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Les Gobelins au siècle des Lumières : un âge d’or de la manufacture royale.

PROLONGATION JUSQU'AU 18 JANVIER 2015 !

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02Detail1a300Photographies de dessus et de gauche : « Les Amours des dieux,Vénus et Vulcain d’après François Boucher, 1759. Tapisserie de lice, manufacture des Gobelins. GMTT 205/002. © Mobilier national / I. Bideau. »  

Il y a certains lieux d'expositions parisiens dans lesquels on est rarement déçu et souvent agréablement surpris, voire tout le temps. C'est le cas pour le Musée Maillol, le Grand Palais et la Galerie des Gobelins. Cette dernière propose grâce au Mobilier national, du 8 avril au 27 juillet 2014, une nouvelle exposition intitulée 'Les Gobelins au siècle des Lumières : Un âge d’or de la Manufacture royale'.

AfficheLesGobelinsAuSiecleDesLumieres300Photographie de droite : Affiche de l'exposition.

On peut s'attendre à voir de magnifiques pièces aux merveilleuses couleurs puisque la trentaine de tapisseries présentées, produites au XVIIIe siècle par la Manufacture des Gobelins, « ont été sélectionnées pour leur état de fraîcheur exceptionnel » !

Parmi elles on aura la chance de contempler « des pièces de L'Ancien Testament d'Antoine Coypel, du Nouveau Testament de Jean Jouvenet et Jean Restout, séries rarement montrées, de la fameuse Histoire de Don Quichotte de Charles Coypel, de L’Iliade de Charles Coypel, de L’Histoire d’Esther de Jean-François de Troy, de L’Ambassade turque, de Charles Parrocel, des Chasses de Louis XV de Jean-Baptiste Oudry, de L’Histoire de Thésée de Carle Vanloo et des Amours des dieux de François Boucher. »

« L’exposition montrera également, dans une mise en comparaison inédite avec les tissages, une quarantaine de cartons peints ou d’esquisses, spécialement restaurés pour l’exposition, [...] dont plusieurs cartons d’« alentour » spectaculaires du peintre de fleurs Maurice Jacques. Enfin, des sièges couverts en tapisseries, prêtés par le musée du Louvre, des tableaux en tapisserie et plusieurs documents d’époque (Encyclopédie de Diderot et d’Alembert ; planches gravées des ateliers) viendront compléter cette évocation des Gobelins à leur apogée. »

Un véritable bonheur en perspective pour ceux qui apprécient la somptueuse beauté du XVIIIe siècle français, et le travail de ses peintres et de ses artisans.

Photographies de dessous : « Maurice Jacques. Scènes champêtres. XVIIIe siècle. Modèle de tapisserie. GOB 42/000. © Mobilier national / I. Bideau. »11a-600

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Le trésor de Naples : Les Joyaux de San Gennaro.

Ciboire en pierres précieuses avec croix646Photographies du dessus : « Orfèvre napolitain. Ciboire en pierres précieuses avec croix, 1831. Or, rubis, saphirs, éméraudes, diamants. H.35 ; L.16 cm. Don de Ferdinand II de Bourbon. Naples, Museo del Tesoro di San Gennaro. © Matteo D’Eletto. » 

Photographies du dessous : « Orfèvre napolitain. Ostensoir. 1808. Argent doré et gemmes. H.70 ; L.28,0 cm  Don de Joaquim Murat. Naples, Museo del Tesoro di San Gennaro. © Matteo D’Eletto. » 

Mitre de San Gennaro408Photographies du dessous : « Orfèvre napolitain. Buste de Saint-Joseph avec l'enfant Jésus, 1690. Argent fondu, battu et ciselé, bronze doré et pierres. H.115 ; L.75 ; P.60 cm. Naples, Museo del Tesoro di San Gennaro. © Dialma. »

Saint Joseph565PhotographieSainte Irene300 de gauche : « Carlo Schisano. Sainte Irène, 1733. Argent fondu et ciselé, cuivre doré. 141 x 84 x 60 cm. Naples, Museo del Tesoro di San Gennaro. Copyright : Matteo D’Eletto. »

Photographie de droite : « Domenico De Angelis. Buste de Saint Emidio, 1735. Argent, cuivre doré. H.148 ; L.94 ; P.88 cm. Naples, Museo del Tesoro di San Gennaro. © Matteo D’Eletto. »

Le Musée Maillol présente à partir du 19 mars et jusqu'au 20 juillet 2014 l’exposition Le trésor de Naples : Les Joyaux de San Gennaro.

« Pour la première fois en dehors d’Italie, le trésor de San Gennaro sera présenté dans une exposition exceptionnelle au Musée Maillol à Paris. C’est une des plus grandes collections de joaillerie du monde, comparable aux Joyaux de la couronne de France ou d’Angleterre, mais qui n’appartient ni aux anciennes dynasties régnantes, ni à l’État, ni à l’Église, mais au peuple, aux Napolitains eux-mêmes. »

Saint Emidio300San Gennaro (en latin Januarius, et en français Saint Janvier), est un des plus importants saints patrons de Naples qui conserve ses reliques dans la cathédrale Notre-Dame de l'Assomption. Il serait né dans cette ville vers 270 et mort en martyr en 305 près de Pouzzoles, pendant la grande persécution de Dioclétien. Il serait le descendant de la Gens Januari, une ancienne famille romaine patricienne. Il est en particulier célébré dans la ville le 19 septembre.

« Le 13 janvier 1527 un contrat insolite est établi devant notaire entre le peuple de Naples et le Saint, mort depuis plus de mille deux cents ans. En échange de sa protection contre les éruptions du Vésuve et la peste, les Napolitains s’engagent à constituer et à garder un trésor dans la chapelle qu’ils lui ont construite et dédiée dans la cathédrale. Aujourd’hui ce culte n’a rien perdu de sa vigueur.  »

Ce sont les plus importants chefs-d’œuvre du Trésor de San Gennaro qui sont exposés au Musée Maillol.

Photographies du dessous : « Matteo Treglia. Mitre, 1713. Argent doré, 3326 diamants, 198 émeraudes, 168 rubis. H. 45 cm. Naples, Museo del Tesoro di San Gennaro. Copyright : Matteo D’Eletto. »

Mitre de San Gennaro646Photographies du dessous : « Michele Dato. Collier de San Gennaro, 1679-1879. Dons de Charles III de Bourbon, Marie-Amélie de Saxe, Marie-Caroline d’Autriche, Joseph Napoléon Bonaparte, François Ier de Bourbon, Marie-Christine de Savoie, Victor Emmanuel II de Savoie. Or, argent. Collier supérieur : 901 diamants, 489 rubis, 143 émeraudes. Éléments inférieurs : 916 diamants, 53 émeraudes, 18 rubis, 17 saphirs, 16 grenats. H. 50 ; L. 60 cm. Naples, Museo del Tesoro di San Gennaro. crédit: Matteo D’Eletto. »

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La Beauté du corps dans l'Antiquité grecque

Diadumene300En collaboration avec le British Museum de Londres la Fondation Pierre Gianadda présente du 21 février au 9 juin 2014 à Martigny en Suisse une exposition sur La Beauté du corps dans l'Antiquité grecque. Une bonne occasion de se rappeler les canons de la beauté classique. Le Discobole300

Photographie de gauche : Le Diadumène. Marbre, 50 ap. J.-C. « Statue très connue attribuée au sculpteur grec Polyclète Ve s. av. J.-C. qui représente un jeune athlète ceignant sa tête du bandeau de la victoire « celui qui se ceint du bandeau » aux jeux olympiques de la Grèce antique. Le Diadumène a été trouvé à Vaison en 1862, et acheté par le British Museum. Vaison-la-Romaine est jumelée à Martigny-la-Romaine depuis trente-cinq ans. Ce Diadumène de Vaison-la-Romaine, réalisé en marbre, est la réplique d’une statue célèbre en bronze de l’Antiquité. »

Photographie de droite : Le Discobole. Marbre, période romaine IIe s. apr. J.-C. « Cette statue, célébrissime, devenue un symbole des Grecs de l’Antiquité, représente un athlète – nu, élégant, jeune éternellement -, saisi dans le mouvement qui précède le lancer de son disque. Réalisée au IIe s. ap. J.-C., cette statue de marbre est une copie romaine du bronze original, fondu au Ve s., av. J.-C. par le sulpteur grec Myron, aujourd’hui perdu. »

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Peupler les cieux : Dessins pour les plafonds parisiens au XVIIe siècle.

afondXVIIe300.jpgPhotographie : « Anonyme français ou « le Maître du demi-plafond », Demi-plafond, Paris, musée du Louvre © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle. »

Du 20 février au 19 mai 2014 le musée du Louvre présente dans les salles 20 à 23 de l'aile Sully du 2e étage, une exposition intitulée Peupler les cieux : Dessins pour les plafonds parisiens au XVIIe siècle. Elle est consacrée aux dessins de plafonds des années 1640 aux premières années du XVIIIe siècle à travers quatre-vingts dessins et estampes provenant du fonds du musée du Louvre et de quelques collections parisiennes.

« L’exposition présente les évolutions formelles des décors civils de la capitale au cours du siècle, se penche ensuite sur les relations entre projets dessinés et répertoires gravés, et s’achève par l’évocation de quatre chantiers majeurs : l’hôtel Lambert, le palais Mazarin et les palais du Louvre et des Tuileries sous Louis XIV. »

« Se côtoient ainsi dans les salles d’exposition Sully de rapides recherches griffonnées et des études de figures ; des dessins de présentation au commanditaire et des modèles pour les sous-traitants ou les graveurs ; des projets abandonnés et des relevés avant destruction : autant d’œuvres révélant le rôle central que joue le dessin, de la conception à l’exécution des plafonds, voire à leur connaissance par-delà les siècles. »

« Les dessins réunis à l’occasion de l'exposition couvrent toutes les étapes de la création, depuis la recherche de composition et même de format jusqu’aux modèles détaillés et annotés pour les sous-traitants. Certaines de ces feuilles demeurent la seule connaissance possible de décors aujourd’hui irrémédiablement disparus dans les destructions, d’autres renvoient à des lieux toujours existants, comme le palais de l’Arsenal ou le palais Mazarin, sièges de la Bibliothèque nationale de France. »

« Des chantiers prestigieux mobilisent les plus grands maîtres du temps comme Nicolas Poussin, Eustache Le Sueur, Charles Le Brun, Antoine Coypel ... [...] Sont présentés par exemple des projets de Le Brun pour la Galerie d’Apollon du Louvre ou de Le Sueur pour le Cabinet de l’amour à Lambert (dessin, esquisse peinte et œuvre définitive). »

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Le paysage à Rome entre 1600 et 1650

EtudedArbreLeLorrain300Photographie de gauche : « Claude Gellée dit le Lorrain - Étude d’arbre. »

Photographie de droite :  Cabinet des dessins Jean Bonna.

Les Beaux-arts de Paris présentent au Cabinet des dessins Jean Bonna, du 11 février au 2 mai 2014, une exposition sur Le paysage à Rome entre 1600 et 1650 à partir de nombreux dessins d'artistes internationaux de cette époque.

L'Humanisme et la redécouverte de l'Antique attirent dans la Rome du XVIe siècle une communauté internationale d'artistes qui découvrent non seulement les oeuvres d'art et les monuments anciens dont l'Italie est emplie, mais aussi sa campagne avec sa nature majestueuse, ses sites renommés, ses ruines, sa lumière ... CabinetDesDessinsJeanBonna300Rome devient un parcours obligé dans la carrière de nombre d'artistes européens notamment français. Cela leur permet d'exercer leur art.

Le Cabinet des dessins Jean Bonna possède près de 20 000 dessins, ce qui représente, après celle du musée du Louvre, « la collection la plus prestigieuse tant d’un point de vue quantitatif que qualitatif ».

Les Beaux-arts de Paris sont un des lieux emblématiques du 6ème arrondissement qui garde encore, avec le 7ème, de nombreuses galeries d'art aussi bien contemporain qu'ancien. De plus c'est un bâtiment avec beaucoup de charme où se télescopent plusieurs siècles et générations d'artistes.

Photographie du dessous : « Bartholomeus Breenbergh (1598-1657) -  Vue de Torre di Chia - Plume, encre brune et lavis brun, H. 0,323 ; L. 0,475 m. »BartholomeusBreenbergh443

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Le goût de Diderot : Greuze, Chardin, Falconet, David ...

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DIDEROT-Martini-Detail1-600Photographies du dessus : « Pietro Antonio Martini. Exposition au Salon du Louvre en 1787. Gravure à l’eau forte et au burin, 142,5 x 163 cm. Musée d’art et d’histoire, Genève. © Bibliothèque nationale de France. »  

DIDEROT-Nattier Famille2-300Photographies du dessus : « Jean-Marc Nattier. Jean-Marc Nattier et sa famille, 1730-1762, huile sur toile, 142,5 x 163 cm. Musée national des Châteaux de Versailles et de Trianon, Versailles. © DIDEROT-Chardin Peches300RMN-Grand Palais (château de Versailles) / Gérard Blot. »  

Photographie de gauche : « Jean-Baptiste Siméon Chardin. Le panier de pêches, raisin blanc et noir, avec rafraîchissoir et verre à pied, 1759. huile sur toile, 38,5 x 47 cm. Musée des Beaux-Arts, Rennes. © RMN-Grand Palais (musée des Beaux-Arts de Rennes) / Patrick Merret. »

DIDEROT-Vernet Bergere300Photographie de droite : Claude Joseph Vernet. La bergère des Alpes, après 1770, huile sur toile, 119,5 x 80 cm . Musée des Beaux-Arts, Tours. © Musée des Beaux-Arts, Tours / P. Boyer Montlouis.

Après le musée Fabre de Montpellier, l'exposition Le goût de Diderot : Greuze, Chardin, Falconet, David ... se déplace à la Fondation de l'Hermitage à Lausanne du 7 février au 1er juin 2014. Elle met en lumière la relation qu'entretient Denis Diderot (1713-1784) avec les beaux-arts. C'est un chroniqueur avant la lettre des Salons (expositions temporaires organisées par l’Académie royale de peinture et de sculpture. Voir l'article intitulé 1704 - Le Salon, les Arts et le Roi) qu’il a commentés dans neuf comptes rendus écrits et publiés entre 1759 à 1781 sur commande du baron Grimm, et publiés dans la revue de ce dernier, la Correspondance littéraire. Peintures, sculptures, dessins et gravures de nombreux artistes français de cette époque appréciés du philosophe et provenant de musées du monde entier sont réunis ici.

DIDEROT-Vien300Photographie de gauche : « Joseph Marie Vien. L’Amour fuyant l’esclavage, 1789, huile sur toile, 130 x 160 cm. Musée des Augustins, Toulouse. © Toulouse, musée des Augustins, photo Daniel Martin. »

« Articulée autour de grands ensembles thématiques, l’exposition s’ouvre avec une section consacrée à la culture visuelle de Diderot avant la grande aventure des Salons. Le parcours développe ensuite trois thèmes qui structurent le goût et l’esthétique du philosophe : la question de la vérité en peinture, la poésie de la peinture, et la magie de l’art. A travers la présentation d’œuvres admirées ou décriées par Diderot, la sélection met à l’honneur certains des plus grands artistes du XVIIIe siècle : Chardin, Boucher, Vernet, Falconet, Greuze, Robert, Houdon, David ... »

Photographie suivante : « Charles-André Vanloo. Esquisse pour Les Grâces enchaînées par l’Amour, vers 1763, huile sur toile, 58,4 x 46 cm. Los Angeles County Museum of Art (LACMA), Los Angeles. © Digital Image Museum Associates / LACMA / ART Resource NY / Scala, Florence. » Sur les Grâces voir l'article intitulé De la grâce et de la tenue.DIDEROT-Vanloo300

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Une exposition sur Jean-Marais

ElephantPaname500L'Éléphant Paname, un nouveau lieu près de l'Opéra Garnier consacré aux arts, à la gastronomie et à la danse, présente jusqu'au 16 mars une exposition sur Jean Marais une des figures du cinéma français d'après guerre comme Alain Delon ou Brigitte Bardot.

Photographie ci-dessous : Provenant de La Belle et la Bête, film réalisé par Jean Cocteau (1889-1963), sorti en 1946, dans lequel Jean-Marais (1913-1998) joue le prince charmant changé en Bête.LabelleEtLaBeteDeJeanCocteau300

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Les peintres du paysage provençal (1850-1920).

Affiche300Jusqu'au 14 mars prochain, la ville de Rueil Malmaison présente à l'atelier Grognard une exposition Seyssaud300.jpgsur Les peintres du paysage provençal de 1850 à 1920 avec près d'une centaine de tableaux de l'École de Marseille provenant principalement du Musée Regards de Provence à Marseille et du Musée de l'Annonciade à Saint-Tropez.  

Elle est constituée de quatre chapitres : 'L'École de Marseille 1850-1870', 'Le naturalisme en Provence 1870-1900', 'Les fauves provençaux', et la quatrième partie sur 'L'attrait du Midi' dévoile des exemples de peintres représentatifs de la modernité d'alors qui choisissent le sud de la France pour y trouver la lumière nécessaire à leur art.  

Photographie de gauche : Affiche de l'exposition. 

Photographie de droite : Prise par Tomoé Wada. 

Photographie ci-dessous : « Charles Camoin. Personnage sur le pont de Martigues, 1904 . Huile sur toile, 54 x 81 cm . Collection Fondation Regards de Provence. © Adagp, Paris 2013. » 

Camoin Ch. Personnage sur le pont de Martigues H.D.300Photographies ci-dessous : À gauche - Joseph Garibaldi. Effet d’orage au couchant sur le Vieux-Port, 1914. Huile sur toile, 100 x 122 cm. Collection Fondation Regards de Provence. » À droite - « Henri Person. Barques à la Pouche (Saint-Tropez). Huile sur panneau, 45 x 61 cm. Collection particulière. »  

BateauxPhotographies ci-dessous : À gauche - « Albert Marquet. Le Vieux-Port et le pont transbordeur, 1917. Huile sur toile, 60 x 81 cm. Collection Fondation Regards de Provence. © Adagp, Paris 2013. » À droite - « Théo Van Rysselberghe. Eucalyptus sur la route de Bormes, 1911. Huile sur toile, 54 x 65 cm. Collection Musée de l'Annonciade, Saint-Tropez. © P. S. Azema. » 

BleuPhotographies ci-dessous prises par Tomoé Wada. Je la remercie, ainsi que Saïd pour leur aide. Tomoé m'a permis de créer mon association en acceptant de faire partie du bureau. Quant à Saïd cela fait plus de 10 ans qu'il est un soutien continuel.

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Verres anciens

JCG-MusAD-verres-3982 HD-2-300Photographies du dessus : « Grande aiguière en verre au plomb (cristal) gravée à la roue avec trois scènes mythologiques : Actéon dévoré par ses chiens ; Bacchus, le pied posé sur un léopard, verse le vin dans une coupe tenue par un jeune satyre ; le repos d’Hercule sur la dépouille du lion de Némée ? Angleterre ou Écosse vers 1870. Gravure attribuée à l’atelier Müller-Millar d’Edimbourg. H. 40 cm / Ø du pied 13 cm. » © Jean-Christophe Garcia.

Cet article suit celui intitulé Verres d'usage et d'apparat, de la Renaissance au 19e siècle et présente d'autres verres de cette exposition du Musée des arts décoratifs de Bordeaux qui exhibe jusqu'au 30 mars des verres anciens de la Renaissance au XIXe siècle : « des objets raffinés et fragiles, à couper le souffle de beauté. C’est leur très belle transparence, leur extrême pureté que le collectionneur apprécie tout particulièrement. » « Sont exposés des verres à boire, des verres de mariage, des pièces d’ostentation ou de rares aiguières en verre opalescent, en rubinglass, ce verre rouge intense, ou encore en verre bleu profond. Ces objets nous renvoient à cette culture de la Renaissance où les verres font partie du cérémonial des banquets. Les verres d’usage n’étaient alors apportés à table que lorsque le convive souhaitait boire. Il faut attendre le XIXe siècle pour que le verre devienne un élément primordial du décor de la table. Sont ici réunies quelques cent trente pièces d’exception, qui sont comme autant d’enfants que le collectionneur a souhaité lui-même transporter au musée, refusant ainsi toute prise de risque par un autre. Une sortie qui se montre exceptionnelle, une occasion unique d’admirer ces pièces délicates. » 

JCG-MusAD-verres-4137-HD2-300Photographies  du dessus : « Aiguière dite « en casque » en verre rubis, monture en argent doré. Allemagne, Bohême ou France (B. Perrot) ? XVIIe siècle. H. 16 cm / Ø 10 cm. » © Jean-Christophe Garcia. 

Photographies du dessous : « Verre « à la façon de Lille ». Deuxième moitié du XVIIe siècle. H. 28cm / Ø. 9cm. Verre couvert à jambe composite à trois nœuds creux soufflés, dit « à la façon de Lille », le couvercle avec un nœud creux. Façon de Venise ; Pays-Bas du Sud, milieu du XVIIe siècle. H. 39 cm / Ø 12 cm. » © Jean-Christophe Garcia. 

JCG-MusAD-verres-4291-HD-2-300Photographies du dessous : Détails « Quatre verres à jambe décorés d’ailettes. Venise et façon de Venise, XVIIe siècle. H. max 18 cm. » © Jean-Christophe Garcia. 

JCG-MusAD-verres-4081-HD-2-300Photographies du dessous : « Tazza. Venise, deuxième moitié du XVIe siècle. H. 14,5 cm / Ø 15 cm. » © Jean-Christophe Garcia.JCG-MusAD-verres-3891 HD-2-300

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Tableaux italiens du XVIe siècle au XVIIIe conservés en Bretagne

DeVeroneseACasanova423Jusqu'au 2 mars 2014, le Musée des Beaux-Arts de Rennes  présente une exposition intitulée De Véronèse à Casanova : Parcours italien dans les collection de Bretagne. Elle suit une autre à Quimper (qui s'est finie le 30 septembre 2013), le tout ayant pour objectif de « mettre en valeur et de faire connaître le patrimoine de la Bretagne historique, en exposant les fleurons des collections italiennes des musées de Brest, Dinan, Morlaix, Nantes, Quimper, Rennes, Vannes et ainsi que les plus belles œuvres des églises bretonnes ; soit 80 peintures de tout premier ordre offrant un panorama représentatif de la peinture italienne des XVIe au XVIIIe siècles. »

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Verres d'usage et d'apparat, de la Renaissance au 19e siècle.

VerresPhotographie : Quatre verres à jambes décorées d'ailettes. Venise et façon de Venise. XVIIe siècle. H. max. 180 cm. © Christophe Garcia.

La ville de Bordeaux est connue pour son vin depuis l'Antiquité. Il est logique que son Musée des Arts Décoratifs  fasse une exposition jusqu'au 20 mars 2014 sur les Verres d'usage et d'apparat, de la Renaissance au 19e siècle.

Photographie : © Coupe sur pied à filets verts et bleus - Venise vers 1500. © Christophe Garcia.Coupe

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Jean Cousin père et fils : deux représentants des Beaux-Arts du XVIe siècle français.

EvaPrimaPandora650Le Louvre propose jusqu'au 13 janvier une exposition intitulée : Jean Cousin père et fils : Une famille de peintres au XVIe siècle. Jean Cousin l'Ancien (vers 1490 ou 1500 - après 1560) et son fils Jehan Cousin le Jeune (vers 1522 – 1594) sont deux peintres, graveurs, sculpteurs et décorateurs français de la Renaissance.

EvaPrimaPandoraDetail1-300Voici ce qu'en dit le dossier de presse : « À travers un choix de 60 œuvres, l’exposition est l’occasion de rendre justice à cet artiste protéiforme, figure centrale du maniérisme français. Elle met en lumière l’originalité et l’importance du style de Jean Cousin et cherche à distinguer l’œuvre de Jean Cousin le père de celle de son fils, qui porte le même nom.

L’exposition EvaPrimaPandoraDetail2-300réunit ainsi l’ensemble des œuvres de Cousin dispersées dans les collections du Louvre. Le musée détient en effet les principales pièces de l’artiste en matière de peinture, tapisserie et sculpture. Se sont très généreusement associés à lui le musée d’Ecouen avec son corporalier brodé d’or, le musée de l’Armée avec une garniture de selle récemment identifiée, et les cinq plus grandes bibliothèques parisiennes : la Bibliothèque nationale de France et celle de l’Arsenal, la Bibliothèque de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts, la Bibliothèque Mazarine, la Bibliothèque de l’Institut – pour leurs remarquables collections de dessins, de gravures, de livres imprimés et de partitions. Cinq pièces choisies dans les musées de province – une statue à Chartres, un tableau à Montpellier, deux dessins à Angers et Rennes, un rondel à Dijon, qui est peut-être un témoignage de Cousin lui-même peintre verrier – enrichissent enfin cette manifestation de quelques-uns des nombreux témoignages de l’art de Cousin dont nos provinces peuvent s’enorgueillir.

Un choix d’œuvres de son fils et héritier complète l’image de ce grand inventeur d’un style qui, classique avant la lettre, s’est nourri tout autant du passé cultivé par la Renaissance que des sophistications du maniérisme. »

Photographies : « Jean Cousin, dit le Père, Eva Prima Pandora, XVIe siècle, huile sur bois, 97 x 150 cm. Paris, musée du Louvre. © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Michel Urtado. »

Photographie du dessous : Détail « Jean Cousin Fils, Pan visé par l’Amour archer et Pan poursuivant Syrinx. Paris, musée du Louvre. © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Jean-Gilles Berizzi. »PanetSyrinxDetail400.jpg

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Trésors de manuscrits enluminés

1-1-30011-300Photographies 1-1-Detail2-300.jpgdu dessus, de droite et dernière : « Saint Jean l’évangéliste. Evangiles de Liessies (fragments). 1146, abbaye de Liessies, Hainaut. Peinture a tempera, encre et or sur parchemin. 335 x 240 mm. Avesnes-sur-Helpe, musée de la société archéologique de l’arrondissement d’Avesnes. © Société Archéologique et Historique de l’Arrondissement d’Avesnes. » 

Photographie de gauche : « Initiale S, Ascension de saint Jean l’Évangéliste. Découpée du Laudario della Compagnia di Sant’Agnese ? fragment du Laudario della Compagnia di Sant’Agnese Pacino di Bonaguida, Florence, 1335-1340. Peinture a tempera, encre et or sur parchemin. 101 x 107 mm. Compiègne, musée Antoine Vivenel. © Musée Antoine Vivenel, Compiègne. » 

L’Institut national d’histoire de l’art est à l'initiative d'un projet national de recensement des manuscrits enluminés conservés dans les musées de tout le territoire français. Les premiers résultats de cette enquête se traduisent par trois expositions concomitantes au Musée des Beaux-Arts d’Angers, au Musée des Augustins à Toulouse et au Palais des Beaux-Arts de Lille, chacune pour les régions qui les concernent directement.  

Les photographies présentées ici sont celles de manuscrits de l'exposition au  Palais des Beaux-Arts de Lille.

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La Renaissance et le Rêve : Bosch, Véronèse, Le Greco ...

ZUCCHI-AmouretPsyché650ZUCCHI-Amour&Psyché300Photographies du dessus et à gauche : « Amour et Psyché de Jacopo Zucchi (1589) ». © Exposition 'La Renaissance et le rêve'.

Du Affiche2209 octobre 2013 au 26 janvier 2014 le Musée du Luxembourg nous propose une nouvelle exposition intitulée La Renaissance et le Rêve : Bosch, Véronèse, Le Greco ... présentée auparavant au Palazzo Pitti de Florence du 21 mai au 15 septembre 2013.

« Réunissant près de quatre-vingts œuvres d’artistes illustres de la Renaissance, de Jérôme Bosch à Véronèse, en passant par Dürer ou Le Corrège, l’exposition permet de découvrir cet âge d’or de la représentation du rêve et invite chacun à laisser libres les voies de son imagination et à s’abandonner aux troublantes images du rêve. »

Photographie de dessous : « Le Rêve de Raphaël ou Allégorie de la vie humaine de Jan 1er Bruegel (1595) ». © Exposition  La Renaissance et le rêve.

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2500 mécènes font leur inventaire à Vaux le Vicomte

1302.8MarieMadeleinedeCastille-LeBrun(PhotoAtelier13)300Photographie de gauche : « Portrait allégorique de Marie-Madeleine de Castille (Madame Fouquet), ateliers de Charles Le Brun. » © Association des amis de Vaux-le-Vicomte.

Photographie de droite : « Portrait du Maréchal de Villars, École française du 18ème siècle, à la manière de Hyacinthe Rigaud. » © Association des amis de Vaux-le-Vicomte.

Nicolas Fouquet (1615 – 1680), surintendant des finances du Roi, fait construire le Château de Vaux-le-Vicomte de 1656 à 1661. Cet édifice marque le Grand Goût français du XVIIe siècle. Son propriétaire fait appel aux plus grands artistes de son temps, avec une somptuosité que Louis XIV n'apprécie guère. Pour bâtir son château il débauche Louis Le Vau (1612-1670) nommé peu avant premier architectePORTRAIT-DU-MARECHAL-DE-VILLARS-Vaux-le-Vicomte300 du Roi. Pour les décors il fait appel au peintre Charles Le Brun (1619-1690), fondateur (avec Philippe de Champaigne) de l'Académie royale de peinture (1648). Le jardin  est confié, dès 1653, à André Le Nôtre (1613-1700) contrôleur général des bâtiments du roi (1657). Il semblerait que dans le même temps Louis XIV fait appel aux mêmes pour agrandir le château de Vincennes, puis par la suite pour construire celui de Versailles. Il est difficile de dire lequel de ces deux grands protecteurs des arts que sont Nicolas Fouquet et Louis XIV appuie le premier et avec le plus de force ce nouvel élan artistique ; ce qui est sûr, c'est que le Roi voit rapidement en son surintendant des finances extrêmement riche un rival.

Le Château de Vaux-le-Vicomte est un domaine privé ouvert au public. L'Association des amis de Vaux-le-Vicomte « forte aujourd'hui de 2500 membres, réunit tous ceux qui désirent contribuer à la préservation et à la renommée de ce chef-d'oeuvre de l'architecture et de l'art du jardin du XVIIe siècle : Vaux le Vicomte. » Du 28 septembre au 3 novembre 2013, les plus belles œuvres acquises par cette association depuis sa création il y a trente ans sont exposées à l'oratoire du château de Vaux le Vicomte.
Photographie du dessous : Tapisserie faisant partie d'un ensemble du début du XVIIe siècle relatant l'histoire d'Aminte et de Sylvie, inspirée de la pastorale Aminta, de l'Italien Torquato Tasso (le Tasse), rédigée en 1573. © Association des amis de Vaux-le-Vicomte.TAPISSERIE-AMINTE-ET-SYLVIE-2-500

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Aubusson : Tapisseries des Lumières.

LesnocesdeDaphnisetChloe500.jpgPhotographies du dessus : Les noces de Daphnis et Chloé (détail), Coll. Musée de la tapisserie, Aubusson. Crédits photos : Point-Carré.

La Cité internationale de la tapisserie et de l’art tissé propose jusqu'au 31 octobre 2013 à Aubusson une exposition de splendides tapisseries du XVIIIe siècle de la prestigieuse manufacture de cette ville intitulée Aubusson : Tapisseries des Lumières. Plus de quarante tapisseries de grande qualité sont présentées, accompagnées de dessins, tableaux et objets d’art.

Photographie du dessous : Jeu du 'Cheval fondu'. Carton de Jean-Baptiste Oudry (1686-1755). Atelier François Grellet, Aubusson. La pièce porte la marque FG, vers 1760 - 1770. 224 cm ht x 245 cm l. Collection Hugues Helffer.LeChevalFondu.jpg

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Splendeurs du maniérisme en Flandre, 1500/1575.

0-2ViergesALEnfant2-300Photographies du dessus : À gauche Détail du Cycle de la Vierge. Anonyme flamand. Huile sur bois. Collection privée. © Jacques Quecq d’Henripret. À droite La Sainte Famille dans un intérieur attribué à Pieter  Coecke d'Alost (Aelst, 1502 – Bruxelles, 1550). Huile sur bois de 101 x 72 cm. Louvain, M Museum. © Lukas - Art in Flanders VZW, photo Hugo Maertens.

Photographies du dessous : Détails de peintures représentant la Vierge à l'Enfant. Les deux premières proviennent des oeuvres précédentes. La troisème est attribuée à Pieter Coecke d'Alost (Saint Luc peignant la Vierge - © RMN - Grand Palais / Agence Bulloz). La quatrième est de l'atelier du même auteur (La Vierge à l’Enfant avec l’archange Gabriel - Collection privée © Laurent Mayeux Photographies).

0-2ViergesALEnfant2Details-3000-2ViergesALEnfant2Detailsa-3000-1Photographie de gauche : Détail de Marie Cléophas et Alphée et leurs quatre enfants. Peinture attribuée à Dirck Vellert (1480-1547, actif à Anvers de 1511 à 1547. Huile sur bois de 113 x 39,5 cm. Collection privée. © Jacques Quecq d’Henripret. On note ici la coiffure.

Le Musée départemental de Flandre à Cassel présente encore pour quelques jours, jusqu'au 29 septembre 2013, une exposition intitulée Splendeurs du maniérisme en Flandre, 1500/1575, rassemblant « pour la première fois un ensemble exceptionnel de quatre-vingt-dix chefs d’œuvre » représentatifs de cette école.

« Si le terme « maniera » renvoie par son étymologie à l’Italie, en Flandre, ce style développe un langage artistique aussi original qu’audacieux à travers un univers à la fois extravagant et poétique. Ce goût assumé pour la bizarrerie et une exagération maîtrisée dans les poses est le point d’orgue de la fusion entre le fantastique et la réalité. L’exposition « Splendeurs du maniérisme en Flandre, 1500/1575 » sillonne le foisonnement artistique de ce siècle prolixe, dévoile la pluralité de ses expressions et la diversité de ses genres et styles, que nous ne parvenons toujours pas à classer. »

Photographie du dessous : « Musica », Allégorie de la Musique et de l’Amour de Jan Sanders Van Hermessen (ca.1500  - ca.1556). Huile sur bois de 97 x 108 cm. Collection privée. © Jacques Quecq d’Henripret.

Allégorie de la musiquePhotographies du dessous : Saint Éloi dans son atelier. Huile sur bois anonyme. Collection particulière. © Jacques Quecq d’Henripret. L’évêque de Noyon, Saint-Éloi (v. 588 - 659), est un orfèvre et monnayeur, devenu  ministre des Finances auprès du roi Dagobert Ier. Il est représenté ici pratiquant son métier en habits élégants ce qui doit faire sourire quiconque est rentré dans un atelier d’orfèvre (rarement aussi propre que sur la représentation).

1.SaintEloi2-300Photographie du dessous : Détail de L’Adoration des Mages d'Adriaen Van Overbeke (actif à Anvers entre 1505 et 1530). Huile sur bois de 90 x 73,5 cm. Collection particulière. © Jacques Quecq d’Henripret. Ce détail présente un exemple de manche d’habit du XVIe siècle.1Manche300

Photographies du dessous : Détail de Détail de La Vierge à l’Enfant avec l’archange Gabriel. Huile sur bois de 56 x 42 cm de l'atelier de Pieter Coecke d'Alost. Collection privée. © Laurent Mayeux Photographies.ArchangeGabriel.jpg

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Étrusques : Un hymne à la vie.

ReliefDetail500Photographie du dessus : Détail « Plaque de revêtement architectural décorée en relief, type C. 550-530 avant J.-C. Terre cuite – H. 21 ; l,60 cm – Viterbe, Museo Nazionale Etrusco Rocca Albornoz. © Su concessione della S.B.A.E.M. - Museo Nazionale Etrusco Rocca Albornoz, Viterbo / Fabio Barbieri. »

Le musée Maillol présente du 18 septembre 2013 au 9 février 2014 une exposition consacrée à la raffinée civilisation étrusque intitulée : Étrusques : Un hymne à la vie.

Spécialiste du théâtre antique, j'ai entenu parler de l'influence de la civilisation étrusque sur la romaine et en particulier en ce qui concerne les ludi scaenici (les jeux de scène : musique, danse, ballet, théâtre, mime  …). D'après Tite Live, c'est en 364 avant J.C. que naît le théâtre à Rome. Afin de conjurer une épidémie de peste, on fait venir d’Étrurie des histrions et ses jeux. Le terme même d'histrion désigne un acteur, et plus précisément un mime jouant des pièces, accompagné à la flûte, et sans doute masqué. Le terme est encore utilisé au début du Moyen-âge avant que celui de jongleur (joculatores) le remplace puis de troubadour. Dans tous les cas il s'agit de poésie chantée et mimée de manière théâtrale. Aujourd'hui encore le terme d'histrion a son usage dans la langue française. Les apports de cette civilisation sont nombreux. Je parlerai dans un prochain article de l'origine étrusque du mot 'personne'.

Le musée Maillol nous habitue à de très intéressantes exhibitions toujours tournées vers l'Italie et son rayonnement, avec des thèmes comme le verre de Murano, Pompéi, les Médicis, etc. Encore une fois de très nombreux objets d'époque nous sont présentés : 250 œuvres provenant des plus prestigieuses institutions italiennes et européennes témoins d'aspects de la vie quotidienne de cette civilisation « gaie et cosmopolite » comme le dit le dossier de presse. La religion, l’écriture, les banquets, le sport, la peinture, la sculpture, l’artisanat sont représentés et même son « architecture très caractéristique, éloignée des canons classiques, agrémentée d’importantes décorations en terre cuite rehaussées de couleurs extrêmement vives. » C'est un univers et une époque anciens et sophistiqués qui nous sont apportés à Paris ; un de ces nombreux voyages dans l'espace et le temps que nous offre régulièrement la capitale française grâce notamment à des lieux comme le musée Maillol.

Photographies du dessous : « Tombe du Navire. 470 avant J.-C. Peintures transposées sur toile − H. 2,46 ; L. 4,80 ; l. 3,50 m. Tarquinia, Museo Archeologico Nazionale Tarquiniense. © Su concessione della S.B.A.E.M. - Museo Archeologico Nazionale Tarquiniense, Tarquinia. »FresqueMurale

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Un air de Renaissance : La musique au XVIe siècle.

Zacchia portrait joueur viole detail300Photographies de gauche et de droite :Zacchia portrait joueur viole300 « Paolo Zacchia ; Portrait d’un joueur de viole ; huile sur bois ; 89,1 x 62,5 cm ; Paris, musée du Louvre, département des Peintures ; © Rmn-Grand Palais (musée du Louvre) / Franck Raux.  »

Du 11 septembre 2013 au 6 janvier 2014 le Musée national de la Renaissance du Château d’Écouen propose une exposition intitulée Un air de Renaissance : La musique au XVIe siècle. « Le visiteur pourra découvrir les instruments et les répertoires de cette musique, les conditions matérielles de sa pratique ainsi que son rôle social, symbolique et politique, grâce à une centaine d’œuvres réunies parmi lesquels instruments de musique, partitions et traités ainsi que des tableaux, gravures et dessins ou encore des objets d’art. Le parcours thématique abordera quatre thèmes essentiels pour permettre l'immersion dans la musique de la Renaissance : la musique sacrée, traditions et mutations ; la musique profane et l'essor de la pratique instrumentale ; le retour à l’Antique ; les fastes de Cour : danses, fêtes, entrée royale. »

Photographie du dessous : « Giovanni Antonio Baffo ; Épinette ; Venise, 1570 ; bois doré et marqueté, billes d’ivoire ; 94,5 x 163 x 40 cm ; Écouen, musée national de la Renaissance ; © Rmn-Grand Palais (Musée de la Renaissance, château d’Écouen) / Gérard Blot.  »
Baffo epinette pentagonale400Photographie du dessous : « Italie, Deruta ? Plat : Orphée et Eurydice ; vers 1540 ; faïence polychrome ; Ø 38,5 cm ; Écouen, musée national de la Renaissance ; © RMN-Grand Palais (Musée de la Renaissance, château d’Écouen) / Stéphane Maréchalle. »Cafaggiolo plat Orphee Eurydice CC2-300

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Lumières : Exposition de lustres anciens au Musée Vouland en Avignon

Lustre&Flambeauxaff-voulandA3-HDF300Jusqu’au LustreVerre.jpg« 20 octobre 2013, le Musée Vouland ouvre ses portes au Mathieu Museum. Comme chaque année, le musée organise une exposition d’été consacrée aux Arts Décoratifs à travers les objets d’un collectionneur passionné. Cette année, Gérard Guerre, président de la Fondation Vouland et Eliane Aujard-Catot conservateur du Musée présentent la collection de Régis Mathieu, leur voisin provençal passionné de luminaires. Une vingtaine de lustres éclairent une sélection des chefs-d’œuvre du musée Vouland. Choisis par Régis Mathieu et Philippe Renaud, ces « lumières » retracent une brève histoire du lustre du XVème au XXème siècle, à travers toute l’Europe. »

Photographies du dessous de gauche à droite : 1 - « Lustre flamand du XVème siècle. Bronze doré au feu ». 2 - « D’après le lustre de Jacques Caffieri (1678 - 1755) Bronze doré. Réalisé pour la marquise de Pompadour vers 1750 ». 3 - « Lustre en bronze doré et cristal de roche. France, XVIIIème siècle ». © Photographies du dossier de presse de l'exposition visible ici.3lustres

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Merveilleuses & merveilleux