d'une protection faciale

 

Avec la novlangue on est dans l’essence même de la colonisation. Cette dernière nie les particularités, les individualités pour enfermer dans sa vérité, mettre tous et chacun dans son moule, exploiter et dominer. Aujourd’hui on colonise même le biologique. Non seulement on dépossède progressivement les gens de leurs biens et de leur identité mais aussi de leur corps qui ne leur appartient plus.

Ci-dessous : Pendant la crise orchestrée autour du covid les images de cercueils ont pullulé.

 

 

 

Il y a énormément à dire sur la novlangue actuelle qui, je le répète, va bien au-delà de l’emploi de certains mots. Depuis mars 2020 les principaux médias ont véritablement submergé les citoyens sous la novlangue… Les exemples que je donne dans les second et troisième articles ci-après sont vraiment pâles face à la réalité…

À bon entendeur…

Suite dans l'article suivant…

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Petit dictionnaire de la novlangue contemporaine. Seconde partie.

Suite de l'article précédent…

 

PETIT DICTIONNAIRE DE LA NOVLANGUE CONTEMPORAINE

 

ANGLICISME. L’anglais ou plutôt l’américain est la langue de notre Big Brother. La novlangue l’utilise le plus possible afin d’inscrire le français et la France dans sa vision mondialisée et uniforme du monde. La langue est l'un des premiers terrains d’action des totalitarismes d’où la novlangue actuelle et ses anglicismes multiples. Comme il est de plus en plus facile d’utiliser des mots en anglais du fait de leur large diffusion notamment par l'intermédiaire des médias et en particulier d’internet, chaque personne les employant devient un collaborateur de ce système. On intègre ainsi sournoisement le citoyen, comme on l’a vu lors de la crise orchestrée autour du coronavirus où progressivement on a habitué les gens à se soumettre à des mesures idiotes voire dangereuses et à les imposer aux autres.

ANTIVAX. Une personne se posant des questions sur les vaccins contre le covid imposés par le gouvernement français et leurs effets secondaires. Pour la plupart, les antivax ne sont pas contre les vaccins en général, mais contre ceux du covid imposés par le gouvernement français, dont les médecins en général disent qu’il ne s’agit même pas réellement de vaccins.

ARGENT. Il résout tout. Richesse ultime : Exit les autres richesses comme l'amour, la nature, le bien vivre ensemble, la paix, la liberté, etc. Dans la novlangue acheter est le but principal de la vie humaine. Plus que d'acheter, l'objectif ultime est de se vendre (pour trouver du travail, dans les relations amoureuses…), et pour Big Brother que les citoyens soient des vendus et des produits comme les autres (voir DONNÉES PERSONNELLES.). Il s'agit d'un véritable esclavage moderne où les chaînes sont un climat anxiogène entretenu et un rêve digitalisé.

BARACK OBAMA. Il est le type même du pantin agité comme détenteur de hautes valeurs. Il a reçu le prix Nobel de la paix alors qu’il était le chef d’État le plus en guerre dans le monde… et qu’il l’est resté pendant tous ses mandats présidentiels. À ce type de gentil président Coca-Cola, on met en miroir négatif le méchant Donald Trump, bien blanc, bien blond, et en plus avec une frange !

BLOCAGE. Censure, répression.

CANCEL-CULTURE. Il s’agit de dénoncer, diaboliser voire supprimer tout ce qui dans une culture et l’histoire ne va pas dans le sens de la politique mondialiste ou le politiquement ‘correct’.

CAS CONTACT. Dans la novlangue, nous sommes tous des cas, des pathologies, des malades en puissance. Plus les maladies sont longues, chroniques, plus elles sont rentables.

CHANGER. Détruire.

CHEFFE. Les mots que les partisans de la novlangue féminisent ne sont pas n’importe lesquels. Ici, on est dans le registre du pouvoir. « Madame le ministre » devient « la ministre », « elle est professeur » devient « elle est professeure », etc.

CHIFFRES. La manipulation des chiffres est inscrite dans la novlangue, comme le sont de manière plus générale le mensonge et la dissimulation.

CITOYEN. Collabo. Petit gendarme de la mondialisation. Il est devenu une sorte de mutant à qui on a greffé un téléphone portable dans la main, un certificat numérique hédoniste et égoïste dans le coeur et un logiciel de soumission dans le cerveau. Il pue le désinfectant, cherchant à effacer toute forme de vie jusqu’à la sienne qu’il cache honteusement derrière un masque ‘médical’.

CLUSTER. Foyer épidémique très dangereux dans la novlangue mais dans la réalité sans conséquence.

 

COMMENT. « Comment », « pourquoi »… La novlangue aime expliquer, diriger les pensées, faire le maître d’école. On infantilise les gens, voire les culpabilise afin de mieux les dominer. Quand elle explique, la novlangue est volontairement absconse. Elle noie l’auditeur ou le lecteur sous un flot d’informations fausses ou déconnectées afin d’entretenir la confusion et guider vers le message qui n’a rien à voir avec la réalité mais qui paraît vrai. Elle fonctionne beaucoup à l’usure. Voir VÉRIFICATION.

COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE. États-Unis, Canada et Union européenne.

COMMUNICATION. Voir MIMÉTISME. Aujourd'hui on n'échange plus, on ne partage plus (si ce n'est le pire de soi) mais on communique. Voir PARTAGE.

COMPLOTISTE. Celui qui ose douter de la version officielle. Les médias déversent régulièrement de véritables campagnes de dénigrement sur des personnalités qui osent contredire le discours officiel. Par exemple le professeur Luc Montagnier, un des pontes de la recherche française dans le domaine de la santé, a subi les calomnies et des censures des grands médias du fait de son honnêteté et de sa compétence.

 

CONFINEMENT. Comme le dit le psychologue Ariane Bilheran, dans la novlangue cela signifie séquestration. Nouvelle panacée (remède universel qui guérit tout), il est considéré comme la seule alternative... sans aucun effet secondaire. J'en entends qui toussent ?

 

CONSEIL CONSTITUTIONNEL. Succursale de la politique gouvernementale.

CONSOMMATEUR. Citoyen. Voir ARGENT.

CONTENU HAINEUX. Voir DISCOURS HAINEUX.

CONTRIBUTION. Taxe, impôt.

Ci-dessous : la facture EDF est l’exemple même des taxes qui s’ajoutent, appelées aussi « contributions » dans la novlangue et « TVA », jusqu’à représenter presque la moitié du montant de la facture d’électricité. On taxe même les taxes ! Quant à l’acheminement, on le paie dans l’abonnement, dans la consommation et dans une « contribution tarifaire ». Plus c’est gros, plus ça passe. C’est cela aussi la novlangue. À force de prendre les citoyens pour des imbéciles, ceux-ci finissent par croire l’être et à ne plus rien dire… allant jusqu’à prendre le parti de leur bourreau. On ne se cache même plus pour voler le citoyen. Dans ce cas la transparence est totale ! Et on continue d'affirmer que le nucléaire est une source d'énergie économique ! Cela n'empêche pas EDF de dire que : « en France, le prix de l'électricité est parmi les moins chers d'Europe », ce qui est peut-être le cas pour le prix hors les taxes, mais certainement pas quand on y ajoute les contributions et l'abonnement. Voir CHIFFRES.

 

CORONAVIRUS. Voir COVID.

COVID. Maladie extrêmement dangereuse. En réalité cela fait des millions d'années que l'homme est colonisé par des coronavirus. Jusqu'aux années 2000 tout cela était rangé dans les rhumes plus ou moins sévères. Du reste la grippe a disparu durant le covid qui en était tout simplement une.

Ci-dessous : La gestion du covid en France a été catastrophique, et continue de l'être au moment où j'écris ces lignes, mais la novlangue met tous les problèmes engendrés par cette gouvernance absurde et très nuisible sur le compte du coronavirus. Il est le bouc émissaire, comme à d'autres moments la chauve-souris, le pangolin, Trump, Poutine, le complotiste, l'antivax, etc.

 

 

 

COVIDO-SCEPTIQUE. Si vous trouvez la gestion du covid complètement folle et dangereuse, vous êtes considéré comme un covido-sceptique, une personne adepte du complotisme.

Ci-dessous : On mélange le covido-sceptique au terrorisme pour parler d'une avocate au Barreau de Paris qui a été interpellée, ce qui est un acte inadmissible en démocratie. Il suffit de lire l'article ici, pour se rendre compte de la désinformation pratiquée par le journaliste (qui n'a pas signé l'article) qui lui reproche d'être l'avocate de « la figure des milieux complotistes Rémy Daillet » qui n'a même pas encore été jugé, et du : « médecin anesthésiste marseillais Louis Fouché, ainsi que d'autres membres de ce groupe de désinformation qui milite activement contre la vaccination et les mesures sanitaires ». Elle aurait déposé plainte « contre des parlementaires ayant voté en faveur de la loi du 5 août 2021 sur la gestion de la crise sanitaire, pour le compte de plusieurs associations », et serait « proche du collectif Réinfo Covid ». « Parmi les personnes interpellées figurent également un gilet jaune, Sylvain B., auteur d'un "manuel d'insurrection pacifique". » Je ne connais pas Rémy Daillet, mais toutes les autres personnes citées dans cet article sont des personnes aux discours honnêtes. Les mots de cet article sont violents contre cette avocate, alors que si on regarde de près on constate qu'on ne lui reproche rien de blâmable. La novlangue sert ici à faire passer pour un monstre une simple avocate défendant des personnes et notamment des professionnels de santé critiquant les mesures soit disant « sanitaires ». Il faut ajouter qu'un des meneurs des gilets jaunes est mort en mars 2022 d'un accident. Tout cela se passe juste avant les élections.

 

CRIMINEL. Personne non vaccinée. Si vous n'êtes pas vacciné, si vous ne portez pas le masque, si vous sortez de chez vous quand le gouvernement vous dit de ne pas le faire, vous êtes considéré comme un meurtrier.

 

CRISE. Les régimes totalitaires ne peuvent survivre qu’en entretenant une crise, l’inquiétude et en faisant peur. Le vocabulaire en rapport à une situation de crise et la peur est permanent dans la novlangue. Cela permet de cacher les véritables problèmes et notamment le système mafieux mis en place.

CRYPTOMONNAIE. Voir DÉMATÉRIALISATION.

DÉMATÉRIALISATION. Dépouiller les citoyens de leurs possessions tangibles tout en leur faisant oublier leur misère à travers des rêves digitalisés.

DÉRIVE. Tout ce qui ne va pas dans le sens voulu est une « dangereuse dérive ».

DÉSINFORMATION. Les principaux médias et les GAFAM au sens large (Google, Youtube, Wikipedia…) sont les premiers à largement pratiquer la désinformation, le monopole, l’information contrôlée voire la censure. Ils sont aussi les premiers à prétendre lutter contre la désinformation.

DISCOURS HAINEUX. La novlangue hait les discours et les contenus haineux mais propage largement les siens. D’une manière générale, toute critique un peu dense est considérée comme haineuse et digne de censure voire de répression.

DISCRIMINATION. La lutte contre les discriminations consiste généralement à discriminer une population vis-à-vis de celle justement considérée comme discriminée, à la criminaliser.

DISCRIMINATION POSITIVE. La discrimination n'est jamais positive… sauf dans la novlangue. Cette expression est aussi ridicule que de parler de « meurtre utile ». La novlangue ne craint pas le ridicule, elle l'organise.

DONALD TRUMP. Aux États-Unis et en suivant une communication mondiale allant dans ce sens, d’après la novlangue Donald Trump est le type même du méchant et Barack Obama celui du gentil. Voir BARACK OBAMA.

DONNÉES PERSONNELLES. Vous avez dit personnelles ? Le grand marché des années 2020.

Ci-dessous : Macron a refusé de se soumettre à un test PCR à son arrivée en Russie en février 2022, car il « ne souhaitait pas laisser son ADN aux autorités russes ». Une preuve que ces tests peuvent être utilisés à des fins de contrôle et malveillantes. Le test PCR n'est pas un acte anodin comme la novlangue essaie de le faire croire. Le président qui l'impose aux Français le sait très bien.

 

DURABLE. Ce terme suppose une vision à long terme impliquant donc une doctrine. La novlangue apprécie ce mot pour cette raison.

ÉCOLOGIE. Alors que l’écologie est née dans un mouvement contre le nucléaire, dans la novlangue le nucléaire est considéré comme écologique. De même bétonner et bitumer est présenté comme ‘vert’ si on ajoute à ces bâtiments un peu de matériaux naturels comme du bois, fait des économies d’énergie, cultive quelques arbres au-dessus de plusieurs étages de béton… Il s’agit d’une écologie de surface : l’arbre qui cache la déforestation !

ÉCOSYSTÈME. Dans la novlangue, il n’y a (presque) qu’un seul écosystème… celui du numérique.

Ci-dessous : Microsoft, qui a depuis des décennies le monopole de l’informatique mondial, est présenté ici au service de la compétitivité. Microsoft n’a rien non plus d’écologique, pourtant on utilise les termes « durable », « environnement » « écosystème », et puis « inclusive » (voir INCLUSIF.) de même que « confiance » (qui n’a pas confiance en une jolie blonde qui sourit ?). On est dans la pure novlangue : qui ne dit absolument rien… est vide de sens… un lavage de cerveau…

 

ÉGALITÉ. Dans la novlangue on distingue deux formes d’égalité. La première est l’uniformisation. On fait croire que l’égalité consiste à rendre tous les êtres semblables. La justice et le droit sont laissés de côté. La seconde forme se manifeste par des revendications égalitaires seulement dans certains domaines, créant ainsi de véritables inégalités. Par exemple on va imposer la parité hommes/femmes dans certains domaines gratifiant comme la politique, les postes à responsabilités… mais pas dans d’autres comme dans l’armée ou les éboueurs.

EHPAD. Entreprise innovante au service de ses actionnaires.

ÉMIGRATION. Ce mot n'existe pas dans la novlangue. On n'en parle jamais.

EMMERDER. Verbe utilisé sciemment par le chef de l’État dans sa volonté de sape de tout ce qui est français, jusqu’à sa propre fonction présidentielle.

ENFANT. Chose criminelle et malade en puissance.

 

 

 

ÉTAT D'URGENCE. La seule manière de conserver une certaine stabilité : la stabilité de la dictature.

ÉTATS-UNIS. Les multinationales : le grand frère.

EUGÉNISME. ‘Amélioration’ de l’espèce humaine en la rendant servile, en gommant son passé et en détruisant ce qui est vivant mais pas humain… à 80 %… le reste pouvant servir.

[FAUX] EXPERT. Ils sont partout et vous disent ce qu’il faut faire. Les affaires sont florissantes pour les centres de formation, d’accompagnement, les cabinets de conseils, etc.

Ci-dessous : On parle de réussite tout en montrant une photographie de personnes masquées, le masque étant un symbole au contraire de soumission, de peur, de confusion, d’échec. La transition consiste donc à passer du sans masque au masque, de la liberté à la fin des libertés.

 

EXTRÊME-DROITE. Le terme « extrême-droite » est utilisé depuis François Mitterrand pour faire peur et ramener les moutons au bercail et suivre une ligne souvent de gauche, parfois de droite, mais toujours la même…

EXTRÉMISTE. Toute personne n’allant pas dans le sens de la doxa. À l’inverse la novlangue utilise aussi l’extrême afin de faire accepter les mesures liberticides mises en place, de les rendre raisonnables, en diffusant des informations sur des gens allant encore plus loin dans ces dérives liberticides.

FÉMINICIDE. On distingue les homicides des féminicides, faisant de l’homme un être violent et malsain… Ce qui peut être le cas… Les femmes sont-elles les seuls êtres humains pouvant se retrouver en situation de faiblesse et subir de fortes violences ?

FILTRAGE. Censure.

FONCTIONNAIRE. Avant la novlangue celui-ci était au service du public, maintenant il est considéré comme un administratif inutile. Le service public ne doit dorénavant plus que servir les intérêts privés en accord avec le mondialisme.

FOOTBALL. Le cache-misère : « On est les champions ! » s’écrie le prisonnier, le chômeur, le travailleur précaire… et leur joie fait peine à voir.

FRANÇAIS. FRANCE. Ces termes sont devenus des gros mots. Dans la novlangue, se considérer comme Français veut dire être d’extrême droite et raciste. La France ne doit être vue que comme vassale de l’Union européenne et soumise à la politique mondialisée. Le Français est aussi considéré comme une vache à lait.

 

FRAPPES CHIRURGICALES. Lors des guerres en Irak et Koweït est apparue cette expression. Il s’agissait de grosses bombes tuant aussi bien des civiles que des militaires. Les images que l’on diffusait alors ne montraient rien : du noir avec quelques lueurs blanches. Bien que cette expression suppose un ciblage très précis, dans la réalité cela s’est traduit par des millions de morts.

GAUCHE. La novlangue fait usage de nombreuses notions gauchistes afin de faire passer des thèses pour le coup véritablement d’extrême droite. Notamment on utilise ce qui est de l’ordre des minorités afin de détruire tout ce qui constitue une majorité et ainsi imposer une vision unique. VOIR PROGRESSISTE.

GÉNÉTIQUE. Nouveau terrain d’action de la mafia internationale qui vole jusqu’aux données génétiques des citoyens du monde. Après la colonisation des terrains, puis des États, puis des organisations, puis des gens (par le numérique notamment), on colonise aujourd’hui les corps.

GENRE. Il n’y a plus de femmes, ni d’hommes mais des genres. Tous les signes physiologiques sont proscrits. Seuls comptent les intérêts sexuels si possible transgressifs, c’est-à-dire en dehors du couple femme et homme. Tout en revendiquant un effacement du genre, a contrario la novlangue refuse que le masculin représente le neutre. On crée pour cela des mots et manières d'écriture tordus.

Ci-dessous : Cet exemple est une photographie d'un  emballage de farine. La novlangue ajoute des parenthèses ou des points pour bien différencier le genre et refuser un neutre, surtout s'il est le même que le masculin. Les adeptes du genre recherchent toujours l'opposition (pas la différence) tout en parlant d'égalité. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

 

GILET JAUNE. Avant la crise orchestrée autour du covid, personne très violente associée aux black bloc, un organisme international utilisé par la police pour permettre d'opprimer les manifestants, rendre leurs revendications inaudibles et les discréditer vis à vis de la population. Pendant la crise, les gilets jaunes sont toujours là mais les policiers n'ont plus les moyens d'entretenir cette violence qui disparaît, car chaque semaine de nombreuses diverses manifestations ont lieu en même temps. Si la novlangue portraitiste de façon sombre le gilet jaune, celui-ci est une véritable lumière dans l'obscurité actuelle : « On est là ! »

GRAND REMPLACEMENT. Thèse complotiste. Pourtant il suffit de sortir dehors, de prendre le métro ou le RER pour y être confronté. Ce n’est pas de l’ordre du jugement mais un simple fait. L’écart entre la réalité de tous les jours et ce que la novlangue nous dit est parfois sidérant. Qui a constaté que l’épidémie de covid était une très grande et dangereuse épidémie ? Qui n’a pas observé l’islamisation de la France ? Qui n’a pas vu l’augmentation des sans-abris, la paupérisation de la France, l’augmentation des personnes sans emploi ?

GRÈVE. Blocage irresponsable… ou pleure toujours tu m’intéresses ! Seul le Gouvernement a le droit de tout bloquer, et seuls ses blocages n’ont aucune incidence sur l’économie. Par contre les grèves et les manifestations sont considérées comme des catastrophes mettant en péril l’économie et la consommation des Français : périls rouges (gauche), jaunes (gilets jaunes), noirs (anarchistes), bleus foncés (extrême-droite), verts (écologistes)… Toutes les couleurs y passent. Tout ce qui n’est pas dans la ligne est une déviation irresponsable.

GUERRE. Durant la crise orchestrée autour du covid beaucoup de mots martiaux ont été utilisés par nos dirigeants. Progressivement on s'est rendu compte que ces gens ne faisaient pas la guerre à un virus mais à une catégorie de la population française dont on sait très bien qu'elle ne se courbera pas, cette catégorie à laquelle le chef de l’État lui-même s'est adressé grossièrement en leur promettant une vie impossible.

HOMOPHOBIE. Tout hétérosexuel est un homophobe en puissance. Voir PHOBIE.

HUMOUR. Il n’existe pas dans la novlangue.

IMMIGRATION. Une chance pour l'économie de la France.

Ci-dessous : Selon cet édito, la forte baisse de l'immigration pendant l'épidémie de coronavirus aura un impact sur l'économie. Exit les confinements, l'arrêt des activités professionnelles « non nécessaires », l'endettement, etc. La novlangue prend les gens pour des imbéciles... et cela marche ! Les gens sont-ils en grande majorité des imbéciles ?

 

INCLUSIF. L’écriture inclusive consiste à nier la notion de genre ou bien à ajouter systématiquement à un genre masculin son équivalent féminin, ou de manière plus générale encore à gommer ou féminiser une expression ou un mot considéré comme mettant trop en valeur le genre masculin, mais pas le contraire. L’inclusif consiste aussi à mettre tout au même niveau, ce qui est un des traits de la tyrannie : « couper tout ce qui dépasse ».

INFORMATION. INFORMER. Désinformation, désinformer, manipuler. C'est très grave d'en être arrivé à un point tel de désinformation dans les médias et nos dirigeants, tellement que souvent pour avoir une idée de ce qui se passe il faut envisager le contraire de ce qui est affirmé. Sur certains points, il suffit de mettre le pied dehors pour constater la différence entre leurs boniments et la réalité. On nous parle : – d'hécatombe du covid alors que ce n'est pas du tout le cas dans la réalité ; - du bienfait des vaccins imposés contre lui alors que des personnes de notre entourage tombent malades à cause de celui-ci voire en meurent ; – de la baisse du chômage alors qu'autour de soi les gens n'ont pas de travail ou le perde ; – d'écologie alors que l'on bétonne de partout ; - d'un gouvernement qui prend soin des Français alors que ceux-ci sont de plus en plus pauvres, de moins en moins libres et la France vendue à la découpe et de plus en plus saccagée ; – des bienfaits de l'Union européenne alors que la France ne cesse de s’appauvrir depuis qu'elle l'a intégrée, etc., etc., etc.

INJURE. Il peut s’agir d’un délit, mais pas quand elle est pratiquée par la novlangue qui utilise aussi beaucoup la calomnie. Voir DISCOURS HAINEUX.

IRRESPONSABLE. Celui qui refuse de se laisser gérer par d’autres.

ISLAMOPHOBIE. Une personne s’inquiétant de l’islamisation de la France est considérée comme atteinte d’une phobie. Dans le même temps, ces mêmes autorités qui pointent l’islamophobie, comme les derniers gouvernements français, font la guerre aux musulmans dans d’autres parties du monde depuis des dizaines d'années. L’Islam est utilisé de la même manière que l’extrême droite, afin de faire peur. La première permet de canaliser l’importante population immigrée en France ces dernières années, et la seconde les populations françaises déjà établies.

JEUNE. Criminel.

JUSTICE. (   ) ?????????????????

LGBT. Une des grandes causes internationales de la novlangue.

LUTTE CONTRE LE TERRORISME. Terrorisme d’État. Mise sous tutelle de tous les citoyens.

Suite à l'article suivant…

Voir les commentaires

Petit dictionnaire de la novlangue contemporaine : Troisième partie.

Suite de l'article précédent…

MALADE ASYMPTOMATIQUE. Dans la novlangue tout le monde est malade. Ceux qui ne pensent pas l’être le sont sans le savoir. Voir aussi PORTEUR SAIN.

MASCULINISTE. L’homme est une femme qui s’ignore, d’où la création des mascunilistes, des antiféministes. La novlangue aime créer des conflits : entre les hommes et les femmes, les noirs et les blancs, les provax et les antivax… Il s’agit de diviser pour mieux régner.

MASQUE [MÉDICAL]. Signe de soumission. Ce masque n’a pas de fonction sanitaire, uniquement idéologique. C’est impressionnant de voir à quel point la majorité des Français est prête à suivre des directives stupides voire dangereuses et même à les imposer aux autres. On est véritablement dans le terreau du fascisme.

MÉDECIN. Médicastre. Les médecins sérieux sont mis de côté ou au pilori.

MÉDIA. Outil de propagande.

MENACE. La menace est systématiquement brandit… toutes les formes de menaces…

MENSONGE. Le mensonge est inscrit dans la novlangue qui est une langue ayant pour objectif de créer sa réalité.

MESURES SANITAIRES. Démesures malsaines et folie généralisée.

MIMÉTISME. Il est présent chez tous les êtres humains et inculqué dès leur plus jeune âge. Celui-ci doit se développer en parallèle de la capacité d'inventer, d'innover, de se démarquer, de s'individualiser et vivre libre. Ces deux aspects d'une personnalité (copier et inventer) permettent de vivre et de survivre. Dans les dictatures on atrophie le second et amplifie le premier en imposant une norme à imiter. Notre société de communication connaît les rouages qui poussent les êtres humains à suivre, à se comporter comme des moutons.

MINORITÉ. Diviser pour mieux régner.

MORT. Depuis mars 2020 on ne meurt plus en France que du covid. Exit les autres causes de décès et surtout celles imputables à la vie moderne comme la pollution, l’alimentation frelatée, les cancers, la pauvreté (les chiffres ne sont plus publiés, par exemple de ceux qui meurent de froid en hiver), la surmédicalisation, la politique sanitaire désastreuse… Malgré la ligne suicidaire française autour du covid, après un certain temps les morts se sont mis tout de même à baisser ; on a alors alors invoqué le nombre des malades qui augmentait en même temps que les tests de dépistage ; puis comme rien n'est éternel ce fut les chiffres des hospitalisations importantes surtout du fait des effets secondaires des 'vaccinations' ; enfin les Français se vaccinant moins heureusement la guerre en Ukraine prit la relève de l'entretien de la peur. En 2020 on a inventé une nouvelle façon de ne pas mourir : ne pas vivre. Les Français sont devenus des morts-vivants.

NATURE. Un problème.  Dès qu'il y a une épidémie, une catastrophe… on impute cela en priorité à la nature. On aseptise, javellise, goudronne, bétonne, plastifie, chimise, répand des pesticides… contre elle. Ces dernières années, l'Union européenne n'a eu de cesse d'interdire des produits tout à fait naturels et utilisés depuis toujours, pour le moindre prétexte (voir par exemple cet article). Pourtant, cette manière d'envisager la vie en tuant ou interdisant le vivant est une véritable calamité. Lors de la crise orchestrée autour du covid, il a été même interdit de sortir de chez soi et d'aller dans la nature, alors que l'on sait que la vitamine D apportée par le soleil est un élément de prévention et de guérison  contre ce genre d'épidémie. On marche vraiment sur la tête… et en plus en fermant les yeux…

NAZISME. Le nazisme est la dernière dictature qu’a connue la France avant la nouvelle dans laquelle celle-ci sombre actuellement. Cette nouvelle dictature s’acharne sur tout ce qui fait référence au nazisme pour justement ne pas être comparée avec, alors que l’on peut le faire sur de nombreux points. La dictature actuelle est très différente de celles d’autrefois, par son ampleur (mondiale) et par les moyens utilisés, notamment les technologies numériques, moyens qui sont sans commune mesure avec ce que l’on a connu dans le passé. Il est à noter que si la novlangue censure et cherche à punir toutes références au nazisme en France, dans le même temps Big Brother et ses affiliés (France, Allemagne…) soutiennent et aident (même militairement) les néo-nazis d'Ukraine.

NON-ESSENTIELS. Ceux et ce que l’on sacrifie.

NOUVELLES TECHNOLOGIES. Un Saint Graal qui commence à s’essouffler.

NUCLÉAIRE. Ce rêve de puissance d’une France inconsciente est considéré dans la novlangue comme écologique et la seule alternative à la crise énergique. Pourtant il suffit de regarder notre facture électrique pour comprendre que cette optique coûte cher… Et puis ne serait-ce que de penser que les mafieux qui nous gouvernent aient la main sur le nucléaire laisse plus que dubitatif… Le nucléaire c’est extrêmement dangereux. On est en enfer !

OMS. Le grand frère qui prend soin de vous et de votre santé. Finis les diagnostics personnalisés et les particularités individuelles : Dorénavant on soigne toute la planète de la même manière. C’est la politique mondiale de la santé.

OTAN. L’autre grand frère qui prend soin de vous et vous protège ! Grâce à lui il n’y a plus de guerres dans le monde, seulement du terrorisme ! Évidement c’est de l’ironie, car depuis sa création (1949), l’OTAN n’a jamais cessé de préparer ou d’être en guerre dans le monde : guerre froide, Bosnie, Afghanistan, Irak, Somalie, Libye… sans compter les autres guerres auxquelles ont participé et continuent de le faire ses membres qui sont encore plus nombreuses.

PANDÉMIE. Dans la novlangue il s'agit d'une grosse grippe très mal gérée. Afin de masquer sa propre incompétence on invoque un ennemi extérieur comme une pandémie. On crée de toutes pièces une crise afin de cacher la véritable.

PARITÉ. Voir ÉGALITÉ.

PARLEMENT. Chambre d’enregistrement de la politique du gouvernement mondialiste.

PARTAGE. Dans la novlangue ce mot ne signifie pas écouter l'autre, l'entendre, compatir, mais s'afficher, étaler son égo, dire ce que l'on aime ou ce que l'on n'aime pas.

PASSE. On rétrécit les libertés en imposant des passes : passe sanitaire, passe vaccinal… On ne passe plus sans son passe !

PERSONNALISATION. Dans le domaine du numérique il s’agit de diriger l’usager, de le manipuler et de le contrôler.

PEUR. Voir CRISE.

Ci-dessous : Quand on lit et écoute la plupart des médias sur le covid, on a l'impression qu'il s'agit d'une épidémie extrêmement mortelle ayant tué une grande partie de la population. Dans la réalité, celle-ci s'apparente à une grippe, juste un peu plus mortelle du fait de la gestion calamiteuse occidentale.

 

 

 

 

 

 

 

PHOBIQUE. Qui n’est pas du même avis que le discours officiel est considéré comme plus ou moins atteint d’une maladie mentale comme la phobie. Ces vingt dernières années ce terme est venu suppléer au suffixe « -isme » en y ajoutant l’horreur de la folie. Ranger dans la catégorie des fous certains contestataires est une méthode que l’on retrouve souvent dans les régimes autoritaires et dictatoriaux qui enferment facilement pour ce motif. Il s’agit de déprécier le plus possible ‘l’adversaire’ en évitant soigneusement tout dialogue et débat contradictoire. Quand on regarde les images ci-dessus, on voit que la phobie (peur irraisonnée) et la parano ne sont pas là où la novlangue dit qu'elles sont.

PHYTOSANITAIRE. Dans les produits phytosanitaires sont rangés les pesticides. En botanique ce terme désigne tout ce qui a trait à la santé des végétaux. La novlangue se l’ait accaparé afin de désigner un produit ayant pour usage l’éradication de ‘parasites’ de culture. Le roundup est un produit phytosanitaire. Le mot « phytosanitaire » est rassurant, car il contient « phyto » qui fait référence au monde végétal et « sanitaire » qui est en rapport avec la santé. Un produit phytosanitaire c’est pourtant souvent l’inverse, puisque sa fonction peut être d’éradiquer toutes vies, dont végétales, considérées comme nuisibles, et qu’il est souvent particulièrement polluant.

POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ. Très souvent cela consiste à se faire voler nos données par le secteur privé.

PORTEUR SAIN. Un criminel qui ne le sait pas. VOIR MALADE ASYMPTOMATIQUE.

PRÉVENTIF. Encore un joli mot utilisé de manière tordue. Par exemple l’archéologie préventive est une sorte d’inventaire avant destruction. Il ne s’agit pas de prévenir d’un saccage mais au contraire de l’acter tout en essayant d’en extraire le plus possible d’informations et les éléments significatifs (objets…). On n’est donc ni dans la prévention ni dans la préservation mais dans la sauvegarde en urgence de ce qui peut encore l’être avant destruction totale. Il en est de même pour d’autres usages de ce mot. La prison préventive consiste à faire faire de la prison à une personne avant même qu’elle soit jugée. Un régime préventif n’est qu’une manifestation de la censure sous prétexte d’anticiper des délits. On évoque la prévention afin d’interdire, soumettre à un système d’autorisations préalables, discriminer, etc. Dans l’univers de la novlangue, l'action préventive est le premier palier de la répression. Dans la novlangue le mot « préventif » n'est pas synonyme de « prévention ». Voir PRÉVENTION.

PRÉVENTION. La prévention est bannie de l'univers de la novlangue. On lui préfère le mot « préventif » (voir PRÉVENTIF.) avec une connotation de répression.

 

PROGRESSISTE. Décadent. La novlangue utilise ce terme pour parler des idées décadentes qu'elle soutient comme le wokisme, mais qu'elle avance comme étant progressistes. Voir WOKISME.

PROTOCOLE. Confusion organisée. C'est vraiment Ubu roi !

RACISME. Alors que le racisme consiste à considérer qu’une ou plusieurs races sont supérieures à une ou plusieurs autres, dans la novlangue le racisme est avant tout le fait d’une personne blanche qui conteste la doxa sur des questions comme l’immigration, la souveraineté, la culture… Toute personne faisant la grimace face à la soupe mondialisée est considérée comme raciste.

RADICALISATION. Celle-ci est vue uniquement comme étant violente.

RASSURISTE. Rassurer est hors de question. En médecine c’est pourtant une base et on connaît l’effet placebo. Dans la novlangue, rassurer est considéré comme une infamie.

RÉGIME D’EXCEPTION. Suppression de l’état de droit. Régime fait pour durer.

RELIGION. Obscurantisme.

 

SANITAIRE. Pour faire passer des mesures malsaines rien de mieux que d’invoquer le sanitaire !

SCIENCE. Outil de propagande.

SCIENTIFIQUE. On se demande dans quelles pochettes surprises le gouvernement français trouve ses scientifiques.

 
 

 

SÉCURITÉ. Répression.

SÉPARATISTE. En politique étrangère, toute personne ou entité refusant une domination extérieure. Les séparatistes sont généralement des gens du cru… des autochtones… les pires dans la vision totalitaire mondialiste qui trouve intolérable toutes revendications culturelles, patrimoniales, historiques…

SOLIDARITÉ. Rester chez soi, ne pas se toucher, distanciation…… Solidarité seulement avec les banques, les actionnaires, les entreprises du CAC 40 et les copains de la macronie.

SONDAGE. Il a remplacé le vote.

STRATÉGIE. Les services publics ne gèrent plus pour le bien commun. Ils sont devenus des départements de la guerre employés par des organismes privés mondialistes. Le chef de l’État français est lui-même un soldat de ces derniers. Il ne pense que stratégies, à faire la guerre, l’ennemi étant le citoyen réfractaire.

SUÈDE. Le mauvais élève du covid car n'ayant pas pris de mesures répressives ; mais qui disparaît de la novlangue lorsque ses chiffres sont bons. Ce pays étant resté continuellement avec des chiffres bien meilleurs que ceux de la France en ce qui concerne la gestion du covid, la novlangue n'a cessé de projeter des annonces catastrophiques.

 

 

 

TÉLÉTRAVAIL. Connexion du travailleur

TENDANCE. Toute idée de changement est exécrée, si ce n’est dans la direction de l’idéologie. Tout doit être uniformisé et cela au niveau mondial. Il ne faut donc plus qu’il y ait des modes, mais seulement des tendances.

TERRORISME. Voir LUTTE CONTRE LE TERRORISME.

TRANSSEXUEL. La novlangue met en avant la transsexualité, l'homosexualité, le saphisme... comme étant des valeurs.

TRANSPARENCE. On parle beaucoup de transparence… mais on ne l’impose qu’aux niveaux que l’on souhaite dominer ou détruire. Au-dessus, il n’y a pas de transparence, et les temps macroniens sont ceux d’une opacité extrême.

VÉGÉTALISER. Cela consiste à mettre de la verdure sur du béton ou du bitume… ou pire : creuser la terre, la bétonner et ajouter dessus quelques pots de fleurs et coins avec des végétaux.

VÉRIFICATION. Big Brother vous dit la vérité, et pour cela il vérifie pour vous si une information est vraie ou fausse. Il ne faut plus que le citoyen juge par lui-même. On lui dit ce qu’il doit penser, faire, ce qui est vrai ou faux, même s'il s'agit d'un pur mensonge.

 

Ci-dessous : On sait que les jeunes ne développent pas de formes graves du covid, sauf très rares exceptions (l'exception qui confirme la règle). Pourtant ici on nous dit clairement le contraire en s'appuyant sur l'OMS. Ces genres de mensonges ou manipulations des esprits ont été continuels pendant l’épidémie de covid.

 

VÉRIFICATION DES CONTENUS. Censure. Voir VÉRIFICATION.

Ci-dessous : Des fausses informations sont largement diffusées par les médias, les GAFAM et l'AFP. Ceux-ci sont pourtant les premiers à se faire les garants de la liberté d'expression et dire lutter contre la désinformation. Finalement, on est là dans de la vraie désinformation ! Et puis cette idée de « vérification des contenus » rappelle les moments sombres de la censure d’État. Mais là l’État c'est avant tout les GAFAM et les multinationales auxquelles elles appartiennent.

 

VICTIME. Certains termes très courants sont dans le discours de la novlangue considérés comme des synonymes de « victime ». C’est le cas par exemple de « femme ». Pour certains, on n’ose même plus les employer par peur de faire de la peine, comme « noir », « arabe », « handicapé », etc.  Cela ne fait que stigmatiser bien que le contraire soit invoqué.

VIEUX. Être inutile et qui coûte cher à la société.

WOKISME. Un mot qui revient beaucoup ces dernières années. Il s'agit de reprendre des idées considérées comme de gauche et comme progressistes, par exemple la protection de certaines minorités au détriment des autres. Les termes de « wokisme » et de « woke » sont utilisés par ceux qui critiquent ce que la novlangue appelle aussi « progressisme ». Voir PROGRESSISTE.

 

AUTRES TERMES DE LA NOVLANGUE TROUVÉS SUR CE SITE :

 

ASSISTÉ. Exclus.

CASSEUR. Révolté.

CLIENT. Usager, patient.

COMPÉTITIVITÉ. Déclassement.

CONCURRENCE. Stagnation des salaires.

CONQUÉRIR. Entuber.

DÉCIDEUR. Classe dominante.

EFFICACITÉ. Compression de personnel.

EN RECONVERSION. Pauvre.

EN TRANSITION. Précaire.

FLUIDIFIER. Paupériser.

HOMME D’AFFAIRE. Escroc.

INVESTISSEUR. Rentier.

LIBÉRER. Déréguler.

LOBBYING. Corruption.

MÉRITE. Injustice.

OPÉRATION DE DÉFENSE DE LA PAIX. Guerre.

OPTIMISATION FISCALE. Fraude fiscale.

OPTIMISER. Voler.

ORDRE RÉPUBLICAIN. Répression.

PERFORMANCE. Enrichissement des actionnaires.

PLAN DE SAUVEGARDE DE L’EMPLOI. Plan de licenciements.

 

PRISE EN OTAGE. Grève.

RÉFORME COURAGEUSE. Destruction du droit social

RÉSEAU. Pistonnage.

RÉUSSITE. Inégalité.

SANS EMPLOI. Chômeur.

TALENTUEUX. Riche.

VIOLENCE. Manifestation.

 

PETITE BIBLIOGRAPHIE

 

Voici quelques ouvrages que j’ai trouvés dans le Catalogue général de la BnF présentés par ordre croissant. Je répète que je ne les ai pas lus.

– Semprun, Jaime (1947 – 2010), Défense et illustration de la novlangue française, Paris : Éd. de l'Encyclopédie des nuisances, 2005.

– Polemia (Paris), Dictionnaire de novlangue, suivi de La bataille du vocabulaire, Rueil-Malmaison : Polémia, cop. 2009.

– Vollaire, Alain (1943 – …), Politik'art : Petit traité éducatif, humoristique et pamphlétaire, du novlangue, Belley : les Ogres de papier, impr. 2014.

– Le Gallou, Jean-Yves (1950 – …), Dictionnaire de novlangue : Ces 1000 mots qui vous manipulent, Versailles : Via Romana, impr. 2015.

– Vandevelde-Rougale, Agnès (1979 – …), La novlangue managériale : Emprise et résistance, Toulouse : Érès éditions, cop. 2017.

– Bihr, Alain (1950 – …), La novlangue néolibérale : La rhétorique du fétichisme capitaliste, Lausanne (Suisse) : Paris : Syllepse, cop. 2017.

– Wolf, Marco, Ces mots qui nous manipulent, Paris : Books on demand, DL 2018.

– Prażuch, Wojciech, Les langues de bois contemporaines : Entre la novlangue totalitaire et le discours “détabouisé” du néo-populisme, Berlin : Peter Lang, copyright 2018.

– Blanc-Brude, François-Marie, Les mots et les maux de la bien-pensance : La novlangue bobo au service du capitalisme mondialisé, François-Marie Blanc-Brude, 2020.

– Vries, Geoffroy de, Le hold-up des mots : Redonner aux mots leur vrai sens, Paris : l'Archipel, DL 2021.

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Arrêtons les frais !

DICTATURE MASQUÉE !

Cette image est sur mon blog depuis mars 2020, période où j'ai commencé à écrire sur le sujet, d'abord pas directement sur mon blog (pas créé pour cela), mais notamment en faisant un lien dans la colonne de droite vers cette page. Dès le début on savait à quoi s'en tenir ! Cela n'est pas arrivé d'un seul coup, car nous avions déjà l'expérience de la Chine.

La plupart des gens ne se rendent pas compte du mal qu’ils font en suivant les directives absurdes et nauséabondes de ceux qui nous dirigent et de leurs médias affiliés. Macron et consorts ont montré combien on pouvait impunément se placer en dehors des lois du sens commun et d’un minimum de morale. Il est évident que ceux-ci vont être imités ; et ils le sont déjà. Nous entrons dans une ère extrêmement sauvage où le mensonge, la corruption, le vol… vont être communs non seulement comme aujourd’hui au niveau des instances dirigeantes (voir le dernier exemple de la nomination de Véronique Malbec au Conseil constitutionnel… tous les jours fournissant son lot de scandales) mais dorénavant aussi dans tous les organismes avec lesquels le citoyen est confronté et entre les gens eux-mêmes. Cela se passe toujours comme cela lorsque la corruption devient systémique et que la justice ne peut plus jouer son rôle.

Le glauque ou la folie généralisée !

On voit des gens que l’on pensait raisonnables se conduire avec lâcheté et accepter même de se faire les gendarmes de ces mafieux. En ce moment, vous ne pouvez pas rentrer dans une bibliothèque publique sans passe-sanitaire ou vaccinal, et ce sont les bibliothécaires même qui font la police. C’est plus ou moins comme cela (passe, port du masque obligatoire…) dès que l’on met le pied dans un lieu d’échanges.

On nage dans la pure folie, une société et des citoyens ballottés par la dépression, la perversité voire le sado-masochisme, atteints de troubles maniaques et de tocs, hypocondriaques, paranoïaques et j’en passe. Plus les êtres sont malsains plus ils imposent leur folie sanitaire. Il est temps d’arrêter le délire.

On est face à des malades, c'est sûr, mais pas des malades du covid. Ce dernier est utilisé pour cacher les vraies maladies de notre époque : les multiples pollutions, la corruption, la destruction de toutes les bonnes et belles choses qui avaient été mises en place, le vol des identités, la surveillance généralisée et intime (même nos données génétiques nous sont dorénevent volées), les réductions de liberté, etc.

Dès le début de la crise orchestrée autour du coronavirus nous savions à quoi nous en tenir : que seules les personnes âgées et à risques étaient touchées. Les pontes français de la virologie ont été mis à l’écart (Luc Montagnier, Christian Perronne, Didier Raoult…), ainsi que toute la médecine de proximité. On a sciemment menti et entretenu la peur.

Les coronavirus sont sur terre sans doute depuis au moins des centaines de millions d’années. Ils ne sont pas nouveaux, même si le covid de 2020 a été produit en laboratoire. Imposer des ‘vaccins’ contre les coronavirus cela veut dire imposer des ‘vaccins’ à vie ! Tant que l’on n’aura pas fait un bilan sincère de cette folie, les choses n’iront qu’en empirant, même si le délire peut se déplacer sur d’autres sujets.

Comme déjà dit, depuis mars 2020 j’ai alerté et placé dans la colonne de droite de ce blog des textes et vidéos. Je mets les dernières ci-dessous afin d’alléger un peu cette colonne. Les gens comme moi, finalement peu nombreux, ont l’impression de se répéter… Ceux ci-dessous et quelques autres qui se sont exposés ont été courageux. Les choses ne vont pas changer d'un seul coup. Comme l’a écrit Montaigne : « La sottise et desreglement de sens n’est pas chose guarissable par un traict d’avertissement… » : La sottise et la folie ne se guérissent pas par le seul fait de les dénoncer. C’est bêtise de croire que cela suffit et que l’on peut faire prendre conscience de son ineptie et de son ignorance a une personne que l’on ne connaît pas, peu ou qui depuis longtemps porte cette attitude en elle.

Mais bravo à ceux qui inlassablement se répètent, car au moins on ne se sent pas seul !

 

Doctothon
 


Entretien avec Valérie Bugault

 

 
 
Un très grand MERCI au professeur Raoult !
 
 

La vidéo ci-dessus du professeur Luc Montagnier est constamment censurée sur Youtube dès qu'elle apparaît. On peut la voir sur Odysee ici. Voir aussi cette autre vidéo. J'ai écrit ici un petit hommage au professeur Luc Montagnier, véritable rayon de soleil et étendard de la haute médecine française qui cherche, aime et guérit.

 

Encore mieux, voir cette vidéo avec Alexandra Henrion-Caude, Christian Perronne, Laurent Toubiana et Laurent Montesino.
 
 
Remettre un peu d'ordre et de fraternité
 
Le discours d’Ariane Bilheran est remarquable dans toute la vidéo ci-dessus, et de 1:02:30 à 1:06:00 elle parle aussi de l’importance de l’héritage culturel et de sa conservation.
 

Les Zoulous d'Afrique du Sud contre les vaccinations obligatoires !

 
Les premières six minutes de la  vidéo ci-dessus sont instructives sur l'état de déliquescence de notre société. Arrêtons de faire confiance à ces mafieux dont parle le professeur Raoult et ceux qui les suivent et qui vont jusqu'à maltraiter nos enfants ! Dans cette vidéo, il évoque l'hyperréalité, un concept tout à fait intéressant qui est une des maladies de notre époque.
 
La vidéo ci-dessus d'une conférence de Roland Gori intitulée La Fabrique des imposteurs date de 2014 mais est tout à fait d'actualité
 
Le contrôle coercitif dont il est question dans la vidéo ci-dessus peut être  appliqué au Gouvernement actuel et ses consorts, de même pour le détournement cognitif dont il est question ici.
 

La vidéo ci-dessus du médecin réanimateur Laurent Montesino a été aussi censurée sur Youtube : « Cette vidéo a été supprimée, car elle ne respectait pas le règlement de la communauté YouTube. ». On peut la voir sur Odysee ici ou sur France-soir ici.

 

PS : Au Sénat, la loi Passe sanitaire est passée avec une large majorité alors que la République en marche n'y a que 23 sénateurs sur 348 !!

 

La servitude volontaire d’après de La Boétie rejoint l’idée d’économie (« faire l’économie de ») d’après le philosophe contemporain d’Alain Deneault, c’est-à-dire d’oublier notre responsabilité, faire l’économie de notre responsabilité, pour ne voir que le but.
 

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Façadismes & architectures RER

Façadismes & architectures RER

J’ai publié en février 2020 un livre gratuit Façadisme et architectures RER (cliquer sur le lien ou l’image afin d’accéder au PDF) qui n’a eu aucun écho. J’ai pourtant essayé de communiquer à son sujet, notamment aux personnes soucieuses de la conservation de notre patrimoine bâti, mais rien… pas de réponse. Même Didier Rykner qui vient de publier C’est Paris qu’on assassine !, après m’avoir envoyé des messages pour que je m’inscrive à son site, à ma question de savoir s’il avait lu mon ouvrage m’a répondu ne pas avoir le temps de le faire. Pourtant j’y parle de manière fouillée de choses qu’il ne fait qu’évoquer dans son dernier livre, comme le façadisme, la bétonisation écologique de la mairie de Paris, les lois absurdes, la vente du patrimoine bâti prestigieux public par la France ou les rénovations qui mettent le feu (encore un exemple récent ici),  ou dont il ne parle pas, comme la politique d’achats massifs de bâtiments anciens (XVIIe – XIXe siècles) par la Mairie de Paris pour les détruire de l’intérieur et en faire des logements sociaux, comme les architectures RER, comme le remplacement des services publics culturels par des fondations privées, etc.

Depuis ma dernière mise à jour (mai 2021) de cet ouvrage, j’ai encore croisé de nombreux autres exemples de la destruction de notre patrimoine bâti à Paris… Quand j’aurai le temps…

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Un hommage chaleureux au professeur Luc Montagnier

La disparition du professeur Luc Montagnier est une grande perte pour la médecine française et la science en général. Son honnêteté, sa compétence, son intelligence, ses découvertes, son désintéressement et son regard tourné vers les hauteurs faisaient de lui un véritable phare au milieu de la polluante brume actuelle.

La carrière intègre du professeur Luc Montagnier a été exemplaire et la témoin des dérives de l’industrie médicale davantage préoccupée d’argent que de santé publique. En cela, un épisode de sa vie fut un tournant, lorsque le premier spécialiste américain du SIDA poussa dans une piscine le professeur Luc Montagnier, spécialiste de renommée mondiale dans ce domaine : Ce qui a marqué la fin de la médecine humaniste à la française, remplacée par une industrie seulement préoccupée d’argent. Depuis, l’industrie a transformé le SIDA d’une maladie mortelle en une maladie chronique inguérissable qui coûte extrêmement cher. Plus récemment, le professeur a été le premier à dire, sous une huée générale des médias, que le SARS-CoV-2 avait une origine humaine, avant que cela soit admis quelques mois plus tard. Il a aussi été le premier et toujours plus ou moins le seul à informer sur le fait que les vaccins sont à l’origine des grands variants du covid.

Aucun virologue connu de renommée mondiale n’a aussi bien oeuvré pour le bien commun depuis l’apparition du SIDA. Pourtant, ces deux dernières années, il a été constamment conspué dans les principaux médias français, de manières particulièrement abjectes.

Son travail a été exemplaire, et a apporté beaucoup de bien ! Que la paix soit avec lui.

À lire :

https://alternatif-bien-etre.com/maladies/prix-nobel-du-courage/

https://blogs.mediapart.fr/jean63/blog/090222/le-professeur-luc-montagnier-prix-nobel-est-mort-silence-radio

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Drôles de pistolets XXII : Le chic gommeux. Ce que c'est que d'avoir du vlan et du pschutt !

Merveilleuses et merveilleux
 
Merveilleuses et merveilleux
Merveilleuses et merveilleux

Ci-dessus : Passage du chapitre intitulé « La comédie élégante : Le tour de la gomme en quatre-vingts lignes » du livre La Comédie du Jour sous la République Athénienne (1886) d’Albert Millaud (1844 – 1892) avec des illustrations de Caran d’Ache (nom de plume d’Emmanuel Poiré : 1858 – 1909). Albert Millaud a notamment écrit des opéras-comiques, des opéras-bouffes, des opérettes… souvent mis en musique par Jacques Offenbach (1819 – 1880), ainsi que des vaudevilles, des comédies et d’autres ouvrages, comme celui présenté ici et qui possède ce chapitre sur le gommeux et un autre sur le rastaquouère. Caran d’Ache officie dans un autre livre du même auteur, mais cette fois avec deux autres artistes : Job (pseudonyme de Jacques Onfroy de Bréville : 1858-1931) et Trick (pseudonyme de Gabriel Liquier : 1843 – 1887). Il s’agit de Physiologies parisiennes (1886) qui est, à ma connaissance, un des meilleurs ouvrages sur les petits-maîtres de l’époque. On peut voir la première de couverture dans cet article. Cet ouvrage comprend quelques chapitres et illustrations sur les petits-maîtres d’alors, comme le copurchic, le bécarre, le faucheur, le ohé ! ohé !, etc. (voir mes ouvrages sur Les Petits-maître de la mode et les Merveilleuses & merveilleux). Caran d’Ache n’y signe pas ses dessins ; il est donc difficile de savoir lesquels sont de lui.

Ci-dessous : Page provenant d’un autre livre de référence sur les petits-maîtres des années 1880 : La Comédie de notre temps (en trois volumes 1874 – 1876) avec le texte et les illustrations de Bertall (1820 – 1882).

Merveilleuses et merveilleux
 
Merveilleuses et merveilleux
 
Ci-dessous : Article de huit pages sur les petits-maîtres, depuis les incroyables jusqu’aux gommeux, provenant d’une revue dont je ne possède que cet article. – Page IPage IIPage IIIPage IVPage VPage VIPage VIIPage VIII. L’article n’est pas très gentil à leur égard, mais c’est très souvent ainsi.
 
Merveilleuses et merveilleux
 
Ci-dessous : Mémoires d’un gommeux par Saint-Patrice (1854 – 1898), 1877.
Merveilleuses et merveilleux
 
Ci-dessous : Alcazar d’Été, un des lieux de la gomme. Carte postale avec un collage.
 
Merveilleuses et merveilleux
 

Ci-dessous : Illustration d’Edward Ancourt (1841 – après 1898) de la partition de  Les Encadrés. Cette chanson (« gaudriole populaire ») présente quelques personnages dont le genre gommeux et le type cocotte. Elle est « Chantée par Victorin, à l’Eldorado et par Doucé, aux Ambassadeurs. Paroles de Baumaine et Blondelet. Musique de G[usta]ve Chaillier. » Pour d’autres exemples d’illustrations de partitions par Edward Ancourt, voir ici, ici et ici.

Merveilleuses et merveilleux

Voici les passages de cette chanson sur le gommeux et la cocotte :

« Quand on rencontre un p’tit jeune homme / Frisé, pincé, cosmétiqué, / Ce qu’on nomme un marquis d’ la gomme, / On croirait voir un chimpanzé, / En voyant son œil terne et cave, / Vous pouvez dir’ : c’est un gandin, / De nos usages, c’est l’esclave, / De nos modes c’est le mann’quin !… / Oui, des mannequins, car l’été voyez le crevé il porte des paletots si courts qu’on dirait d’un serin qui a la queue coupée, et l’hiver il les porte si longs qu’on dirait d’un malade qui sort de l’hôpital ! Oh la la ! En v’la des caricatures ! / C’est bon pour encadrer »

« J’aime assez la jolie cocotte, / Avec son visage mutin, / Quand il sent l’huil’ de bergamote, / L’eau d’ Cologne, la rose et l’ lubin, / Ell’ se maquille la figure, /  Ell’ s’ met du plâtre et du mastic, / C’est pas un’ femm’, c’est un’ peinture, / Mais faut rien dir’, c’est le grand chic !… / Seulement au premier coup de vent, ça s’écaille, à la gelée, ça craque ! Et à la pluie ça se détrempe ! Eh ! Ben, moi, si j’ai un conseil à donner, c’est de faire comme on fait pour les vieux tableaux et les gravures antiques, pour les garantir de l’humidité, / Faut les faire encadrer »

 
Merveilleuses et merveilleux
 

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« Pour la beaulté de la chose mesme en soy »

Les Petits-maîtres du style

La phrase de ce titre est une citation de Montaigne dans l’orthographe de l’époque, alors que dans un contemporain, cela donne : « Pour la beauté de la chose même en soi ».

Pour ceux qui ne comprennent pas, cela leur serait peut-être plus facile si on remplaçait le terme de « beauté » par celui de « bonté », cette dernière étant reconnue pour ne pas attendre de gratification autre que celle d’être. Il me semble qu’il en est de même pour la beauté. Ce que l’on aime vraiment, on en n’attend rien d’autre que le fait d’être.

La beauté des rythmes vit en elle-même. Elle est comme un bijou. Un bijou, un monstre peut le porter, cela ne lui enlève rien de sa valeur. Peu importe si certains se servent de ces rythmes pour cacher leur vilenie, ou leur misère comme c’est sans doute mon cas. Ce qui est précieux est précieux en soi, et aucun désir ne peut corrompre cela. Je le répète, un diamant reste un diamant même dans la fange. De même la mode reste la mode.

Voilà une histoire où, pour une fois, je ne me mets pas du côté du philosophe : Il s’agit d’Antisthène (445 – 365 av. J.-C.) qui demandait à un jeune homme essayant de ressembler à une statue : « Le bronze a-t-il une voix dont il tire de la gloire ? » « Non, lui répondit le petit-maître, mais il a sa beauté. » « N’as-tu pas honte, répliqua le philosophe, de vouloir ressembler à une chose inanimée ? ». Là est pourtant toute la philosophie du gandisme : N’être qu’une belle statue.

Mais est-ce vraiment possible d’être sans mouvement sans être mort ? La beauté de la statue elle-même a son rythme, son harmonie (celle de ses formes…). Une jeune femme contemporaine demandait à un vieux Tibétain s’il était vrai que certains Tibétains pouvaient léviter, voire voler. Il lui répondit que oui. Elle se mit à rire en disant que cela était impossible. « Ce n’est pas difficile, répondit-il ; ce qui est difficile c’est de ne pas bouger. »

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Philosophie de l’élégance XIX : Doulce France (la douceur)

Merveilleuses et merveilleux

Ci-dessus : Page de Recueil de pièces en prose Les plus agréables de ce Temps (1657). Sur ce livre voir aussi ici.

La méchanceté est le principal problème sur cette terre. De nombreuses folies peuvent se guérir d’elles-mêmes par cette simple prise de conscience que leur problème majeur est la méchanceté et que de s’en extraire guérit. Comme le dit le philosophe grec Antisthène (445 – 365 av. J.-C.) que j’ai déjà cité à la fin de cet article, le meilleur apprentissage qui soit est de désapprendre le mal.

En apparence il peut sembler plus doux de garder les yeux fermés, mais ce n’est qu’une illusion, car alors on se cogne de partout et se fait mal, ce qui n’est pas le cas quand on a les yeux ouverts. Le philosophe Bion de Borysthène disait que la route des enfers est facile à suivre, car on y va les yeux fermés. Je me permets d’ajouter que l’enfer lui n’a rien de facile et plaisant. Évidemment voir est le véritable repos, la substantifique moelle de la décontraction. Pour certains, se détendre est extrêmement difficile… ce qui est un paradoxe, non ? La vue qui englobe tout de son regard en une seule fois ne peut être méchante, car elle ne juge pas : Elle voit ; elle contemple ; elle agit. Cette vue au-delà même du fait de voir c’est peut-être ce que certains sceptiques appellent « douceur » (πραότητα, voir ici les traductions fort intéressantes de ce mot). La partie sur Pyrrhon (Πυρρων) de Vie, doctrines et sentences des philosophes illustres de Diogène Laërce (IIIe siècle) se finit ainsi : Τινὲς δὲ καὶ τὴν ἀπάθειαν ἄλλοι δὲ τὴν πραότητα τέλος εἰπεῖν φασι τοὺς σκεπτικούς. « Quelques auteurs prétendent que la fin de l’homme, pour les sceptiques, est l’impassibilité ; suivant d’autres, c’est la douceur. » Voilà le message que je me permets de placer pour vous dans mon étui à billet doux !

Ci-dessous : Étui ancien à billet doux.

Merveilleuses et merveilleux

Évidemment, être doux ne consiste pas à caresser un monstre ou de la monstruosité, ou à être d’une mièvrerie imbécile. À la douceur doit être ajoutée de la sagesse, ce qui donne du plaisir dans la communion. La douceur n’est pas une chose toute prête qui s’applique. Au contraire elle est adaptation intelligente, ouverture. Si on place un pansement trop petit sur une plaie, cela ne fait qu’ajouter au mal, et une douceur inappropriée peut alors être ressentie comme une agression… Et puis il y a les ceux qui salissent la douceur : Se disant qu’ils ne risquent rien les plus méchants en profitent pour la piétiner et les moins violents pour étaler leur laideur. Ils ne comprennent pas quand la douceur leur présente leur reflet dans le miroir… car à leurs yeux, elle n’a alors plus rien de douce. À cela s’ajoute la douceur que l’on n’écoute pas, parce que l’on préfère écouter ceux qui sont durs et font du bruit… ceux qui font peur.

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Médecine et philosophie

Le chat de mon voisin est magnifique. Il est tout blanc, avec de longs poils. Seul son museau a des reflets d’un délicat blanc brun argenté, couleur que l’on retrouve dans ses yeux cependant davantage bleutés. Il s’est mis à gratter régulièrement à la porte d’entrée de mon voisin qui l’a finalement laissé sortir dans le couloir. Puis il a fait la même chose à ma porte que j’ouvrais dès que je l’entendais. Récemment mon voisin m’a appris que son chat ne mangeait plus depuis une semaine, et qu’il avait essayé pourtant plusieurs sortes de nourritures. Je me suis mis à réfléchir à la question et ai acheté un pot avec de l’herbe à chat que je lui ai donné en disant que cela permettrait à son animal de se purger. Le lendemain il m’a appris que celui-ci avait régurgité et craché une quantité de poils et une sorte d’élastique que sa femme avait laissé traîné. Depuis ce chat ne gratte plus. Dans mon for intérieur je me suis dit que cet animal avait été plus intelligent que bien des gens qui m’entourent et qui suivent les directives médicales suicidaires actuelles. Il a su chercher la solution, ou du moins la personne qui pouvait la lui apporter. Évidemment, cela ne fonctionne pas toujours. Quelques jours avant a disparu une très gentille chatte d’un autre locataire qui la laissait sortir à l’extérieur. Elle était si encline à se laisser caresser que sans doute quelqu’un l’a volée. Tout cela pour dire qu’il faut de la mesure, et qu’une grande partie de chaque guérison passe par soi-même, par une volonté de guérir et une intelligence qui fait sonner ou gratter à la bonne porte.

Des intelligences, il n’en existe pas une seule mais plusieurs. Les animaux ont leurs formes multiples d’intelligences. De même en médecine, pour un même problème, il n’y a pas qu’une seule solution mais plusieurs. Chacune ne fonctionne pas non plus obligatoirement pour tous ou au même moment ou tout le temps. Comme je l’ai déjà dit, en m’intéressant aux plantes médicinales je me suis rendu compte combien il existe de nombreuses plantes pouvant agir sur une même maladie. Savoir utiliser une seule ou en synergie et en fonction du patient, cela est tout un art. La médecine n’est donc pas seulement une science, c’est un art. C’est aussi une philosophie. Autrefois il existait diverses philosophies de la médecine, tellement que certaines discréditaient le métier. On était au temps des médecins critiqués par Molière notamment. Aujourd’hui c’est le contraire, ce qui discrédite la médecine occidentale c’est une vision mondialisée unique, ce qui est pire car ne laissant même pas le choix à l’intelligence du patient, ou du moins si ce dernier ne met pas en branle une volonté farouche. Dans la crise orchestrée autour du coronavirus, on a pu constater que non seulement la majorité suivait les directives les plus nauséabondes de nos dirigeants, mais que même certains martyrisaient ou laissaient martyriser dans leur esprit ceux-là même qui étaient compétents pour les aider : les professionnels de santé les plus compétents et les plus honnêtes.

Cette intelligence est essentielle au médecin bien sûr. Il a étudié la médecine et possède une expérience que ses patients n’ont pas. Il apporte un regard extérieur parfois nécessaire. Sa pratique n’est donc pas simplement technique, elle doit être intelligente.

Aujourd’hui encore les pratiques médicales sont nombreuses. Par exemple, une Tibétaine m’expliquait que dans la médecine tibétaine on considère le symptôme comme le dernier résultat voyant d’une chaîne. Par exemple un mal de tête n’est pas la maladie en soi, mais la conséquence d’un problème dans un endroit qui s’est répercuté sur un autre et ainsi de suite pour arriver au mal de tête. La médecine tibétaine prend donc en compte l’harmonie générale du patient. Elle n’agit pas seulement sur ce qui est directement 'visible' mais aussi sur ce qui l'est moins voire invisible et en particulier sur la racine de ce mal. D’autres médecines sont d’une grande richesse, comme l’ayurvéda indien, la médecine traditionnelle chinoise, la phytothérapie et d’autres. Je m’intéresse beaucoup aux thérapies simples, gratuites et présentes dans mon environnement présent. Celles-ci sont avant tout de l’ordre de la prévention, mais aussi de la guérison. Me concernant, trois domaines me semblent important : un travail sur le mouvement (le yoga a été une véritable révélation), un autre à partir de l’environnement direct (le plus proche) et les médicaments qu’il nous offre gratuitement par exemple à travers les plantes sauvages, et enfin à un niveau plus psychique voire spirituel (au sens d’écoute plus élevée de mon environnement présent). Je cherche d’abord par moi-même les préventions et les solutions. Si j’en suis incapable, je me tourne alors vers des médecins traditionnels. Et si le problème est trop fort je consulte des médecins techniciens. Je ne vois aucune contre-indication à faire comme cela, aucunes de ces médecines finalement ne prenant sur l’autre. Je le répète, le regard extérieur des médecins, leurs études et leur expérience sont très importants, l'intelligence du patient et sa volonté pareillement.

Il est important que chacun conserve ses droits en matière de liberté, notamment en ce qui concerne la santé. Dans cet intéressant article de la revue Alternatif bien-être, le rédacteur en chef explique comment il en est venu à se prendre en main face à l’incurie d’un système médical technicien et déshumanisé. Je rappelle que cette même personne a réussi à rassembler plus d’un million de signatures contre le passe vaccinal (voir ici).

Un des éléments néfastes mis en avant par la crise orchestrée autour du coronavirus c'est la cruauté. On la retrouve présente chez de nombreux êtres humains, et même chez ceux sensés prendre soin des autres comme des médecins et des politiques. Franchement, nous sommes actuellement gouvernés par des prédateurs qui avalent ou détruisent toutes les bonnes choses visibles qui restaient en France et mettent de nombreuses personnes dans l'indigence voire à la rue. Au niveau 'sanitaire', martyriser des enfants, empêcher les gens durement et toutes les mesures prises qui sont davantage sado-masochistes que médicales dénotent un manque d'empathie, de modestie, de compréhension, de discernement et surtout de douceur de ceux-ci. J'écrirai prochainement un article sur l'importance de la douceur dans l'élégance et notre doulce France.

C’est en lisant le passage qui suit d’Esquisses pyrrhoniennes de Sextus Empiricus (IIe siècle) que j’ai appris qu’il existait diverses écoles philosophiques de la médecine.

Le Chapitre XXXIV du livre I est intitulé : « Si la secte des Médecins, que l’on appelle Empiriques, est la même chose que la philosophie sceptique »  : « Il y en a quelques-uns qui prétendent que la secte des Médecins, que l’on appelle Empiriques, est la même chose que la philosophie sceptique. Mais il faut savoir que si cette secte empirique assure dogmatiquement, que les choses obscures sont incompréhensibles, elle n’est point la même chose que la philosophie sceptique ; et que de plus elle ne convient point à un sceptique. De sorte que, selon moi, un sceptique ferait beaucoup mieux de suivre la secte de Médecine, que l’on nomme Méthodique, car cette secte méthodique est la seule de toutes les autres sectes de Médecine, qui paraît ne se point conduire témérairement, et ne point présumer assez d’elle-même, pour prononcer si les choses obscures sont incompréhensibles ou non. On voit qu’elle se conforme aux apparences, et que, suivant cela, elle choisit ce qui paraît utile : en quoi elle suit la même route que les sceptiques. Car nous avons dit ci-dessus, que la conduite commune de la vie, qui est celle qu’observe le philosophe sceptique, consiste à se conformer à quatre choses, savoir aux suggestions de la nature, aux impulsions nécessaires de nos dispositions passives [le pathos : ce qui affecte le sujet par ses perceptions et sentiments], à l’établissement des lois et des coutumes, et à la culture des arts. […] ».

Dans son ouvrage intitulé Bibliothèque, dans lequel Photius 1er de Constantinople (IXe siècle) fait le résumé de livres, il y évoque celui de Galien (médecin grec du IIe siècle après J.-C.) Sur les écoles de médecine : « J’ai lu l’ouvrage de Galien Sur les écoles de médecine. L’auteur, qui discute des écoles qui ont été créées dans la profession médicale, déclare que les trois principales sont : “la logique”, qu’il appelle aussi dogmatique et analogistique ; “l’empirique”, appelée aussi attentive ou mnémoneutique, “la méthodique”.

Elles diffèrent par la méthode de l’invention et à d’autres égards. Le médecin dogmatique fonde son art en recourant à des méthodes de raisonnement pour trouver des remèdes ; l’empirique s’appuie sur l’expérience et l’observation ; le méthodique, tout en professant d’employer à la fois le raisonnement et l’expérimentation, n’en fait aucun usage prudent, et se distingue bien des deux autres.

Le présent travail est divisé en trois parties. La première contient une description des écoles empirique et dogmatique, et énonce la nature de chacune  ; la seconde introduit ces deux écoles en discutant vivement de leurs revendications respectives de supériorité ; la troisième introduit l’école méthodique en querelle avec les deux autres, chacune d’elles mettant en avant ses propres revendications et s’efforçant de rejeter ses rivales. Le troisième livre se termine là-dessus.

Il est évident que cet ouvrage devrait être préféré à tous les autres écrits médicaux, si l’on veut savoir quelle est la meilleure école d’appartenance. Cependant on ne peut pas vraiment le considérer comme un ouvrage médical, mais plutôt comme une introduction philosophique à la médecine. La composition et la diction sont pures et claires ; partout Galien paie une attention particulière à ces qualités, bien que, dans de nombreux ouvrages, il fasse confusion et obscurcisse le sens de ce qu’il a écrit en surchargeant ses traités par des discours hors de propos, des digressions, et des périodes qui n’en finissent pas. Elles semblent, comme c’est le cas, hacher le contexte, et leur ineptie fastidieuse rend le lecteur indifférent. Le présent traité, cependant, est exempt de ces défauts. »

Durant l’Antiquité et depuis beaucoup d’autres écoles de médecines ont prospéré, mais n'en connaissant pas davantage sur le sujet, j’en reste là.

L’expérience actuelle nous montre que l’on ne doit pas trop compter pour le moment sur la division des tâches, et apprendre à connaître soi-même et surtout à se connaître soi-même. Enfin ce que j’en dis… je peux comprendre que vous soyez sceptiques…

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Les décroissants, les capuches, les autonomes, les alternatifs, les survivalistes, les gilets jaunes; les identaires et les ninis

Décroissants

Ci-dessus : Ces deux livres publiés par le journal La Décroissance donnent, pour le premier, une idée du genre de personnes que l’on appelle les décroissants, et pour le second, quels sont les penseurs qui les inspirent.

Voici un peu de fraîcheur et d'air sain dans cette société polluée qui sent très mauvais malgré ses tonnes de parfums chimiques distillés dans notre atmosphère… « Atmosphère, atmosphère… », on a besoin de changer d'atmosphère !

LE DÉCROISSANT représente un des mouvements politiques de ces dernières années qui me semble le plus intéressant. Il allie écologie et anarchie. Il peut donc être qualifié d’extrême gauche bien que ce genre de caractérisation ne veut plus dire grand-chose de nos jours où, officiellement ou non, tout se mélange : des éléments d’extrême droite comme les musulmans radicaux étant assimilés par l’extrême gauche contrôlée de la France insoumise, l’écologie étant étrangement considérée comme de gauche alors qu'elle devrait plutôt être au centre, l’impérialisme mondial utilisant des valeurs gauchistes (antiracisme, écologie, féminisme, etc.) pour s’imposer à travers une novlangue fabriquée par des sociétés de communication, et pour finir, l’épisode de la crise orchestrée autour du covid montrant que la plupart des politiques français de tous bords approuvent les actions fascisantes et les mensonges de Macron et de ses gouvernements (ce que l’on peut nommer « l’extrême centre ») voire les trouvent trop mous.

Les décroissants sont bien plus proches de l'écologie originelle que ne le sont la plupart des écologistes ayant des responsabilités politiques actuellement. Ces derniers devraient se rappeler que l’écologie est un mouvement qui est né contre le nucléaire. D’après moi l’abandon du nucléaire est la pierre d’angle pour la restauration de l’harmonie. Depuis les années 1960 plusieurs mouvements sont nés autour des hippies et des babas en France que l’on peut qualifier d’alternatifs (ce terme étant en usage à partir de cette époque), d’autonomes et de décroissants. Les babas du Larzac étaient contre le nucléaire, pour l’autonomie et l’auto-organisation, pour un retour à la terre et à des valeurs plus riches de simplicité et en dehors de l’empire technologique et financier mondial.

Ci-dessous : La Java des bombes atomiques
(1955) de et par Boris Vian (1920 – 1959)

Le décroissant se place en opposition avec la folie actuelle d’une croissance toute particulière : celle d'un système spécifique qui impose sa vision du monde. La croissance dont il est  question n'est pas seulement économique ; elle est avant tout celle d'un système technologique (ce que l'on croit être le progrès) qui s'emballe, devenant de plus en plus fragile dans sa fuite en avant et l'augmentation de sa puissance même (il suffit d'envoyer un avion sur une centrale nucléaire pour provoquer un gigantesque désastre) et 'l'obligeant' à être de plus en plus autoritaire, voire dictatorial, et d'inventer des technologies toujours plus dangereuses, comme l'explique l'intellectuel Bernard Charbonneau (1910 1996). Dans la crise orchestrée autour du covid, on constate cela, combien la peur n'est pas seulement organisée par nos dirigeants, mais que ce sont avant tout eux qui sont effrayés par le système même qu'ils alimentent et cette croissance, leur croissance, dont ils sont prisonniers et dont ils savent qu'elle ne peut mener qu'au désastre ou à leur anéantissement.

Le décroissant prône la croissance d’autres valeurs comme l’autonomie, « la simplicité heureuse », la liberté, etc. Comme le libertaire, il est pour un retour à une gestion du ‘bas’ vers le ‘haut’, et non pas le contraire ; exactement l’opposé de ce que l’on constate en ce moment, où on dirige de manière mondiale même la santé des êtres humains, selon une vision unique qui est celle des plus ‘forts’, des plus ‘puissants’. Du reste il me semble que les décroissants représentent le seul organe, que l’on peut qualifier de « politique », qui est à 100 % contre toutes les mesures gouvernementales prises autour du covid, du moins c'est ce que je constate dans la revue La Décroissance. Ce qui est vraiment bien chez le décroissant, c'est qu'il réfléchit à des alternatives. Bien que parfois on peut constater chez certains des relents gauchistes simplistes, il est en général ouvert au dialogue entre gens de bonne volonté.

Finalement, l’écologie devrait avant tout être de l’intelligence. L’étymologie de ce dernier mot est inter legere, savoir relier les choses entre elles (ce que l’on appréhende), comprendre leurs rapports. François Rollin et son interlocutrice en parlent évoquant la bêtise dans cette vidéo. La plupart des philosophes prônent la simplicité, en particulier ceux de l'Antiquité, comme les cyniques, les stoïciens et les épicuriens, tout en cherchant à comprendre le monde. Même Socrate (Ve siècle av. J.-C.) peut être qualifié de décroissant : Il porte un seul manteau comme habit, il préconise la simplicité heureuse, il ne quitte jamais Athènes si ce n'est dans le cadre de ses services militaires, etc. On rapporte que passant dans les marchés et observant ce qui s'y vend, il observe : « Que de choses dont je n'ai pas besoin ! ».  La plupart des religions et autres courants spirituels prêchent aussi une vie simple et pourtant riche.

Ci-dessous : La Complainte du progrès
(1955 )
de et par Boris Vian

Le journal La Décroissance est le principal outil d’expression des décroissants. A Paris je ne connais que la librairie Quilombo suivant cette thématique. Plusieurs anarchistes reprochent aux décroissants le terme même de « décroissance » qu'ils trouvent trop négatif, du coup certaines librairies anarchistes ne fouillent que peu le sujet. Pourtant, le véritable titre de cette revue est La décroissance : Le journal de la joie de vivre.

Il est à noter, qu’à ma connaissance, seulement deux autres revues francophones sont entièrement contre les mesures covidistes actuelles : Nexus et Kairos. Je viens de voir une vidéo très intéressante d'un entretien avec le professeur Perronne (voir ici) réalisé par des journalistes de Valeurs Actuelles, mais je n'ai jamais lu cette revue s'affichant comme d'extrême-droite.

Kairos, Nexus, La Décroissance

Une partie de l’extrême droite et de la droite chrétienne sont aussi contre ces mesures. De même, ils revendiquent certaines formes d’autonomie, en particulier au niveau national (souverainisme). En ce sens, même les royalistes sont des autonomes ; c’est dire à quel point nous sommes sous une gouvernance mondialisée dictatoriale. Personnellement je préfère une royauté éclairée (s'entourant de gens compétents et dévoués au bien-être commun) et parlementaire à une démocratie corrompue, bien que je sois  fondamentalement contre le pouvoir pris par d'aucuns sur d'autres. L’IDENTITAIRE revendique son identité culturelle et territoriale. Lui-même se considère comme d’extrême droite. On retrouve cette nécessité d’être selon sa culture et la terre que l’on foule aussi chez le décroissant et l’autonome, qui cependant refusent l’idée d’être gouvernés, que ce soit par un ou des chefs ou des organisations comme une religion. Ils sont libres-penseurs. L’important n’est pas autant la qualité des doctrines que la qualité des gens, quel que soit leur bord. Personnellement, je pense même que les doctrines et autres dogmes ne sont pas nécessaires, voire néfastes, que les actions et les manières de s’organiser doivent se faire à partir de la base et ne pas être dictées, et que si l’ordre est utile, il doit être libre de tout pouvoir. Je pense aussi qu’il est nécessaire de sortir de la notion d’affrontement, surtout quand il s’agit de doctrines. On doit éviter la bêtise, la folie, la méchanceté… d’abord les bannir de soi, et ne pas écouter ceux qui organisent la division et vivent dans une guerre permanente.

LE SURVIVALISTE réagit face à la folie destructrice impérialiste mondiale en se coupant entièrement de celle-ci, avec généralement un retour à la nature, mais pratiquant la chasse, la pêche... étant en cela moins doux que l'esprit hippie ou baba, plutôt attiré par le végétarisme, le végétalisme, voire par des notions comme l'égalité des espèces, etc. Certains survivalistes se préparent juste à une catastrophe qui leur semble proche.

LE PRIMITIVISTE cherche carrément à revenir à l’état le plus primitif et naturel possible. Il refuse l’aliénation sociale, le faisant dans une démarche que l’on peut qualifier parfois d’extrême droite ou au contraire d’extrême gauche (anarcho-primitivisme). Le primitivisme ne semble extrême que parce que notre société l'est. Dans l'Ancien Régime on pensait que dans les premiers temps de l'humanité l'homme vivait en harmonie avec la nature et les dieux. L'être humain évoluait simplement, selon nos critères actuels, mais au milieu de la profusion, et était nanti de richesses que la plupart ne peuvent même pas imaginer de nos jours. Jusqu'au XVIIIe siècle, beaucoup d'oeuvres (pastorales. idylles, églogues... voir cet article) ont rendu hommage à cet âge d'or. Les pré-romantiques et romantiques des XVIIIe et XIXe siècles ont continué cela à travers la figure du bonheur du sauvage ou de la vie naturelle, comme chez Jean-Jacques Rousseau (1712 - 1778), ou dans Paul et Virginie (1788) de Bernardin de Saint-Pierre (1737 - 1814), Atala (1801) de François-René de Chateaubriand (1768 - 1848), etc. Même Voltaire, s'il n'est pas primitiviste, son fameux « Il faut cultiver son jardin » est clairement dans l'idée de décroissance ! Il faut ajouter qu'en France de nombreux mouvements ont prôné la simplicité volontaire, voire la pauvreté, notamment depuis le Moyen Âge des mouvements religieux en France mais aussi dans le monde, le vœu de pauvreté étant une des bases des communautés monacales de toutes les religions. Il y a même eu des mouvements prônant un retour à la nudité du temps d'Adam et Eve, comme chez les Adamites (voir cet article) souhaitant un retour à l’Éden primordial, et dont l'existence serait prouvée dès le second siècle et perdure au Moyen Âge et durant toute l'époque moderne jusqu'à nos jours. Il y a quelques dizaines d'années encore, l'idée de vivre d'amour et d'eau fraîche ne semble pas folle. Aujourd'hui, la plupart des gens sont attachés à leur téléphone portable comme à un boulet !

L’AUTONOME cherche d’abord à se gouverner lui-même. Le terme vient du grec ancien αὐτόνομος, autonomos, c’est-à-dire celui qui se gouverne par ses propres règles, autos signifiant « soi-même » et nomos « loi, règle ». Il ne refuse par l’organisation, mais une libertaire, sans pouvoir externe, ou même sans pouvoir. Depuis toujours les gens cherchent à être autonomes, et à s’organiser entre eux. Les cités grecques et antiques, les villas (villae) romaines, les fermes fortifiées et les domaines seigneuriaux autour d’un château de l’époque médiévale sont autonomes. Par la suite, des utopies se mettent en place. Certaines fonctionnent et même sont copiées. Cependant la plupart des autonomes ne cherchent pas à s’organiser ou du moins cela va généralement pas plus loin qu’une ferme ou de rassemblements passagers, par exemple lors d’une expropriation de terres ou de destructions de la nature…

Ci-dessous : Article du dernier numéro (janvier 2022) de Kairos sur Julian Assange.

Kairos

Sur internet, de nombreux sites, vidéos et autres nous apprennent comment être autonome ou survivaliste. Une grande quantité de livres très variés sont écrits sur le sujet. Pour ma part, Vivre en plein nature : Le guide de la survie douce par François Couplan (Bordas, 1987) est dans les années 1990 une véritable étape vers le ‘chemin’ de l’autonomie ‘relative’ (car nous vivons tous en symbiose). La nature offre toutes les ressources fondamentales qui nous sont nécessaires, non seulement pour vivre mais aussi pour bien vivre. On y trouve une corne d’abondance de goûts, d’usages et de propriétés (culinaires, médicinales…). Nous sommes des êtres de nature, et l’être humain le restera, car rien de lui et de ce qu’il fait n’est extérieur à elle.

LE GILET JAUNE exige aussi un retour à davantage d’autonomie, mais surtout à des valeurs qui sont censées être fondatrices de la République française, c’est-à-dire autour de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, ainsi que davantage de justice, cette dernière faisant le lien entre les trois notions. Il revendique sa voix de citoyen. Il ne se sent pas en opposition au gouvernement français en général (bien qu’en profonde opposition avec ceux des dernières années, et surtout ceux mis en place par Macron), malgré la diabolisation qu’on en fait, mais comme une partie de celui-ci, suivant en cela les valeurs des révolutions françaises. Il considère le gouvernement actuel, comme les précédents, comme des usurpateurs. Il est possible qu’au départ ce mouvement soit créé de toutes pièces à travers les réseaux sociaux autour de la peur : montée du prix de l’essence ; mais rapidement il s'individualise et se particularise jusqu'à devenir un véritable phénomène positif dans le négationnisme ambiant (culture de l'effacement, en anglais cancel culture, privations de libertés, liquidation des services publics, vente du patrimoine, destruction des espaces naturels, etc.).

Face à la folie actuelle, LE CAPUCHE se retire en lui-même et sa musique (rap, techno…). C’est le seul de ces types qui est un petit-maître : un adolescent ou jeune adulte moderne et revendiquant lui aussi sa liberté, son autonomie. Certains sont du genre ‘racaille’, terme plutôt associé au rap, d’autres du genre ‘techno’, et d'autres du genre ‘rock’ avec le grunge. Le rock, la soul (rap…) et la techno sont les trois grands genres musicaux populaires modernes de la seconde partie du XXe siècle jusqu’à aujourd’hui en Occident, en y ajoutant la pop. La capuche est un élément important de la panoplie des jeunes, surtout dans les années 1990 – 2000, celle-ci protégeant non seulement des regards, mais aussi des intempéries lors de free-parties ou de raves, c’est-à-dire de grande soirées musicales organisées généralement à l’extérieur, souvent en pleine nature ou bien dans des lieux désaffectés, ou bien lors d’expéditions ‘nature’ dans un retour à la nature, ou bien encore dans un nomadisme en particulier présent dans les années 1990 avec les travellers ou crusties (les croûteux) qui vivent dans des caravanes qui parcourent l’Angleterre en troupes. Elle est aussi pratique pour des exercices en extérieur comme la planche à roulettes… De plus, la capuche est une affirmation d’une distanciation face à la mode vestimentaire, comme toujours dans la techno ou bien dans le grunge.

Ci-dessous : Article de La République du Centre Orléans – Loiret du 10 avril 2021. Aujourd’hui il est possible d’organiser des soirées festives illégales. Des articles comme celui-ci, il y en a plusieurs tous les ans dans tous les journaux régionaux. Dans celui-ci (cliquer sur la photographie pour un agrandissement), trois jeunes sont jugés au tribunal correctionnel d’Orléans pour avoir loué un appartement pour organiser une fête un samedi soir. On leur reproche d’avoir demandé un défraiement aux participants pour les frais occasionnés par la location et les boissons, la consommation d’alcool même par des mineurs et un « mépris des règles de sécurité ». La présidente du tribunal invoque la « gravité des faits […] reprochés ». Les fêtards, noceurs et autres noctambules n’ont plus qu’à rester chez eux à regarder internet, se piquer au pfizer et communiquer par téléphone portable avec un masque en ayant pris soin avant de bien désinfecter leurs mains, leurs animaux domestiques s’ils en ont et d’éviter tous les autres êtres humains en tenant bien compte des gestes barrières. S’amuser sans l’accord de la police est devenu aujourd’hui un délit. Bienvenue dans le monde des années 2020 !

Ils ont organisé une soirée festive illégale

Ci-dessous : Dans cet article, provenant de la revue L’Âge de faire n°164 de l’été 2021, on remarque que dans ce genre de fête le danger vient seulement de la police.

La fête durement réprimée

Finissons cette liste avec LE NINI, un individu qui, ayant fini ses études, ne trouve pas de travail ou n’en cherche pas, ou bien une jeune personne qui ne cherche ni à étudier ni à travailler. Ce terme vient d’Espagne et est la contraction de ni estudia ni trabaja. Cette domination serait apparue pour la première fois en 1999. Cela est issu en partie du fait que la société occidentale actuelle offre de moins en moins de débouchés, si ce n’est pour des métiers très spécialisés, et que les conditions de travail sont de moins en moins libres, de plus en plus précaires et inhumaines, l’homme devenant un simple outil, comme la machine. Ce terme peut englober toute une partie de la population de plus en plus marginalisée par la politique européenne actuelle et des gouvernements qui imposent des diktats de plus en plus absurdes que les ninis ne peuvent tout simplement pas suivre ou suivent docilement, sans se poser de questions, comme des êtres décérébrés. Cette dénomination est réemployée dans d’autres pays, notamment dans les pays les plus riches d’Asie (Chine, Japon, Corée du Sud…).

Plutôt que des ninis, la crise orchestrée autour du covid crée des sans-voix. Le sans-voix est tout le contraire des genres cités précédemment qui cherchent à prendre leur vie en main plutôt que de se la laisser dicter. C’est un jeune qui porte un masque médical dans la rue, sur la bouche, sous le menton, au bras ou ailleurs d’une manière visible, même quand cela n’est pas obligé. Il suit les directives de manière complètement amorphe. Son avenir est totalement bouché, et il n’est presque plus vivant, seulement par l’intermédiaire de la technologie et en elle. Comme les automobilistes sur les routes, comme les passagers dans les transports… dans un monde devenu dans son ensemble un système technologique dans lequel les êtres humains sont des données, il suit les lignes indiquées par les médias et autres réseaux sociaux comme le font les bits dans les autoroutes de l’informatique, attendant docilement la fin du monde nucléaire qui passera ou par la fin du monde ou par la fin du nucléaire. Franchement, ne serait-il pas temps que l’espèce humaine évolue ? Il n’y a pas d’équilibre dans la terreur (référence à la notion d’équilibre de la terreur d’après François Mitterrand) !

Au sujet du covid, dernièrement une personne de soixante-dix ans m'a dit qu'elle trouvait normale que l'on oblige les gens à être masqués, car elle avait peur de mourir de ce virus. Parce que l'on a peur de mourir, faut-il empêcher les autres de vivre ? Que ceux qui ont peur s'enferment chez eux s'il le souhaitent, se fassent vacciner s'ils le veulent, portent un masque, une combinaison spatiale, voyagent en papomobile... mais qu'ils n'obligent pas les autres à suivre ce qui est de toute évidence irraisonné. N'est-ce pas égoïste ? C'est dans la même logique d'un faux confort que l'on répand les pesticides, détruit les espèces animales et végétales, javellise, déforeste, bétonne, plastifie, paupérise, détruit, etc. Il n'y a pas que cela d'absurde. Par exemple, n'est-il pas insensé de suivre et croire en des directives formulées par des gens qui mentent continuellement et au grand jour, manipulent, se contredisent, censurent et étalent leur incompétence tout le temps ? Le seul critère de comparaison avec le covid est la grippe, et pas du tout d'autres grandes épidémies. Si le premier virus est plus mortel que le second c'est à cause des mesures prises, aberrantes. Ne ressent-on pas de la compassion pour tous ces enfants que l'on maltraite avec les masques, des directives absurdes, etc. ?

Tout apprentissage devrait être celui de la liberté ! le philosophe grec Antisthène (445 – 365 av. J.-C.), à qui on demande quel est le meilleur apprentissage, répond : « désapprendre le mal ». Plus que jamais, nous devons désapprendre le mal.

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L’amant d’Amanda est un gommeux !

L’Amant d’Amanda : Gommeux

Le chansonnier Émile Carré (1829 – 1892) est l’auteur des paroles d’une mélodie et de la chanson intitulée L’Amant d’Amanda, à la mode à l’époque des gommeux : « Voyez ce beau garçon-là / C’est l’Amant d’A / C’est l’Amant d’A / Voyez ce beau garçon-là / C’est l’Amant d’Amanda ». Cette chanson est mise en musique par Victor Robillard (1827 – 1893) et créée au Café [café-concert] des Ambassadeurs par Libert (1840 – 1896, sur Libert voir ici), en 1876. Elle est sans doute alors célèbre, comme en témoignent plusieurs documents : Voir ici, ici, ici, ici, et ici.

Ci-dessous : Trouvez le couple qui se cache dans cette image ! C'est facile, même moi j'ai trouvé ! Cliquer sur la photographie pour la réponse.

L’Amant d’Amanda

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Musiques, Lumières & danses

 

Les nuits les plus longues de l’année sont celles autour du solstice d’hiver (vers le 21 décembre). Ce sont aussi celles où l’on apporte peut-être le plus de lumières et couleurs, notamment autour du sapin de Noël. Les lumières merveilleuses, les rythmes gracieux et les féeries conjurent la nuit et le froid, rassemblent autour d’une chaleur du coeur.

Concernant la vidéo ci-dessus, outre les rythmes, on note les talons hauts du danseur, une mode qui revient (voir cet article). Des performances plus récentes de John Travolta sont visibles ici.

 

 

Une version plus longue de la vidéo ci-dessus est visible ici. Le shuffle est une danse élaborée au XIXe siècle, aux États-Unis et par des esclaves, intégrant diverses formes de danses et de rythmes. Le lindy hop est une danse plus récente, née au milieu des années 1920 dans le quartier d’Harlem à New York. Dans les années 1990, on appelle shuffle une nouvelle danse (comme ici) s’inspirant de danses techno et autres electro-house, voire disco et bien sûr de l'ancien shuffle. Le lindy hop shuffle est un shuffle faisant davantage référence aux années 1920 – 1930 et diverses danses d’alors (black bottom, shimmy, foxtrot, charleston…) tout en reprenant un style hipster, une élégance des années 1920 remise au goût du jour. Depuis ou en même temps que la réutilisation contemporaine du mot hipster dans la mode, d’autres font leur apparition comme shuffle ou lindy hop, tous empruntés aux États-Unis, du fait de la prédominance américaine d’Internet qui permet de retrouver des documents et usages du passé. La mode et les nouveaux rythmes en général sont un mariage entre une intégration du passé, un mélange d’influences présentes et une création pure. Ils sont souvent en relation avec le pouvoir dominant, même si c'est en opposition. Quand la parole est réprimée, l'expression passe alors par d'autres rythmes, comme ceux du corps, et notamment la danse. La danse est aussi une thérapie, en particulier nécessaire à notre époque où les gens sont souvent assis et courbés sur un écran.

Les rythmes ne comprennent pas que ceux liés aux mouvements les plus visibles des corps ou des sons. Je distingue comme RYTHMES : – Les FORMES avec leurs choix, disposition, harmonie, longueur, largeur, hauteur, épaisseur… en particulier dans les arts comme la sculpture (canon…), la peinture (les traits…), l’architecture, etc. ; – Les MOUVEMENTS comme la danse ; – Les SONS comme la musique ; – Les COULEURS ; – Les LUMIÈRES. Il existe une véritable science des rythmes, comme celle décrite par Platon dans la musique des sphères. L'astrologie fait sans doute partie de celle-ci, et est même peut-être une des plus anciennement élaborées. La plus connue est la musique. Celle sur les couleurs l'est beaucoup moins (voir cet article sur l'harmonie des couleurs dans l'habillement) et encore moins celle sur les lumières.

Ci-dessous, du shuffle à la manière chinoise. On note dans cette vidéo l'omniprésence chaleureuse de la nature. Une autre vidéo ici. La danse est un élément que l'on retrouve sans doute dans toutes les traditions. Elle est très présente en Chine et aussi en Inde, ces deux pays élaborant le long des siècles et des millénaires non seulement de très élégantes danses mais aussi des pratiques alliant la posture, le mouvement et le souffle comme dans les arts martiaux ou le yoga.

 

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Merveilleuses & merveilleux