Articles avec #la toilette catégorie

Artiste peintre en visages

1823TableDeToilettePetiteMaitresse500lm.jpgGravure anglaise datée de 1823 présentant une belle jeune femme se maquillant devant sa table de toilette. Elle met du rouge sur ses joues. La légende « Painting » (« Peignant ») fait référence à de la peinture plus qu'à du maquillage, comme c'est aussi le cas pour les Françaises coquettes.

Cette estampe est intéressante en particulier pour le moment d'intimité choisi et la représentation des sous-vêtements : corset, jupons ...

© Article et photographies LM

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Vermeilleux ! L’argent doré de Strasbourg du XVIe au XIXe siècle.

ToiletteEnVermeil1789420.jpgToiletteEnVermeille1784-420.jpgLa Galerie Kugel à Paris propose jusqu'au 8 novembre 2014 une exposition intitulée VERMEILLEUX ! L’argent doré de Strasbourg du XVIe au XIXe siècle.

Celle-ci présente un ensemble prestigieux de plus d'une centaine de pièces en vermeil de fabrication strasbourgeoise.

Cette exposition « couvre l’essentiel des styles et des formes. » Elle « s’articule autour de deux parties chronologiques : l’influence germanique à la Renaissance et à l’époque Baroque, puis le style français des XVIIIème et XIXème siècles, passant par le style rocaille et le néoclassicisme. »

« Le catalogue accompagnant l’exposition propose une étude scientifique pour chaque pièce ainsi qu’un répertoire exhaustif de tous les orfèvres de Strasbourg de 1540 à la Révolution, constituant ainsi l’ouvrage de référence sur le sujet. »

L'entrée est libre.

Photographie du haut : « Toilette en argent doré de la comtesse Von der Leyen, Strasbourg, 1789, par Johannes Jacob Kirstein et Carl Ludwig Emmerich. © Guillaume Benoit. »

Photographie de gauche : « Toilette en argent doré de la Duchesse de Mecklenburg-Strelitz, Strasbourg, 1784, par Johann Heinrich OERTEL et Gottfried IMLIN. © Hughes Dubois. »

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Miscellanée

 Miroir500NoeudRouge300La maison Aiguieres300Aguttes présente le 18 mars prochain à Neuilly-sur-Seine une belle vente dont le catalogue est visible ici.

Photographie du dessus : « École Bolonaise, vers 1720. Jeune page apportant une lettre. Toile ovale. Porte une annotation sur le châssis : Monsieur le duc de Choiseul. 89 x 71 cm. » La dame est devant une glace, en train de se faire peigner. 

Photographie de gauche : « École Française, vers 1700, entourage de Pierre Mignard. Portrait dit de J. F. Regnard (1647-1709). Cuivre ovale. 8.4 x 6.6 cm. […] Porte une mention au dos du cadre : J. F. Regnard né en 1647 mort en 1709 peint par Pierre Mignard. » À noter la cravate en noeud papillon rouge.

Photographies de droite et ci-après : « Rare paire d'aiguières stylisées en bronze finement ciselé, doré ou patiné ; les panses soulignées d'une frise de palmettes, et amours coiffés de pampres. Les prises en forme de Renommées. Bases à piédouches à palmettes, contre-socles de marbre vert de mer. Attribuée à GALLE. Époque Empire. H : 58 -L : 21 cm. »

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La Galerie des sculptures et des moulages du Château de Versailles

EntreeInterieur2-500PhotographiesInterieur300 : © D. Saulnier. 

Le Parfum300dimanche 2 mars 2014 la Galerie des sculptures et des moulages du Château de Versailles est exceptionnellement ouverture au public. La visite est gratuite. Elle se situe dans la Petite écurie qui « accueille depuis 1970, une collection de moulages d'illustres sculptures antiques appartenant au Musée du Louvre. Ces œuvres d’une grande qualité se distinguent par la présence d’exceptionnels tirages anciens des XVIIe et XVIIIe siècles. À ce magnifique ensemble ont été récemment adjoints, dans le cadre de la campagne de sauvetage des chefs-d’œuvre sculptés des jardins de Louis XIV, des originaux en marbre provenant du Petit Parc de Versailles.  » « Le dimanche 2 mars, l’accès au Château, aux châteaux de Trianon et au Domaine de Marie-Antoinette est également gratuit. »

 

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En préparation

0-A-00DanoisAllemandXVIIe-2Detail-300lm.jpgPhotographie : détail d'une gravure de la fin du XVIIe siècle ou du début du XVIIIe.

Je suis en train d'écrire de nombreux articles afin de former un nouvel ouvrage sur l'élégance, cette fois entièrement composé de matière personnelle, c'est à dire sans les nombreuses références visuelles et textuelles de mes précédents articles. Une première donc que j'espère pouvoir publier ici dès le mois de mars. En attendant je vais présenter les prochaines semaines un peu moins d'articles.

© Article et photographie LM

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Antica Namur : 37e édition.

Du 9 au 17 novembre, Antica Namur réunit en Belgique, pour sa 37e édition, 120 antiquaires principalement belges, néerlandais et français, présentant des objets d'art de toutes les époques, depuis les « antiquités classiques jusqu’à l’art moderne ».

Photographie du dessous : « Étui en or et argent, contenant quatre flacons en cristal taillé. Travail français, circa 1820. © Galerie Véronique Malaise. »5816 Etui-flacons(c)Veronique Malaise300

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Artcurial : Tableaux anciens.

LaToiletteDeVenus370Le 4 octobre 2013, Artcurial présente une belle vente de tableaux et dessins anciens, avec notamment les peintures présentées ici.

Photographie du dessus : « École française du XIXe siècle. Dans le goût de François Boucher. La toilette de Vénus. Huile sur toile. Sans cadre. Hauteur : 96 Largeur : 78 cm. Commentaire : La composition est celle de 'La Toilette de Vénus' de François Boucher datée de 1743 et conservée dans une collection particulière à New York ; une seconde version se trouve aujourd'hui au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg. » © Catalogue Artcurial de la vente du 4 octobre 2013.

Photographies du dessous : « École française vers 1780. Entourage de Michel Garnier. Jeune femme à sa toilette. Huile sur toile. Hauteur : 68 Largeur : 51 cm. » © Catalogue Artcurial de la vente du 4 octobre 2013.

JeunefemmeASaToilette2-300Photographies du dessous : À gauche - « École florentine vers 1600. Suiveur d'Alessandro Allori
Portrait d'Eleonora de Medicis. Huile sur toile. Hauteur : 61 Largeur : 51 cm ». © Catalogue Artcurial de la vente du 4 octobre 2013.
À droite - « École d'Italie du Nord du XVIIIe siècle. Portrait d'une dame de qualité tenant une rose. Huile sur toile de forme ovale, porte une signature 'JM Nattier' à droite, porte une étiquette avec l'inscription 'Mongeaud' au verso. Dans son cadre d'origine en bois doré et sculpté, travail méridionnal du XVIIIe siècle. Hauteur : 86 Largeur : 71 cm ». © Catalogue Artcurial de la vente du 4 octobre 2013.

2Portraits

ViergeALEenfant300Photographie de gauche : « École française du début du XVIIe siècle. Atelier d'Ambroise Dubois La Charité. Huile sur toile (diminuée) (Restaurations anciennes). Hauteur : 117 Largeur : 77 cm. Commentaire : Notre composition est à mettre en rapport avec une représentation de Flore par Ambroise Dubois aujourd'hui conservée au musée national du château de Fontainebleau. » © Catalogue Artcurial de la vente du 4 octobre 2013.
Photographie de droite : « Louis de Boullogne le Jeune Paris, 1654 - 1733. Vénus, l'Hymen et les amours jouant avec un cygne. Huile sur toile (Toile agrandie d'une bande de 5,50 cm à gauche et de 3,50 cm à droite). Sans cadre. Hauteur : 36 Largeur : 45,50 cm. Provenance : Collection particulière du Sud de la France. Commentaire : Le Trianon de Marbre ou Grand Trianon fut construit par Jules Hardouin-Mansart dans les jardins de Versailles en 1687. Il tient son nom de son décor extérieur de marbre rose. Inauguré en 1688, il devint la résidence privée de Louis XIV et de Madame de Maintenon. Son décor intérieur, et notamment la commande des peintures destinées à orner les différentes pièces, constitue l'un des derniers chantiers du règne de Louis XIV. Il se déroula en plusieurs étapes. La décoration de l'aile droite fut commandée en 1688 et dès 1689 étaient placées vingt-sept compositions mythologiques dues aux pinceaux de François Verdier, Gabriel Blanchard, Bon et Louis de Boullogne, René-Antoine Houasse, Charles de La Fosse, Jean Jouvenet, Michel Corneille et Noël Coypel. Des commandes complémentaires ainsi que des modifications de l'emplacement des œuvres suivront, principalement entre 1695 et 1714. Des paysages de Jean Cotelle, Jean-Baptiste Marin et Etienne Allegrain ainsi que des compositions florales par Jean-Baptiste Blin de Fontenay et Antoine Monnoyer vinrent compléter cet ensemble.
LouisDeBoulognea300Le décor de Trianon fut souvent considéré comme annonciateur d'une évolution dans l'histoire de la peinture française : elle marque entre autres le retour à la peinture de chevalet, intégrée dans des boiseries, par opposition aux vastes compositions murales et plafonnantes du Grand Appartement du Roi. Si les peintres sont en grande partie des élèves de Le Brun ayant déjà participé à la décoration de Versailles, les compositions mythologiques qu'ils réalisent pour Trianon présentent une certaine inflexion vers un style gracieux et doux au coloris clair, qui laisse présager les charmantes scènes galantes et mythologiques du XVIIIe siècle.
Cette transition est visible au sein des compositions de Louis II de Boullogne, dont nous présentons ici un modello inédit pour Vénus, L'Hymen et des putti. Le tableau final (fig. 1) et son pendant Vénus et Adonis étaient placés en dessus de porte dans l'antichambre des Jeux de Trianon et appartiennent à la première commande de 1688 (1). Allongée au bord d'un plan d'eau, Vénus se repose entourée de son fils Hymen, qui tient le flambeau nuptial, et d'amours jouant. Notre esquisse, qui date très certainement de 1688, est l'un des rares témoignages des travaux préparatoires à ce décor. Elle présente quelques différences avec la composition finale : l'un des deux putti voletant au-dessus de Vénus sera finalement caché à l'ombre d'un arbre et les trois putti jouant à l'arc au second plan ont disparu. Ils seront remplacés par trois putti se baignant à l'arrière-plan.
Cette charmante composition témoigne du goût affirmé de Louis de Boullogne pour la peinture bolonaise et notamment les délicates pastorales mythologiques de l'Albane, qu'il avait pu admirer tant lors de son séjour en Italie entre 1676 et 1680 que dans les collections royales (2). Le raffinement de cette composition et le modelé délicat des figures constituent une véritable étape entre l'art " masculin " d'un Charles Le Brun et la sensualité des Boucher et Fragonard du XVIIIe siècle.
1. Voir Antoine Schnapper, Tableaux pour le Trianon de marbre, Mouton, 1967 (réed. Paris, 2010)
2. Louis XIV avait notamment acquis quatre tableaux de l'Histoire de Vénus de la collection du duc de Mantoue en 1685 (Paris, Musée du Louvre). © Catalogue Artcurial de la vente du 4 octobre 2013. » © Catalogue Artcurial de la vente du 4 octobre 2013.

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Glanage au fil des prochaines ventes

Viergeespagnole2Photographies du dessus « Vierge couronnée. » Toile de 51 x 35 cm. École espagnole du XVIIème siècle. Vente de Millon & Associés du 26 juin à Drouot – Richelieu (Paris). © Catalogue Millon & Associés.
Photographies du dessous : Portraits de dames en buste attribués à Claude Deruet (Nancy1588 - 1662) ; la première « à la mantille et petit béret noir » avec un nom annoté au dos « Mme Roitin » ; la seconde « à la collerette de dentelle et plumes rouges », « Mme Desbillettes ». Chacune fait à peu près 33 x 27 cm. Vente de la maison Christophe Joron Derem du 28 juin à l'Hôtel Richelieu -Drouot à Paris. © Catalogue Christophe Joron Derem.
2DamesPhotographies du dessous : Enluminure du XVI ème ou XVII ème siècle représentant « Saint Jacques de Compostelle assis, lisant sur le bord du chemin » Cette tempera sur parchemin de 18 x 14,5 cm nous présente un homme dans une attitude méditative. Ses cheveux, son visage et l'ensemble de cette peinture sont dans un style de l'époque de Louis XIII (1601 -1643). Vente aux enchères de la maison Artemisia du lundi 24 juin 2013 à Drouot - Richelieu à Paris : Dessins et tableaux anciens provenant principalement de deux collections italiennes. © Catalogue Artemisia.
SaintJacquesPhotographies du dessous : Biscuit de la manufacture de Sèvres de vers 1775 représentant une dame à sa toilette entourée de son coiffeur, d'un autre homme, de la nourrice de ses enfants présents et d'un chien (de la niche). Il est de Leriche d'après un modèle de Simon Louis Boizot. Vente Thierry De Maigret du 26 juin à l'Hôtel Drouot - Richelieu à Paris. © Catalogue Thierry De Maigret.
DameASaToiletteBiscuit10085DameASaToiletteBiscuit1-300Photographie de gauchegarçon300 : « Portrait de jeune homme en habit ». Toile ovale de 68,5 x 56 cm d'un suiveur de Robert Levrac Tournières (1667 – 1752). École française du XVIIe siècle. Vente de Mathias - Baron Ribeyre & Associés, Farrando Lemoine SVV,du 26 juin à Drouot - Richelieu (Paris). © Catalogue Mathias - Baron Ribeyre & Associés, Farrando Lemoine SVV.
Dame300Photographie de droite : « Jeune femme tenant un masque. » Toile de 97 x 72,5 cm. École française du XVIIIe siècle. Vente de Mathias - Baron Ribeyre & Associés, Farrando Lemoine SVV,du 26 juin à Drouot - Richelieu (Paris). © Catalogue Mathias - Baron Ribeyre & Associés, Farrando Lemoine SVV.
Photographie du dessous : « Portrait d'homme au chapeau haut-de-forme ». Toile signée de Paul Mathey (Paris 1844-1929) de 90 x 71,5 cm. Vente de Mathias - Baron Ribeyre & Associés, Farrando Lemoine SVV,du 26 juin à Drouot - Richelieu (Paris). © Catalogue Mathias - Baron Ribeyre & Associés, Farrando Lemoine SVV. J'ai choisi cette peinture car aujourd'hui c'est la mode pour les hommes de porter la barbe parfois taillée de façon particulière comme ici.XIXeme300

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Corset pour homme et mode masculine de 1828

LaToiletteduFatRecadre500lmPhotographies :LaToiletteduFat300lm Gravure intitulée La toilette du fat. Le texte au dessous est : « Hie … Houp ... Hie … Houp, N'écrasez pas mon polisson ». LaToiletteduFatDetail300lmElle représente un élégant se faisant serrer son corset par deux valets, dont l'un appuie son pied gauche sur les fesses (le polisson) de son maître.  Elle provient du journal « L'Industriel PL [Planche] 39 bis ». Peut-être s'agit-il de la revue L’Industriel de Gérard-Joseph Christian parue de 1826 à 1830. Elle est est signée « V. H. » et datée de 1828.

Comme on le constate sur cette estampe et beaucoup d'autres documents, en 1828 la mode masculine est aux cheveux et perruques moyennement courts et frisés prolongés par des favoris et une moustache. On porte un col très haut (jusqu'à la bouche) autour duquel on noue une cravate qui l'est un peu moins … mais tout de même. Au dessous du gilet on trouve parfois, comme ici, un corset. La redingote, dont la jupe commence un peu au dessus de la taille, a une silhouette conique comme pour celle des femmes. Les manches comprennent les épaules (ce n'est qu'au XXe siècle que la manche de la veste se termine au niveau de l'épaule). Le pantalon est relativement serré, en particulier dans le bas, sans sous-pied et assez court, tenu à la jambe par des boutons. Sur la table on remarque notamment un petit mortier pour le maquillage et un haut porte-perruque.
A cette époque, comme pendant tout le XIXe siècle et le début du XXe, les domestiques sont encore parfois vêtus de l’habit à la française du XVIIIe siècle, composé de l’habit, du gilet et de la culotte, auxquels s'ajoutent des bas, une perruque avec un ruban au dos etc.

© Article et photographies LM

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Objets de toilette Haute époque

La maison Aguttes propose le vendredi 24 mai à Drouot Richelieu (Paris) une belle vente d’objets Haute époque. Voici une sélection en relation avec la toilette. Le catalogue est visible ici. Les textes et photographies proviennent de celui-ci.
MiroirdeToilette300Photographie de gauche : « RARE MIROIR DE TOILETTE OCTOGONAL SUR PIED Laiton doré et verre églomisé H: 34,5 cm - L: 23 cm Suisse - Fin XVIème/Début XVIIème siècle Pied légèrement tordu et lesté au plomb et fente sur la face du miroir Le miroir muni d'un pied existe déjà au Moyen âge (voir la tapisserie de la Dame à la licorne, musée de Cluny, Paris). Posé sur un meuble, il est objet de toilette. Au dix septième siècle, les deux termes vont devenir synonymes: être à son miroir signifie être à sa toilette. Ce superbe miroir repose sur un pied tourné comme un balustre. Ses huit facettes sont arrêtées par une petite moulure qui accroche et renvoie la lumière. Elle délimite l'image réfléchie comme le cadre d'un tableau. Le dos en verre églomisé est somptueux. Le fond, semé d'une myriade de petits points dorés se compose de cartouches imitant la corne brune. Aux angles, la peinture argentée créée des motifs qui servent d'écrin à des chapelets de perles. L'octogone central, d'un rouge profond, rappelle l'écaille, de même que les filets de bordure des formes géométriques. Objet de grande préciosité, le miroir s'intègre au cérémonial de la toilette dans les sociétés raffinées de l'Europe de la Renaissance. Référence: "Miroirs, Galeries et Cabinets de Glaces", Paul Hartmann Editeur ». © Aguttes.
nescessairedetoilette300Photographie de droite : « RARE NECESSAIRE DE TOILETTE Velours sur âme de bois et lacets d'argent Miroir: H: 64 cm - l: 51 cm Coffrets: H: 11,5 cm - L: 28,5 cm - l: 18,5 cm Coffrets: H: 9 cm - L: 16 cm - l: 12,5 cm Plateaux: L: 27,5 cm - l: 19 cm France - XVIIème siècle Usures visibles sur le velours de soie C'est dans une "cassette rouge" que se trouvait enfermé le "petit bassin ovale", les "petits platz", les assiettes, la "soubscoupe", les flacons, flambeaux et tous les objets d'usage journaliers que le surintendant FOUQUET emportait constamment avec lui dans ses déplacements (voir inventaire du château de VAUX 1661). Le mot de "toilette" vient d'une petite toile, très fine, qui au Moyen -âge est employée pour envelopper les vêtements et les protéger des insectes et de la poussière. On y met aussi des objets divers, en particulier ceux dont la femme a besoin pour embellir son visage et ajuster sa coiffure. Les toilettes sont placées chaque soir dans des cassettes de nuit, puis déployées le matin. Cette étoffe luxueuse est déjà appelée ainsi au seizième siècle. Au dix -septième, le sens du mot s'élargit pour définir l'ensemble des objets de la garniture. Cependant, on désigne toujours le même tissu par le nom de "toilette". Ce serait au dix -huitième siècle que le mot de ‘toilette' nomme en plus le meuble sur lequel on place ce qui est nécessaire à se parer. L'ensemble comporte ici un miroir de table, deux coffrets ovales, deux pots à crème, deux petits plateaux. Ils sont gainés de velours pourpre souligné de galons d'argent. LA TOILETTE AU XVIIE SIECLE. Dans la Gravure de Grégoire Huret (Lyon 1606-1670) intitulée "La Veue". Le sujet est une allégorie de la Vue, avec une femme se contemplant devant un miroir. On reconnaît derrière elle sa table de toilette. Dessus est posée une toile doublée sur le pourtour d'un volant en dentelle. Une boîte y est posée avec d'autres objets de toilette. » © Aguttes.
coffretdetoiletteminiature300Photographie de gauche : « COFFRET MINIATURE Argent gravé et doré H: 2,2 cm - L: 6 cm - P: 3,9 cm Allemagne (Augsbourg) - Fin du XVIIème siècle Bon état En forme de coffret de toilette miniaturisé, cette petite boîte de forme rectangulaire repose sur quatre pieds en boules aplaties et ouvre en façade par un petit bouton libérant un ressort. Le dessus et les côtés sont finement gravés de rais de coeur et de guillochis. Son dessous est insculpé du poinçon de la ville d'Augsbourg, de l'orfèvre I L ainsi que d'un zig -zag de contrôle du titre. » © Aguttes.

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L'alcôve

LesSolitairesEnBelleHumeurLeRossignol2detail-1-300lmPhotographie : Les Solitaires en belle humeur. Entretiens Recueillis des Papiers de feu M. le Marquis de M***. (Seconde partie, Paris, 1723). Illustration pleine page : « Le Rossignol ».

L'alcôve est un enfoncement pratiqué dans une chambre pour y placer un lit. Avec la ruelle (voir l'article Les Précieuses et les femmes de lettres) elle est le salon des précieuses et des femmes d'esprit. Le lit lui-même est depuis l'Antiquité jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, c'est à dire jusqu'à la fin de l'aristocratie, un lieu de sociabilité très important. Voir par exemple l'article intitulé Au lit au Moyen-âge.

Comme la ruelle, la table de toilette ou le boudoir (voir l'article Le boudoir), l'alcôve est un des lieux liés à la conversation intime et à la relaxation emprunte des plaisirs de la volupté intellectuelle et sensuelle, voire de la simple jouissance, enfin de ce qu'on appelle la joie, non pas dans son aspect bruyant qui n'est souvent que l'expression de la superficialité, mais dans le voyage intérieur entrepris dans la communion des esprits qui par leur rencontre ouvrent l'un à l'autre des espaces ignorés et précieux, insondables et que pourtant le langage (dans toutes ses formes aussi bien de la parole que du corps ou autres), le raisonnement, la perfection de l'instant et la sensualité donnent à savourer les délices.

L'architecture connaît nombre de ces lieux semi-secrets aussi bien dans les bâtiments que dans les jardins où l'intimité s'exhale. C'est dans l'alcôve que s'élabore les mille et une nuit, que le cercle se rétrécit pour arriver au point d'intimité. On y place le lit avec sa ruelle, ou bien un canapé voluptueux, ou tout autre aménagement souvent agrémenté de tapis, tissus et soieries rendant l'endroit plus douillet, inclinant à la relaxation et à la confidence saine.

De tels lieux ont toujours existé dans l'architecture. Les petites pièces de repli, les enfoncements permettant la méditation sont nombreux dans les bâtisses antiques, de même que dans l'architecture moyenâgeuse qui se prête particulièrement à cela avec ses tourelles. À des époques où le chauffage central est exceptionnel et où les maisons sont de véritables ruches où vivent toute une famille avec parfois de nombreux domestiques, invités, visiteurs … de tels emplacements sont indispensables. Certains banquets antiques se tiennent dans de telles alcôves … et de grandes choses s'y élaborent. Ces espaces invitent à des voyages intérieurs, au partage et à la volupté du moment présent.

© Article et photographie LM

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Le teint en représentation

mortier500Photographies : « Coffret en bois de rose, contenant mortiers à fard et tampons applicateur » de la fin du XVIIIe siècle. © Musées Gadagne.

mortierdetail300Les musées Gadagne à Lyon présentent du 7 février au 10 mars 2013 une exposition « Le teint entre en scène ! » qui fait suite à celle de 2011 intitulée « Lèvres de luxe », toutes deux visant à valoriser l’histoire de l’industrie de la dermato-cosmétologie à Lyon, dans le passé, aujourd’hui et pour le futur. Plus de 200 objets provenant de collections privées sur le maquillage et sa mise en scène sont exhibés.

La relation avec le théâtre que souligne celle-ci n’est pas anodine comme je l’ai écrit dans l’article intitulé Maquillage. Nous sommes dans le domaine de la représentation et de la beauté.

Les objets de toilette en général sont parfois très raffinés avec notamment des « flacons à parfum en cristal enserrés dans des montures en or, flacons à sels en écaille, étuis en vernis Martin, vinaigrettes en émail, flaconniers en bronze ou en céramique, boîtes à mouches en ivoire ou en nacre » …. « Conçus pour la table de toilette ou la poche, voire suspendus en châtelaine ou en pendentif, ces objets, volontiers multifonctionnels, sont de véritables oeuvres d’art exécutées, pour certaines, dans des matériaux précieux et, pour d’autres, grâce à des techniques nouvelles : nécessaires en jaspe vert ou en écaille, flaconniers en galuchat … » Voir aussi l’article intitulé Les Objets de parfums que l'on porte sur soi au XVIIIe siècle. Des boîtes à mouches sont visibles ici

A noter que jusqu’au 5 mai 2013 les musées Gadagne présentent aussi une exposition sur Lyon au XVIIIe siècle

Photographies : « Vinaigrette « papillon » en or et décor émaillé 18ème ». © Musées Gadagne.

papillon500© Article LM

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La femme de chambre et le valet de chambre

lafemmedechambre300lmPhotographies : Assiette du XIXe siècle de Choisy-le-Roi intitulée « La femme de chambre ». La marque au dos indique « P&H » pour « Paillard et Hautin » actifs de 1824 à 1836 semble-t-il : ce qui correspond aussi à l'époque des vêtements du personnage.
Comme je le montrerai dans un prochain article sur le page, le service est une notion importante de l'élégance française et pas du tout dégradante, au contraire. Un bon et beau service est gage de goût. Dans un temps où la toilette est un moment stratégique de la journée (voir article La Toilette d'apparat des XVIIe et XVIIIe siècles), la femme et le valet de chambre ont une importance particulière. Pour le monde extérieur, ils sont les intermédiaires permettant d'accéder à ce moment d'intimité privilégié qu'est la seconde toilette du personnage que l'on souhaite entretenir.
La femme de chambre est le premier miroir de la dame, sa confidente, son amie, sa personne de confiance. Elle fait en sorte que tout soit parfait, que les vêtements soient repassés, propres et en très bon état. Elle accueille les invités de la seconde toilette, règle les affaires qui s'y donnent qui ne sont pas toutes de l'ordre de la coquetterie et de la mode et peuvent concerner l'amour, les affaires et les audiences. Jean-François Féraud écrit dans son Dictionnaire critique de la langue française (Marseille, Mossy 1787-1788) :lafemmedechambredetail300lm « On dit un valet de chambre, et non pas un homme de chambre ; mais on dit, femme de chambre, et non pas fille de chambre ; et quand une Dame en a plusieurs, elle dit, mes femmes, sans ajouter de chambre. » Certaines maisons, et notamment la reine, ont plusieurs femmes de chambre dont celle appelée 'la première femme de chambre'.
L'importance du valet de chambre est similaire à son homologue féminin. Chez le roi et dans la haute aristocratie on distingue le valet de chambre, du premier valet de chambre. du valet de garde-robe, du premier valet de garde-robe. Wikipédia donne une Liste de valets royaux et impériaux. Dans l'article consacré au valet de chambre de Louis XVI Marc-Antoine Thierry de Ville-d'Avray il est écrit que : « Au XVIIIe siècle, la charge de premier valet de chambre n'a rien à voir avec une fonction de domestique. Tout anachronisme gardé, cette tâche s'apparente davantage à celle de chef de cabinet (voire directeur de cabinet sur certains sujets) aujourd'hui. Louis XVI lui accordait toute sa confiance. Pour preuve, Thierry résidait au cœur des petits appartements du Roi, au second étage du corps central, dans un logement donnant sur la cour de marbre, créé à partir du spacieux appartement affecté par louis XV à la Comtesse du Barry. Cette dernière ayant dû quitter le palais versaillais dès le décès de son royal amant. Son voisin direct étant le mentor de Louis XVI : le Comte de Maurepas, qui obtint, l'autre partie de l'appartement de Madame du Barry. Louis XVI avait ainsi accès à tout moment, et discrètement (grâce au secret des petits cabinets intérieurs), à son plus proche collaborateur et à son ministre principal. »

Photographie du dessous : Portrait de Madame Jeanne Campan (1752-1822), première femme de chambre de la reine Marie-Antoinette, surintendante de la maison impériale de la Légion d'honneur, provenant de l'exposition intitulée Les dames de Trianon se déroulant au grand Trianon de Versailles jusqu'au 14 octobre 2012. © RMN-GP (Château de Versailles) / Droits Réservés.

MadameCampan.jpg© Article et photographies (sauf indiqué) LM

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Le boudoir

Les Etrennes mignonnesPhotographie 1 : Double page d'un petit almanach du XVIIIe siècle de 10 x 6 cm, avec sur la page de droite la partition d'une chanson intitulée « Le rideau entr'ouvert » et sur la page de gauche une gravure pour illustrer le mois de janvier avec pour légende : « Les Étrennes réciproques ». La tradition des étrennes que l'on s'échange pour la nouvelle année est suivie ici d'une manière galante : Si les deux protagonistes s'offrent des cadeaux, leur position laisse à penser qu'ils vont faire un peu plus que cela. La scène se passe dans ce qui semble être un boudoir, sur un fauteuil ou un lit surmonté d'un baldaquin, près d'une cheminée et de la statue du dieu Éros. La page de titre de cet ouvrage sans date mais du XVIIIe siècle est ainsi rédigée : « Les Amusements de Paris. Almanach chantant pour les jolies Femmes qui on de la raison, avec Tablettes Économiques. Perte et Gain. Petit secrétaire fidèle et discret. A Paris, Chez le Sr. E. Liez, de l'Hôtel de Coigny Rue Neuve des Petits Champs. »
'Bouder' est un mot d'origine onomatopéique rappelant le renflement des lèvres que l'on forme lorsque l'on dit « bou » ou quand on exprime un certain mécontentement vis-à-vis d'une personne familière ou face à une situation contrariante, en même temps que l'on se replie sur soi-même et que l'on reste muet, voire que l'on évite l'individu ou la chose qui en est la cause.
Le nom de 'boudoir' exprime ce repli. Il s'agit d'un petit cabinet où l'on se retire quand on veut être seul. Uniquement les personnes intimes ou invitées à l'être y sont conviées. C'est un lieu de retraite,  dédié aux plaisirs de la solitude (lecture, écriture, musique, repos, méditation ...), de la conversation et du badinage. Il est généralement placé près de la chambre. C'est un prolongement de la ruelle qui est l'espace près du lit dédié à la conversation ou à la toilette (voir l'article Les Précieuses et les femmes de lettres).
Charles Palissot de Montenoy (1730-1814) décrit ainsi le boudoir dans un de ses poèmes :
« Lieu favorable à l'amoureux mystère,
Et décoré par la main des plaisirs,
Où la beauté cesse d'être sévère,
Où tout l'invite à flatter ses désirs,
Et dont l'aspect, même à la plus austère,
A quelquefois dérobé des soupirs. »
Photographie 2 : Gravure provenant de l'ouvrage de M. de Favre intitulé Les Quatre heures de la toilette des dames, poème érotique en quatre chants ... (Paris, 1779), et dont la description indique : « Un boudoir éclairé d'un jour tendre : Europe y est assise à sa toilette ». Derrière elle les trois Grâces s'occupent de la coiffure de la déesse : l'une lui déploie ses cheveux pour que la seconde y verse une eau de senteur pendant que l'autre choisit des rubans pour ajouter à sa chevelure. Cupidon lui porte son miroir et « des Nymphes admirent avec attention & une curiosité extrême un pot de rouge que tient une d'elles un peu détachée du groupe ». Le dieu Comus semble attendre dans l'ombre avec sa torche pour l'amener à quelques réjouissances prévues sans doute dans la salle à manger. Sa tête est ceinte d'une couronne semblable à celle que portent deux amours au dessus d'Europe. Il a un thyrse (une baguette entourée de feuilles de vigne) : symbole dionysiaque.

Un boudoir éclairé d'un jour tendre© Article et photographies LM

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Maisons anciennes de parfum

LesCannesDeMPBourgetDesParfumsdetail300lmUn parfum très prisé au XVIIIe siècle est l'eau de Cologne, créée en 1709 par un immigré italien : Jean-Marie Farina (Giovanni Maria Farina : 1685-1766) en Allemagne dans la ville du même nom. Cette eau de senteur devient rapidement très célèbre et une référence. Ce n’est qu’à la toute fin du XVIIIe siècle ou au début du XIXe que ce parfum est copié. Des centaines de contrefaçons plus ou moins réussies prennent alors le nom d'eau de Cologne faisant perdre le prestige à la première firme qui garde encore jusque dans les années 1960 une bonne renommée. Aujourd'hui la maison de parfum originale est toujours en activité et la plus ancienne du monde.
En France, c'est avant tout la ville de Grasse, dans le sud est, qui témoigne encore aujourd'hui d'une longue tradition de la parfumerie depuis au moins le XVIIe siècle, encore très vivace aujourd'hui. Mais cela sera l'objet d'un autre article.
A Paris, la première moitié du XXe siècle voit de grands noms de la parfumerie se révéler comme se créent les grands couturiers alors. Leur héritage est encore très présent en France mais aussi dans le monde entier. L'entreprise Guerlain, créée rue de Rivoli à Paris en 1828 par Pierre-François-Pascal Guerlain, reste dans le giron familial jusqu'en 2002, date à laquelle Jean-Paul Guerlain cesse d'assurer la direction de cette prestigieuse maison rachetée en 1994 par le groupe LVMH, incluant ainsi cette marque dans sa branche Parfums et Cosmétiques. Dans la seconde moitié du XXe siècle et au début du XXIe, de nombreuses maisons de parfum anciennes sont rachetées en France par de grands groupes comme Roger & Gallet (fondée en 1862) vendue en 2008 à L'Oréal qui rachète, comme LVMH, plusieurs maisons de couture ayant leur parfum. La boutique Guerlain du 68 avenue des Champs-Elysées créée en 1914 reste jusqu'à il y a peu d'années un des derniers bastions (peut-être le dernier sur la partie haute c'est à dire en dehors des jardins) du bon goût sur cette  avenue. Aujourd'hui les réaménagements intérieurs semblent avoir fait déserter les esprits fins du lieu (le mot étant à entendre dans son sens chimique de vapeur volatile et subtile, et dans celui qui donne une substance délicate et profonde aux choses qui gardent l'imprégnation du parfum d'un savoir). « A d'autres temps d'autres moeurs » comme dit l'adage. Parfois pourtant, aux abords d'une statue, dans un bosquet, au coin d'une rue, près de monuments anciens, dans la forêt, ou dans tant d'autres endroits, des effluves délicates remontent comme des souvenirs, des trésors infinis enfouis en nous qu'une simple et LesCannesDeMPBourgetDesParfumsdetaildetail2300lmlégère impulsion sur l'âme peuvent en révéler des 'secrets'.
Photographies : Illustrations d'après des dessins d'Henri Farge gravés sur bois par  Georges Aubert du chapitre 'Des parfums' du livre d'Eugène Marsan Le Bon Choix de Philinte : Petit Manuel de l'Homme élégant édité à Paris chez Le Divan en 1923. © Photographies LM.

© Article LM

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Objets de toilette

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Régulièrement il est question de toilette dans ce blog. En France, elle a une importance toute particulière. Voici quelques objets du XVIIIe siècle sur ce sujet de la collection Edouard Cochet présentés dans la vente aux enchères de Fraysse & associés du mercredi 9 novembre à l'Hôtel Drouot à Paris.
Premières photographies avec de gauche à droite : 1 - Boule à savon « en porcelaine de Saint-Cloud à décor d'écailles de poisson et d'une fleur à huit pétales au centre. La monture en argent. Maître orfèvre indéterminé. Pour la monture, Paris, 1726-1732. Diamètre: 8,3 cm. » 2 - Boule à savon « en argent. Elle pose sur un piédouche uni comme la partie basse de la demi-sphère. La partie haute à charnière et bouton est repercée d'un fin décor d'enroulements feuillagés et quatre feuilles partant d'une rosace centrale. Gravée d'armoiries surmontées d'une couronne comtale. Maître orfèvre Marien Lemoine, reçu en 1715. Paris, 1732-1733. Poids: 198 g. » 3 et 4 - « Paire de boules à savon et éponge en argent. Elles posent sur un piédouche à contours en dégradé. Le corps est composé de deux parties demi-sphériques délimitées par un jonc et des filets. La boule à éponge est repercée de rosaces et d'enroulements dans la partie haute et sous la bordure dans la partie basse. Gravées au centre, postérieurement, d'armoiries d'alliance. Maître orfèvre François Joubert, reçu en 1749. Paris, 1750. Hauteur: 10 cm - Poids: 472 g. » © Catalogue  Fraysse & associés.
2aiguieresetleurbassin650Photographies avec de gauche à droite : 1 - « Aiguière et son bassin en argent. Elle pose sur un piédouche décoré de rocailles et côtes torses en rappel sur le corps de forme balustre et sur le couvercle. Anse à enroulement, ajourée de feuillages et surmontée d'un escargot. Le bassin est de forme ovale à contours avec une bordure agrémentée de rocailles et d'enroulements sur fond amati. L'ensemble est gravé d'armoiries surmontées d'une couronne de marquis. Maître orfèvre Sauveur Ier Clerc, reçu en 1735. Avignon, vers 1760-1770. Hauteur de l'aiguière:  26,5 cm - Longueur du bassin : 37 cm Poids de l'ensemble : 1 876 g Modèle influencé par les dessins de Pierre Germain. » 2 - «  Aiguière et bassin en argent. Le bassin ovale à contours bordés de filets enrubannés en rappel sur le piédouche de l'aiguière et la bordure du bec verseur. L'ensemble est gravé de roseaux, guirlandes de laurier maintenues par des rubans et branchages feuillagés. L'anse à enroulements est recouverte de roseaux, les attaches rocailles comme la prise du couvercle à charnière (seul une trace incomplète du poinçon de l'orfèvre figure sur le bassin. Dégravée. Monogramme postérieur). Maître orfèvre François Joubert, reçu en 1749. Paris, 1764-1765. Longueur du bassin: 33,5 cm - Hauteur de l'aiguière: 25 cm Poids: 1 849 g. » © Catalogue  Fraysse & associés.
flambeauxetboites650Photographies avec de gauche à droite : 1 - « Paire de petits bougeoirs de toilette en argent. La base ronde à décor de côtes torses et filets en rappel sur l'ombilic le fût et le binet. Les bobèches (sans poinçon) sont unies. La base et les bobèches sont gravées « Duroure ». Maître orfèvre Alexis Loir, reçu en 1733. Paris, 1743-1744. Hauteur: 12 cm - Poids: 587 g Ancienne collection Andrieu. » 2 - « Paire de boîtes de toilette en argent uni. De forme rectangulaire avec un couvercle mobile en dégradé, gravées au centre d'armoiries de la famille Sergent d'Hendecourt. A l'intérieur se trouve une seconde boîte avec un couvercle à glissière. Maître orfèvre Edme Le Graigneur. Saint-Omer, vers 1772. Longueur: 12,1 cm - Largeur: 7,1 cm - Hauteur: 7 cm - Poids: 765 g. » © Catalogue  Fraysse & associés.
potsdetoilette350Photographies avec de gauche à droite : 1 - « Pot en porcelaine de Chantilly, la monture en argent. Il est décoré d'oiseaux et de branchages fleuris et feuillagés inspirés des décors Kakiemon. Le couvercle mobile se termine par trois fleurs de volubilis. La monture en argent décorée de filets. Pour la monture, décharge de Paris 1744-1750. Hauteur: 18,5 cm. » 2 - « Paire de petits pots en porcelaine de chantilly, le couvercle mobile avec une monture en vermeil. De forme cylindrique, elles sont décorées de branchages fleuris et feuillagés accompagnés d'insectes. Le couvercle à légère doucine se termine par une fleur sur une terrasse de trois feuilles. Pour la monture en vermeil, Paris, 1744 - 1750. Diamètre: 5,2 cm - Hauteur: 5,5 cm. » © Catalogue  Fraysse & associés.

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Blog nouvelle formule : Un dictionnaire des petits maîtres de l'élégance française.

dameasatoiletterocailleblanc500lmCommedameasatoiletterocaillemiroira500lm je vous l'ai dit précédemment, le blog de La Mesure de l'Excellence change. Je vais créer une encyclopédie du petit-maître, une sorte de dictionnaire.

Chaque nouvel article reprendra les anciens s'il y en a sur le même thème afin de créer une définition pour chaque type et sujet.

En fonction du temps que j'aurai et des aides extérieures disponibles (pour le moment aucune), je continuerai à écrire des articles sur d'autres horizons : antiquaires, musées, maisons de ventes aux enchères etc.

Photographies : Gravure d'époque XVIIIe siècle (sans doute de la Régence : 1715-1723), représentant une petite maîtresse à sa toilette. © Photographies LM.

© Article LM


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Blog nouvelle formule

Le blog de La Mesure de l'Excellence change. Il se recentre en particulier sur ce que j'appelle les petits-maîtres de la mode. C'est un boudoir à ma mesure : la meilleure des mesures étant de se connaître soi-même et de s'accepter tel-quel.

 

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Merveilleuses & merveilleux