La Grande Galerie de l'Évolution du Jardin des Plantes (Muséum national d'histoire naturelle) à Paris présente, du 11 février 2015 au 21 mars 2016, l'exposition Sur la piste des grands singes.
Celle-ci nous immerge dans l'univers des grands singes , d'une façon qui intéressera grands et petits, nombre d'éléments éducatifs étant placés à la hauteur des plus jeunes.
Elle est en cinq parties. La première présente les six espèces de grands singes sous l’angle de leurs caractéristiques morphologiques, avec de nombreux animaux naturalisés (on disait autrefois empaillés), ce qui est tout de même morbide. On s'aperçoit que nombre de ceux-ci sont en danger d'extinction. On découvre le Microcèbe mignon, le Galago élégant, le Gibbon à favoris blancs, le Tamarin empereur (qui est tout petit avec de magnifiques moustaches), le Maki vari roux …
La seconde partie se consacre à l'évolution des hominidés, famille de primates dans laquelle se trouve en particulier les grands singes et les humains … sans doute aussi le yéti … Les confrontations des squelettes, notamment des hommes et des singes, permettent de se faire une idée de cette mutation, ou plutôt de la source qui nous est commune.
La troisième section de l'exposition retrace l’histoire des connaissances sur les grands singes depuis le XVIe siècle, soulignant « le rôle majeur que le Muséum a joué dans cette aventure scientifique à travers des pièces remarquables issues de ses collections ». Quelques témoignages anciens sont ici exposés (aussi bien scientifiques que populaires), mais surtout des reproductions. On peut déplorer que beaucoup de ces dernières remplacent les estampes originales, alors que cela aurait été une bonne occasion d'éduquer le regard des enfants à notre patrimoine. Mais l'exposition Singeries au Cabinet d’Histoire permet de découvrir, du 11 février au 11 mai 2015, « les précieuses collections documentaires (vélins, gravures) du Muséum sur les singes. » Je n'ai pas pu la voir encore. D'autres manifestations sont organisées comme une exposition de photographies en accès libre sur les grilles de l’École de Botanique du Jardin des Plantes, du 11 février au 10 mai 2015.
Dans la quatrième portion c'est le plongeon dans la forêt au milieu de singes naturalisés, d'écrans ou 'volent' ces primates majestueusement d'arbre en arbre etc., en suivant le parcours d'explorateurs de cette faune majoritairement pacifique et végétarienne. Ces explorateurs sont les deux commissaires principaux : la primatologue Sabrina Krief et l’ethnologue Serge Bahuchet du Muséum national d’Histoire naturelle où les grands singes font l’objet d’une recherche très active et d’une approche pluridisciplinaire. L’exposition présente leurs toutes dernières découvertes et travaux scientifiques.
L'ambiance chaude et tropicale est subitement abandonnée dans la cinquième partie beaucoup plus froide physiquement, montrant une apocalypse où des hommes polluent, pollution s'étendant toujours, empiétant largement sur la forêt.
On finit en montant un escalier placé sous le squelette immense d'une baleine de la Grande Galerie de l'Évolution. On a l'impression de nager en dessous, ce qui est assez impressionnant.
Je crois que cette exhibition réussit dans ses objectifs principalement didactiques, scientifiques, ludiques et moralisateurs.
Quand j'étais enfant, j'avais une peluche que j'appelais Chita, comme l'amie (sœur de lait) de Tarzan. Plus tard j'ai appris que 'Chita' en sanscrit signifie 'compassion'.



le châtelet d’entrée et les espaces d’exposition temporaires restant ouverts au public. De 2012 à 2014, tous les corps de métiers se sont mobilisés pour rénover le 1 er étage du palais Renaissance et sa majestueuse façade XVI e siècle. Afin de favoriser l’accessibilité du bâtiment, un ascenseur a été installé pour desservir les trois étages du palais et faciliter ainsi l’accès à la spectaculaire salle sous-charpente de 14 mètres de haut, au dernier étage, dès janvier 2015. La muséographie du cabinet AUM est placée sous le signe de la neutralité et de la modularité des espaces. »


ayant imaginé tout un système de placards et autres meubles permettant de contempler ses desseins et peintures comme si on lisait des pages d'un livre. Environ 20 000 œuvres y sont aujourd'hui conservées, dont des centaines de peintures et des milliers de dessins. Qu'on apprécie ou non ses œuvres, il y a trois choses qui m'ont étonné.



Photographie ci-dessus : Lithographie en couleur de Delpech d'après H. Monnier : « Un Café ».
© Article et photographies LM
Et oui, encore un nouvel article sur les crinolines ! Cette fois pour vous présenter cette illustration de la revue Magasin pittoresque de 1845 ayant pour légende : « (Margot distribuant ses paniers. - D'après une estampe de la Bibliothèque royale.) » On le voit la robe à panier ressemble ici à la future 'crinoline cage' inventée vers 1856, qui en est la retranscription au XIXe siècle.
La gaîté d'être ensemble dans les moments quotidiens ne se ressent pas beaucoup dans les rues de Paris en ce début de XXIe siècle où chacun semble vivre en autiste. Un simple sourire face à un regard étonne. Sourions … Évidemment cette ère nucléaire, où la bêtise a à sa disposition des moyens faramineux pour se déployer, n'incline pas à la joie. Mais pourquoi pas ? Après tout, nous n'y sommes pour rien ! Et un sourire est un bon présage … n'est-ce-pas ?
« PARIS ÉLÉGANT. Journal des Modes » « Redingote d'été, Habit à revers, Pantalon plissé de casimir blanc ... » 1838.
Il est vrai que la destruction organisée de ce quartier depuis les Halles n'est pas nouvelle. Il se fait parfois sournoisement, comme pour la partie de la Samaritaine située entre les rues de Rivoli, du Pont Neuf et de la Monnaie (
Dans la seconde moitié du XVIe siècle sont publiés divers ouvrages répertoriant les modes en Europe et dans le monde, avec des gravures souvent accompagnées de textes. Ce sont des documents précieux sur la mode de cette époque.
Au début du XIXe siècle se construisent plusieurs attractions ressemblant aux montagnes russes. J'ai écrit un article sur ce sujet intitulé 
© Article et photographies LM
La place grandissante qu'occupe la langue anglaise dans celle de Molière marque un déclin de la culture française. Préférer un mot anglais à son synonyme français ou à l'invention d'un terme nouveau, témoigne d'un manque d'inspiration, d'esprit créatif … pour dire plus simplement : de poésie. C'est aussi un signe de faiblesse. Prenons le mot 'mode'. Aujourd'hui on le remplace parfois par celui de 'fashion', car la mode française n'a plus la résonance qu'elle possédait, et les gens qui la portaient comme les petits-maîtres.
Le mouvement des enchères sur Internet ne fait que progresser. Aujourd'hui on peut enchérir de chez soi dans les principaux marchés d'objets d'art mondiaux, en différé ou en direct. Voici quelques belles ventes proposées dans le monde ces prochains jours :




Il est rare aujourd’hui de découvrir dans la rue une jolie originalité vestimentaire, une coiffure portée avec art, toutes les petites marques simples de finesse et de singularité, de mouvements frais et esthétiques qui sont autant de sourires. Quand j'en vois, cela me réchauffe le cœur, comme m'allumant une lumière de réjouissance. Ce sont des riens qui sont énormément. Ils fonctionnent en moi comme des interrupteurs qui éclairent mon monde.
© Article et photographies LM
La première église Saint-Séverin à Paris fut érigée après la mort de l'ermite Saint Séverin de Paris, qui vécu au VIe siècle dans la capitale française (vers 540), à l'emplacement où celui-ci priait dans un petit oratoire. Détruite au XIe siècle par les Vikings, elle fut reconstruite au XIIe et régulièrement aménagée. C'est un lieu particulier pour moi. Dans ma jeunesse, un ami me força de tourner une vidéo d'un groupe gothique français. J'ai demandé à l'ecclésiastique en charge de cette église si je pouvais le faire dans le cloître de ce bâtiment sans trop y croire. Il m'a répondu par l'affirmatif. J'ai été toujours très étonné de cela, jusqu'à récemment où j'ai appris que ce lieu était très ouvert aux jeunes et à leurs fantaisies. Pendant les années beatniks, où se trouvaient à deux pas le fameux café Popoff et les librairies gauchistes, quartier alors très à la mode, on dansait dans les caves de l'église. On le faisait sans doute précédemment durant les années zazous et peut-être avant. Ce qui est sûr c'est que ce lieu est particulier … et beau. Une grande partie des peintures murales nécessitent une restauration urgente … mais là-bas c'est magique !
Pas très loin de l'église, j'ai découvert il y a quelques jours, l'
