Petit dictionnaire de la novlangue contemporaine: Quatrième partie.

Ci-dessus : Cette affichette contient un condensé du lexique de la novlangue : « violences », « inégalités », « extrême », « extrême droite », « antisémitisme », « sexisme », « hystérie sécuritaire », « homophobie », « danger », « nationalisme », « racisme », « mortel » « combattons ». On puise dans un discours antifasciste primaire afin d’entretenir la guerre et la peur. En même temps on invoque la solidarité (« Solidaires »), alors que tout le reste du discours divise et oppose. La novlangue utilise ce genre de rhétorique d’opposition qui n’est jamais d’un haut niveau intellectuel et qui permet de censurer toute mise en lumière, entretenant l’obscurité et la confusion tout en maintenant dans la grisaille de son vocabulaire toutes velléités de clarté et de lucidité systématiquement embrumées négativement afin de susciter la répulsion.

D’après Diogène Laërce, le philosophe grec antique Ménédème disait de son confrère Bion sans cesse en lutte contre les devins, qu’il égorgeait des cadavres. C’est un peu ce que j’ai l’impression de faire en parlant de novlangue et de ceux qui la véhiculent. Mais il faut tout de même le faire, ne serait-ce que par respect de soi. Et puis, comme je le répète souvent : « Qui se tait est considéré comme consentant » (Qui tacet consentire videtur). Pourtant, en tant que pyrrhonien, et comme le dit Sextus Empiricus dans ses Esquisses pyrrhoniennes, je considère que : « de rien de ce qui sera dit je n’assure que cela est complètement comme je le dis, mais pour chaque chose je fais en en historien-chroniqueur un rapport conformément à ce qui m’apparaît sur le moment. » (d’après la traduction de Pierre Pellegrin, Éditions du Seuil, 1997). « Ce qui apparaît sur le moment » reste très subjectif, et j’en ai d’autant plus conscience qu’en plus chacun subit une multitude de pollutions dont le nombre et la force ne cessent de croître. Déjà que l’être humain est naturellement limité ! Je me dis que moi aussi suis sans doute atteint par la débilité ambiante… et le miroir de ces légumes masqués que je croise quotidiennement ne me rassure pas du tout ! Mais il faut mettre de l’amour dans ce que l’on fait, de l’espoir aussi… et j’incite chacun à trouver son point de douceur et baigner dans la recherche de sagesse… ou même la sagesse !

Dans la novlangue, le mal et le crétinisme sont à l’honneur… J’emploie le mot « honneur » mais ceux qui utilisent cette langue ne savent pas ce que c’est. Le mal y est partout sous de multiples formes : dissimulation, couardise, mensonge, diffamation, manipulation, etc. Il est l’expression de la bêtise. Évidemment, comme je viens de le dire, l’être humain est par essence très limité. Envisagé de manière darwinienne, on pourrait dire qu’il n’est vraiment qu’au commencement de son évolution. Prendre conscience de ses propres limites, est une étape vers davantage de sagesse. Comme le dit l’adage antique : « Connais-toi toi-même » Γνῶθι σαυτόν (Gnauthi seauton) en grec et Nosce te ipsum en latin. La novlangue ne connaît pas ce genre d’humilité. Au contraire, non seulement elle dit aux autres ce qu’ils doivent faire, mais les oblige à suivre. Comme son discours est formaté et ne se remet jamais en question, sa bêtise se voit particulièrement. Comme ceux qui l’utilisent refusent de se regarder dans leur miroir, ils cherchent par tous les moyens de la cacher, allant jusqu’à faire usage de la méchanceté et de la cruauté… avec pour cela la force, qui pour eux est l’ultime preuve de leur supériorité. Elle est comme ce que l’on appelait au Moyen-Âge « une gueule d’enfer ». C’est un peu cela ce que l’on nomme « une société de consommation » : Elle fait consommer et consomme ceux qui consomment. Elle cherche à consommer et consumer tout et tous !

Cet article est donc le quatrième du Petit dictionnaire de la novlangue publié dans ce blog, après 1. celui-ci, 2. celui-ci et 3. celui-ci. Je l’écris, car je me suis rendu compte que la novlangue est très présente dans le service ferroviaire d’Île-de-France. Dans les gares du RER des messages continuels sont distillés dans les hauts parleurs demandant de faire attention aux bagages abandonnés et autres « objets suspects laissés sans surveillance », de les signaler ainsi que les « situations à risques », d’être « vigilant » et même de « signaler les comportements inhabituels » ! Pendant le covid en plus se déversaient (encore au moment où j’écris ces lignes) des messages sur l’obligation du port du masque couvrant la bouche et le nez sous peine d’une amende de 135 € sauf pour boire et manger ce qui n’était même pas admis il y a encore quelques jours, et cela même pour les enfants de plus de six ans. Tout cela n’est pas nouveau, ayant commencé avec les « vigipirates », mais est devenu continuel maintenant et à grosse dose. Non seulement les hauts-parleurs scandent continuellement la peur, la répression et la délation, mais des messages équivalents sont affichés partout.

Ci-dessous : Des photographies que j’ai prises lors d’UN SEUL TRAJET, en ce début du mois de mars !

Non port du masque « une incivilité » qui « peut vite coûter cher ».

 
 
 

On en appelle à toutes les surveillances :

À votre surveillance. « Attentifs ensemble » !…

 
 
 
 

À la surveillance robotisée, avec dans certains endroits des bornes d’alarme à tous les 40 ou 50 mètres…

 
 

À la surveillance vidéo…

 

À la surveillance du personnel et de la police. À la fin de ce voyage, un employé m’ayant remarqué m’a dit qu’il était interdit de prendre des photographies. Pourtant la SNCF est une entreprise publique. De plus elle ne se gêne pas pour filmer tous les usagers. Et les messages que j’ai photographiés sont adressés à tous, non ? Mais Big Brother aime interdire… tout interdire… et de le faire en cachette, sans transparence du tout…

Ci-dessous : Lors d’un autre voyage…

 
 
 
 
 
 

 

Pour finir et compléter le dictionnaire :

ANTISÉMITISME. Mot magique, porte de sortie de bien des situations embarrassantes.

 

ARGENT. Il en est souvent question dans la novlangue. Il y est avant tout envisagé comme un outil de spéculation et qui s’imprime à qui mieux mieux. Il a de moins en moins de matière et progressivement se dématérialise. Le rapport à l’argent est devenu complètement fou. On le voit distribué par les gens au pouvoir à leurs amis les plus riches pendant qu’ils rabotent toutes les prestations et droits sociaux (chômage, retraite, justice, hôpital…). La novlangue met sur le même plan cent euros donné à un chômeur et un milliard alloué par l’État à un milliardaire. Pour les plus riches, l’argent ne se gagne plus, il se fait imprimer. Les faux monnayeurs sont aujourd’hui au gouvernement. Un autre exemple est la manière dont dernièrement nos gouvernants ont dépensé des milliards pour acheter des vaccins, des tests, et entretenir une politique sanitaire suicidaire (confinements…) tout cela pour ne pas aider l’hôpital public et le système de santé français.

CARBONE VERT. Voir OXYMORES.

CONSPIRATIONNISTE. Plu ou moins synonyme de « complotiste ». Voir COMPLOTISTE.

CROISSANCE NÉGATIVE. Voir OXYMORES.

DÉVELOPPEMENT DURABLE. Voir OXYMORES.

ÉCOLOGIE DE PRODUCTION. Voir OXYMORES.

EUPHÉMISMES. La novlangue fait usage de nombreuses distorsions sémantiques et réductions syntaxiques qui appauvrissent la langue afin de limiter un raisonnement trop complexe et/ou critique. Par exemple, l’usage banalisé des euphémismes, qui sont souvent des oxymores (voir OXYMORES) neutralisent la pensée critique. Un euphémisme consiste à utiliser des mots et expressions qui atténuent une réalité choquante ou désagréable, voire qui falsifient des faits négatifs en les faisant passer pour positif. Dans un article du site bienpublic.com daté du 1er avril 2012 et intitulé Parlez-vous la novlangue économique ?, Mme Amanda Mars en donne plusieurs exemples : « N’ayez pas peur, les amis, votre fiche de paie ne sera pas amputée : la Banque centrale européenne propose juste une “DÉVALUATION COMPÉTITIVE DES SALAIRES”. Il faut dire que nous sommes en période de crise, ou plutôt de “SÉVÈRE DÉCÉLÉRATION”, et que les coupes budgétaires – euh, non pardon : je voulais dire les “RÉFORMES” ou les “AJUSTEMENTS” – sont nécessaires. Mais tout n’est pas perdu, le gouvernement n’a pas augmenté l’impôt sur le revenu, il avait promis pendant la campagne électorale qu’il n’y toucherait pas, cette modification de l’impôt n’est qu’une “MAJORATION TEMPORAIRE DE SOLIDARITÉ”. Et si cette période de “croissance économique négative” est plus dure pour les ouvriers que pour les nantis, c’est en raison de l’“IMPACT ASYMÉTRIQUE DE LA CRISE”. Quand les travailleurs viennent grossir les rangs des chômeurs, ce n’est pas parce que leur entreprise les a licenciés, mais parce qu’ils vivent une période de “RATIONALISATION DES SITES” comme, par exemple, après la fusion des Caisses d’épargne (régionales). […] Circonlocutions, périphrases, détours, ambiguïtés, vocabulaire technique incompréhensible, anglicismes inutiles… rien ne nous est épargné. Le procédé est aussi ancien que le pouvoir. La rhétorique fait partie du discours public depuis la nuit des temps, même si la frontière entre un simple embellissement de la réalité et un mensonge éhonté est parfois ténue. L’emploi des euphémismes s’intensifie en temps de crise et cet abus de langage a parfois des effets comiques (voire pathétiques) involontaires. “La guerre des mots a pour effet d’anesthésier les consciences, surtout en période de récession”, souligne Antón Costas, professeur d’économie et de politiques publiques à l’université de Barcelone. “L’euphémisme a pour fonction d’endormir, et c’est justement pour exploiter au mieux cet effet qu’on peut abuser des euphémismes de manière cynique, grotesque et même perverse.” […] Pour Darío Villanueva, secrétaire général de la Real Academia Española, “parler de “CROISSANCE NÉGATIVE” [Voir OXYMORES.] est un comble, c’est une antiphrase absurde. Le poète peut jouer avec les figures de style et évoquer une “solitude habitée” mais parler de croissance négative, c’est se moquer du monde”. Luis de Guindos, le jour de sa prise de fonction comme ministre de l’Économie, le 26 décembre dernier, a fait une première démonstration de sa parfaite maîtrise de la langue de bois. De Guindos a prévenu, sans jamais prononcer le mot “récession”, que l’Espagne allait commencer l’année 2012 avec un “taux de croissance négative” qui allait “déterminer le profil de la période dans laquelle nous allons entrer” qui, évidemment, allait être “relativement décélérée” (sic). Mais que cela ne devrait pas nous empêcher, bien au contraire, dit-il, d’entreprendre l’“agenda des réformes”. […] Les médias ne sont pas non plus épargnés par cette vague d’euphémismes. “Ils sont complètement contaminés. On parle ainsi de “SERVICES DE RENSEIGNEMENTS” et non plus d’espionnage”, dit-il. Il cite aussi le Diario de Burgos, qui titrait en novembre dernier : Les établissements financiers redéfinissent leur présence dans les petits villages. Et il y a peu, la compagnie aérienne Spanair (en faillite) annonçait qu’elle arrêtait son activité par “MANQUE DE VISIBILITÉ FINANCIÈRE” : c’est-à-dire qu’elle n’avait plus d’argent et que personne ne voulait plus lui en prêter. »

FLEXIBILITÉ. Dans la novlangue, être flexible signifie être corvéable à merci.

FOLIE. C'est devenu franchement bizarre. Voir PROGRÈS.

HÉROS. Voir VOLODYMYR ZELENSKY.

HUMILIATION. Le vocabulaire de la novlangue est parfois emprunté au sado-masochisme, et non seulement le vocabulaire mais aussi le discours. On utilise l'humiliation notamment par la stigmatisation ou en créant des contextes avilissants. C'est aussi très humiliant pour les 'réfractaires' de devoir se rabaisser au niveau imposé par l’État actuel. Alors qu'une démocratie digne de ce nom donne les outils à tous ses citoyens pour s'élever, la tyrannie utilise tous les moyens pour les rabaisser, les humilier, leur faire faire des choses dégradantes comme se surveiller les uns les autres, porter des signes de soumission tel le masque médical, sanctionner les 'déviants', passer outre les lois, la morale… La novlangue manipule ce qu'il y a de pire dans l'être humain tout en affichant le contraire.

IDENTITÉ NUMÉRIQUE. Identité virtuelle. Perte d'identité. Voir INFORMATIQUE.

IGNORANCE. La novlangue sait tout ! Elle ne voit l’ignorance que chez les autres. Lors de la crise orchestrée autour du covid on a pu constater la manière dont la novlangue utilise un langage scientifique monopolistique pour mener une politique ressemblant à celle d’une secte. Une des manières récurrentes consiste à confondre intentionnellement cohésion sociale et ignorance. Pour cela on noie l’individu dans un déluge de rhétorique à la « mors-moi le nœud » qui n’admet aucune contradiction. On maintient ainsi la population dans un état d’hébétude, comme on le fait dans une secte. Les religions elles-mêmes utilisent parfois cette novlangue pour prouver ce qu’elles ignorent, par exemple ce qu’est Dieu ou un dieu, ou bien pour montrer que l’ignorance est la preuve de leur démonstration.

 

IMMERGER. Tenter de noyer.

INFORMATIQUE. Informe uniformisation en réalité digitalisée. Perte du 'je' qui se dissout dans le 'nous' qui est le 'ils'.

INFOX. La novlangue chasse les fausses informations afin de faire oublier qu’elle en est la première dispensatrice.

JOB. Dans le monde de la novlangue, ceux qui travaillent représentent une élite. Les autres, soit ils ne travaillent pas, soit ils ont un job. Le job est un petit boulot, un travail précaire, ce qui permet de survivre. C’est une chose impressionnante de voir avec quelle rigueur les divers gouvernements français de ces dernières années ont tués le travail. D’abord on a incité à délocaliser ; on a détruit notre industrie ; puis on a créé les 35 heures et le Revenu minimum d’insertion plutôt que des emplois ; après on a importé massivement une main d’oeuvre bon marché et facilement manipulable ; on détruit progressivement tous les emplois de proximité ; on a favorisé les multinationales plutôt que les entreprises nationales ; et dernièrement sous prétexte de covid, on a détruit la plus grande partie des derniers métiers libéraux et indépendants comme la médecine libérale ou les restaurants et cafés n’appartenant pas à une chaîne, ainsi qu’un des principaux secteurs qui n’était pas encore moribond : le tourisme. Aujourd’hui on ne travaille plus, on brasse du vent. Et il faut voir avec quelle énergie certains, comme la plupart des politiques, en brasse !

L’ÉRADICATEUR. Vladimir Poutine. Voir VOLODYMYR ZELENSKY.

 

LA JOURNÉE DE(S). La mondialisation a inventé les journées commémoratives pour imposer son calendrier doctrinal.

LIBERTÉ SURVEILLÉE. Cet oxymore se comprend pour la libération conditionnelle dans le cadre de mesures pénales, mais lorsqu’il s’agit de promettre la liberté à tous les Français en les surveillant, voire en les enfermant (confinements, couvres-feu…) c’est autre chose. Cela consiste alors à réadapter toute une société, à supprimer certains droits fondamentaux à sa population comme on le fait à un condamné. Comme pour la libération conditionnelle de la personne incarcérée, on invoque le comportement de l’individu, son degré de compréhension et de responsabilisation, son désir d’intégration… Voir OXYMORES.

MONDIALISATION HEUREUSE. Voir OXYMORES.

OXYMORES. Un oxymore est une association de deux mots de sens contraires. Dans la novlangue, cette figure de style permet notamment d’éluder un danger. On dit que l’on rassemble la gauche et la droite pour ne pas dire que l’on veut détruire la politique et l’opposition. Par exemple Macron qui s’est présenté comme un grand rassembleur n’a fait que fracturer davantage la société française. On affirme que la France sort grandit de son adhésion à l’Union européenne alors que dans la réalité on voit tout à fait le contraire. On veut « transformer la démocratie » alors qu’en démocratie c’est normalement le peuple qui décide de ce qu’il souhaite transformer. Les oxymores sont très nombreux dans la novlangue. Voir CARBONE VERT. CROISSANCE NÉGATIVE. DÉVELOPPEMENT DURABLE. ÉCOLOGIE DE PRODUCTION. LIBERTÉ SURVEILLÉE. MONDIALISATION HEUREUSE.

PAIX. Un combat. La novlangue ne connaît pas la paix. Elle entretient continuellement la guerre.

PÉRIL VERT. On parle aussi de KHMER VERT ou de DICTATURE VERTE. Tout ce que touche la novlangue, elle le souille, en particulier ce qui s'inscrit dans une critique de la doctrine en place, systématiquement radicalisée.

PÉRIPHÉRIE. Là où se trouvent les gueux : « la France périphérique », « la banlieue »…

PROGRÈS. Polluer, détruite, faire de l'argent, dominer, avoir le pouvoir, coloniser… Le progrès de la novlangue n'est pas dans la progression mais dans la régression.

RÉFORME. Ce que depuis des dizaines d’années nos gouvernements font… tous de la même manière… de concert…

RÉPUBLIQUE. La République en marche… arrière…

RÉSILIENCE. Soumission.

Ci-dessous : La résilience consiste à supporter les mesures absurdes et suicidaires du gouvernement français lors de la crise orchestrée autour du covid, des sanctions contre la Russie et tout le reste. Il crée une plaie béante qu'il ouvre davantage chaque jour tout en proposant de poser dessus un pansement ridiculement minuscule et bien sûr inefficace. Les « conséquences économiques » ne viennent pas de la guerre en Ukraine ou du covid mais de la manière dont nos gouvernants réagissent : de façons suicidaires, stupides et veules. On note sur la photographie le drapeau français avec une couleur noire, alors que le bleu du drapeau européen est tout a fait visible, de même que celui u costume et de la cravate. Voir l'article ici.

 

SERVICE PUBLIC. Office au service du privé.

START-UP NATION. Il y en a qui toussent ?

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE. L’énergie transite… toujours dans les mêmes mains…

URGENCE. L'urgence est partout dans la novlangue. Durant la crise orchestrée autour du covid on ne parlait que du service des urgences des hôpitaux publics mais pas de prévention, de médecine de proximité, de traitement… Surtout on ne rassure jamais. Face à la guerre en Ukraine on continue d'évoquer l'urgence tout en mettant de l'huile sur le feu. Mettre de l'huile sur le feu est devenu une spécialité macronienne… ainsi que de sortir de l'argent de son chapeau tout en appauvrissant la plupart des Français.

 

VOLODYMYR ZELENSKY. « Héros de la liberté ». C’est ainsi que la revue Le Point du 3 mars 2022 qualifie Volodymyr Zelensky (voir ci-dessous). Rappelons que ce dernier est un acteur qui est passé en 2019 directement du métier de comédien à celui de président d'une Ukraine qui était déjà en guerre, sans avoir aucune expérience politique ; que depuis il a été confronté à plusieurs scandales ; qu’il a laissé la situation s’envenimer dans le Donbass, son pays étant en guerre depuis plus de huit ans (cela n'a pas commencé avec Poutine) ; que son gouvernement s’appuie en partie sur des néo-nazis. ; qu’il veut rattacher son pays à l’Union européenne et à l’OTAN cela n’étant certainement pas la preuve de gages de liberté, etc. Ailleurs on le présente comme un résistant. Il s’agit d’un pur produit mondialiste, un de ses duplicatas, comme Barack Obama, Ursula von der Leyen ou Emmanuel Macron. Le Point suivant du 10 mars 2022 a fait au contraire sa Une sur Vladimir Poutine surnommé pour l’occasion « l’éradicateur ». Voir L’ÉRADICATEUR.

 

La novlangue manque beaucoup de poésie. Malheureusement les opposants au régime qu’elle soutient ont inventé un vocabulaire qui en maque aussi souvent, bien que faisant un effort pour parler un bon français et éviter les anglicismes. Un des problèmes notamment c’est l’utilisation de manière de plus en plus systématique de gros mots. C’est vrai qu’il y a de quoi être énervé… mais tout de même maîtrisons-nous. Il ne s’agit pas de résister, de combattre, mais de se maîtriser le plus possible. Voici quelques-uns de ces mots : ALARMISTE. APARTHEID. BIG PHARMA. COVIDISTE. DÉCROISSANCE. DICTATURE SANITAIRE, EUROPÉISTE. FASCISME. GRAND REMPLACEMENT. INJECTION EXPÉRIMENTALE, MACRONISME. MONDIALISTE. RÉSISTANT. SOUVERAINISTE. TYRANNIE, UBÉRISATION…

Merveilleuses & merveilleux