Alors que l’on demande à Chilon (autour de 600 av. J.-C.) : « En quoi les savants sont-ils différents des ignorants ? », celui-ci répond : « En cela qu’ils sont optimistes. » L’optimisme fait avancer les sciences. De manière générale, l’espoir est un élément primordial chez les êtres humains. Comme le dit le dicton : « L’espoir fait vivre. » Il est médicinal ! Il est important de rassurer, non pas par une sorte de démagogie, en mentant, mais honnêtement, en pleine vérité, parce que rassurer est primordial. Même une personne qui meurt, et encore plus une telle personne, a besoin d’être rassurée. Aujourd’hui on ne fait que paniquer les gens. Et ce sont ceux qui créent la situation qui sont les plus alarmistes. Un médecin n’est pas là pour faire peur mais pour guérir, rassurer, créer un état d’esprit positif qui est important pour s'en sortir. Même lorsque l’on n’arrive pas à guérir, rassurer permet d’avancer vers l’inconnu avec sérénité… Ce qui est inconnu n’étant évidemment pas connu, rien ne sert d’en avoir peur, tout au contraire.
Les premiers grands scientifiques sont des philosophes. Beaucoup de ces derniers essaient d’expliquer le monde, aussi bien dans sa grandeur que dans ses détails, s’intéressant à toutes les sciences : mathématiques, astronomie, botanique, médecine, politique, poésie, grammaire, etc. Cet amour des sciences est une des bases de l’Humanisme. Après l'Antiquité, cela donne l’Époque moderne avec la Renaissance, les Lumières et les Temps technologiques. Au Moyen Âge, la Chrétienté, surtout intéressée par répandre son propre message, ne copie plus les centaines, voire les milliers des livres des philosophes antiques, certains composant plus d'une centaine d'ouvrage ! Par exemple Épicure en écrit plus de trois cents environ ! Au Moyen Âge on observe tout de même des 'renaissances', comme aux Ve, IXe et XIIe siècles, où l'on redécouvre certains auteurs antiques. Et Aristote reste une des bases des sciences du Moyen âge.
Autrefois, les Français sont véritablement passionnés de sciences. J’évoque cela dans la seconde partie de l’article intitulé La beauté de la machine… humaine ? & l'homme science ! Sans doute, est-ce parce que l’on pense suivant l’adage que : Nam sine doctrina vita est quasi mortis imago (« De fait, sans la science, la vie est presque une image de la mort »), d’après cette formule qui figure au troisième livre des Distiques de Dionysius Cato et dans Le Bourgeois gentilhomme de Molière. Jusqu’au XXe siècle, on invente en France dans tous les domaines scientifiques, artistiques, politiques, etc. Rien qu’au XIXe, et seulement dans l’Hexagone, on conçoit la photographie, le cinéma, l’aviation, la machine à coudre, l’ordinateur (voir Joseph Marie Jacquard), la bicyclette et des dizaines d’autres inventions très utilisées de nos jours. Même l’automobile est une invention française, mais du XVIIIe siècle. D’après Philippe Nemo, entre 1800 et 1930, la France est la patrie de la moitié des découvertes techniques et scientifiques dans le monde. Et avant, durant l’époque des Lumières des XVIIe et XVIIIe siècles, les inventions se succèdent également, la France étant le premier pays dans le monde dans ce domaine, ainsi que dans bien d’autres, comme les arts, la politique, etc. C’est sur ce genre d’exploits que les imbéciles qui nous gouvernent depuis quelques années paradent comme des coqs azimutés et décérébrés en sciant la branche sur laquelle ils chantent faux. Et si je m’énerve un peu, c’est qu’ils deviennent vraiment dangereux. Le monde est juste devenu invivable, et il suffit de sortir dans la rue pour s'en rendre compte... du moins c'est vraiment le cas à Paris.
Je ne défends pas pourtant la technologie : Personnellement je n'ai pas de téléphone portable, pas de wifi, pas de voiture, cela fait depuis de nombreuses années que je n'utilise pas de produits chimiques, lave mon linge à la main, cueille une partie de ma nourriture, etc. Je ne bouge plus de l'Île-de-France depuis des années et de la France depuis des décennies. Comme l'écrit Georges Bernanos (1888 - 1948) en 1947 dans La France contre les robots (ouvrage découvert en écoutant Olivier Dard en parler), la technologie démultiplie les travers de la très grande majorité des gens plutôt que leurs bons côtés... les rendant notamment égoïstes, matérialistes. De nos jours la technologie asservit même. Il faut du reste différencier la technologie de la science. Cette dernière est un outil de connaissance, de savoir... et d'optimisme... en y ajoutant bien sûr l'entendement et la sagesse ! Comme le dit Michel de Montaigne (1533 – 1592) : « À quoi sert le savoir, si l’entendement n’y est ? […] Le savoir est un dangereux glaive qui empêche et offense son maître même, s’il est en main faible, et qu’il n’en sache l’usage. » « Quand bien nous pourrions être savant [je laisse l’accord d’origine] du savoir d’autrui, au moins sage ne pouvons nous être que de notre propre sagesse. »
Pour conclure, une réflexion, sous la forme d’une métaphore : J’ai l’impression de voir tous les jours un éléphant passer par un trou de souris sans qu’il y ait de casse. Comment cela est-il possible ? Comment se fait-il que ceux qui nous gouvernent soient aussi lamentables, qu’ils arrivent à martyriser toute une population, à leur faire subir toutes sortes d’humiliations, à leur mentir si grossièrement, à casser absolument tout, à mettre de côté systématiquement la raison, et comment peuvent-ils se comporter de manière complètement folle, sans qu’il n’y ait des dérapages chez eux et ceux qui les suivent, des catastrophes ? Cela est complètement illogique ! Pourtant cela dure depuis des années, et avec les années Macron c’est d’une grosseur et d’une monstruosité que l’on n'aurait jamais imaginées. Pourtant, tous les jours on voit ces azimutés dans les médias, et tous les jours ont voit dans les rues les gens suivre et même devancer leurs injonctions folles. Plus c’est gros, plus ça passe !! Cela ressemble à un miracle à l'envers. Bien sûr, il y aura toujours des gens pour vous expliquer ce qui est… Même si leurs théories ne tiennent pas, au moins ont-ils la certitude des choses qu’ils voient. Mais pour expliquer ce qui ne se passe pas, c’est autre chose !