LIBERTIN(E). DÉCADENT. ÉVAPORÉ(E). EFFÉMINÉ. Pour commencer, j’inclus ici les libertins et libertines car, pour la plupart, ils détournent l'esprit galant raffiné, enjoué et libre afin de masquer et accomplir leurs perversions qui n'ont rien de raffinées, galantes ou amusantes et qui enferment l'esprit et le corps plus qu'ils ne le libèrent. Le libertin est avant tout associé au début du XVIIe siècle et au règne de Louis XIV (1643-1715). On le retrouve après cette période. Tristan L’Hermite (1601-1655) et Charles Sorel (après 1582-1674) qui écrit Les Lois de la galanterie (1644) sont de véritables libertins qui s’affichent comme tels. Dans son livre La mode, ou Caractère de la religion, de la vie, de la conversation, de la solitude, des compliments, des habits et du style du temps (1642), François Grenaille (1616-1680) définit le libertin comme croyant qu’il n’y a rien au-delà des sens. Certains petits-maîtres sont eux-mêmes libertins. Dans ce mot il y a liberté : une indépendance vis-à-vis des règles qui ne s’exerce pas seulement dans le domaine du sexe, mais aussi de la pensée, l’expression et bien d’autres terrains. Dans Les Nuits de Paris (1788-1794), Restif de la Bretonne (1734-1806) utilise souvent ce mot. On dit aussi ‘libertine’ ou ‘fille ‘ bien que ce dernier désigne avant tout une prostituée. Le libertin est vraiment l’acteur de la vie nocturne parisienne du XVIIIe siècle. Il est de toutes les parties fines, et dans tous les lieux où il peut accumuler ses conquêtes : dans les manifestations populaires, les académies (salles de jeux), les billards, les cabarets, les théâtres où se jouent des pièces libertines, certains soupers, bals … enfin dans toutes les distractions qu’offre ce siècle où cet homme (ou cette femme) peut trouver ce qu’il désire. Le décadent est une autre forme de faux élégant. Il y en a différentes sortes dont certaines s’approchent de l’élégance comme ceux qui ne se soucient pas du qu’en-dira-t-on et font à leur convenance en suivant leur liberté. Contrairement à d’autres décadents, cette sorte cultive le bon-goût tout en s’adonnant aux plaisirs fins que d’aucuns considèrent comme mauvais. Elle n’impose rien à quiconque et ne veut recevoir d’ordres de personne. Elle ne s’adonne à aucune bassesse mais paraît décadente dans le miroir du rustre. On utilise parfois le terme d’évaporés pour qualifier certains jeunes gens n’ayant pas les pieds sur terre, pas très ‘futfut’ (futés). « Les évaporées, qui dansent par tout sans violon, qui chantent tout sans dessein, qui parlent de tout sans garantie, et qui répondent à tout sans malice, à ce qu'elles disent. » écrit l’abbé d’Aubignac (1604-1676) dans Histoire du temps ou relation du royaume de coquetterie extraite du dernier voyage des Hollandais aux Indes du levant (1654). Le terme s’emploie au masculin ou au féminin au XVIIe siècle jusque dans la première moitié du XIXe pour des étourdis. C’est surtout au XVIIe qu’il définit aussi un (ou une toujours) extravagant. Enfin il y a l’efféminé. Dans Les Nuits de Paris (1788-1794), Restif de la Bretonne (1734-1806) donne l’exemple d’efféminés « dix fois plus femmes que les femmes ». Il les appelle aussi ‘antiphysiques’. Dans Les Plaisirs des dames (1641), François Grenaille (1616-1680) écrit en parlant des damoiseaux qu’ils sont beaucoup plus efféminés que les femmes.
VIEUX-BEAU OU EX-BEAU. DÉCATI. Le faux élégant ne se reconnaît pas obligatoirement avec facilité quand il est jeune, tout auréolé de sa fraîcheur ; mais il vieillit alors mal. Le jeune beau devient le vieux-beau (Photographie d'une illustration légendée « Le vieux beau » de La Vie élégante datant de 1883). On dit aussi au XIXe siècle ‘ex-beau’. J'ai écrit tout un article sur 'Les vieux beaux' le 14 avril 2008. Les anciens beaux sont parfois appelés des décatis. Albert Millaud (1844-1892) en décrit un dans un chapitre entier (photographies de la première page de celui-ci et d'illustrations) de Physiologies Parisiennes datant de 1886, au cours de tout un chapitre lui étant consacré et dont voici un passage : « Le décati n’est pas un homme qui a vieilli. Vieillir est tout un art. Le décati voudrait être et avoir été. Il a été charmant, délicieux, irrésistible, il veut être encore irrésistible, délicieux, charmant, et n’est que décati. Le décati a eu son heure de gloire dans les dix dernières années de l’Empire ; des petits crévés c’était le roi, comme le roitelet l’est parmi les oiseaux-mouches. Il était plus petit, plus exigu, plus frêle, plus femme que les autres. Il a fait la joie des petits salons de Compiègne et a rencontré d’inoubliables succès dans les boudoirs des beautés de l’époque. S’il avait eu quelque envergure, il se serait transformé et l’âge, en le marquant, ne l’aurait pas détruit. Si, jeune homme, il avait été beau, il serait resté beau, il n’a été qu’extrêmement joli, il n’est plus qu’extrêmement décati. […] Il portait une fine moustache blonde, des cheveux de femme en petits bandeaux bien frisés ; des cils soyeux ombrageaient son regard. […] Il avait un petit déhanchement qui faisait pâmer les jeunes filles et dont raffolaient les beautés mûres. […] Il a gardé son goût pour les costumes trop jeunes, les carreaux voyants, les coupes enfantines, les cols démesurément ouverts […] ».
DÉCAVÉ. MASHER. PSCHUTTEUX. RASTAQUOUÈRE. SNOB. PEDANT. MARIE-CHANTAL. Décavés et mashers sont des hommes de faux chic. On trouve ces appellations dans Modernités de Jean Lorrain (1885) : « Corrects et mis à peindre, en costume gris fer, / Tubés, rasés de près et la peau satinée / Deux par deux, stick en main, toute la matinée, / On les voit faire au Bois les cent pas du masher. / L’un doit à son coiffeur sa moustache d’or clair, / L’autre à son corsetier sa taille boudinée, Le troisième à Guerlain sa peau veloutinée / Et chacun au mépris l’objet dont il est fier. / Vieux beaux, pourvus trop tard de conseils de familles, / Prétentieux chercheurs de beaux-pères rêvés, / De la Concorde au Bois, ce sont les décavés. / Les décavés, dit-on, au fond ce sont des filles, / Filles sous leur fraîcheur de mâles trop lavés, / Comme les filles, las de n’être pas levés. » La définition commune du décavé est très différente. Elle le dépeint comme une personne s’étant ruinée au jeu ou s’étant faite plumer par une femme de mauvaise compagnie. Le pschutteux (photographie) prétend être un élégant sans en être un. Ce mot est usité au XIXe siècle. On lit dans Trop de chic de Gyp (1900) que « le « pschutteux » est à l’homme « chic » ce que la chicorée est au café … ça y ressemble quand on n’y a pas goûté … ». On dit aussi : « les gens pschutt », « un homme pschutt » pour dire de faux chic, prétentieux. Sous le mot de rastaquouère, on désigne au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe, un type de personnage généralement sud américain, affichant un luxe ostentatoire et de mauvais goût, prétendument riche mais souvent un simple escroc (photographie de la première page de Le Journal du 15 juin 1898 représentant un rastaquouère avec comme légende : « Y brille rien, le rasta ! - Oui, mais pourvu qu'il éclaire ! »). Ils ont souvent un fort accent sud-américain. Là aussi, Albert Millaud (1844-1892) occupe tout un chapitre à ce caractère dans Physiologies Parisiennes datant de 1886 (photographie d'une illustration pleine page de ce livre intitulée « Le Rastaquouère à Paris ») : « Encore un Américain, mais du midi. C'est le Marseillais du Nouveau Monde. Il est exubérant, voyant, clinquant, bruyant. Bien que le mot rastaquouère soit appliqué à Paris à tous les exotiques, le vrai, le seul rastaquouère est Brésilien, Chilien, Bolivien, Argentin et Vénézuélien. On trouve en lui de l'Indien, du Caraïbe, du Mohican, de l'Espagnol, du Portugais. Sa figure a le ton du vieux bois, ses cheveux noirs sont luisants et parfumés, sa toilette est criarde et trop riche. Il est constellé de bijoux. Il porte tant de diamants, que ceux-ci finissent par n'avoir plus de valeur. Ils deviennent des bouchons de carafe. Le rastaquouère les exhibe partout, à sa cravate, à sa chemise, à son bras, à tous ses doigts, à sa boutonnière, à son gilet. Du plus loin que vous apercevez le rastaquouère, sa présence vous est signalée par un éclat insupportable et des parfums idem. Diamant et musc. De plus près, il vous absorbe dans un flot de grimaces et un flux de paroles vertigineuses, prononcées avec une sonorité de casserole. Le rastaquouère est généreux et fastueux. Il a une grosse gaieté et il aime le tapage. Le plaisir est son but, sa vie, son rêve. Il y laisse toute sa vigueur et toutes ses plumes. C'est, en définitive, un bon garçon que l'on exploite plus qu'il n'exploite les autres. Le rastaquouère, à force de faste et de magnificence, finit presque toujours dans la peau d'un décavé. ». Cependant, petit à petit l'Amérique devient à la mode, et au début du XXe siècle, de très nombreuses tendances viennent de là, des amériques du sud comme et du nord. Pendant le XIXe siècle, c'est la mode anglaise qui reste prépondérante en France et amène une quantité de nouvelles formes de vrais ou faux dandys. Le terme de snob employé dès le XIXe siècle est emprunté à l’Anglais et suit le goût de ce siècle pour la mode venant d’outre-Manche. C’est une sorte de pédant, lui aussi le résultat d’un aspect de certains petits-maîtres français qui croient que l’élégance ne consiste qu’à en imposer ; et qu’être pédant est la condition sine qua none pour se distinguer de la masse, qui elle non plus, n’est pas toujours très agréable avec le petit-maître (voir les muscadins à la Révolution ...). Un style snob célèbre est Marie-Chantal : un personnage de fiction inventé par Jacques Chazot (1928-1993). Dans Les Carnets de Marie-Chantal de 1956 (photographies de la page de couverture et d'une illustration : « Qu'on ne me dérange pas ! Je hâle. ») Sa description est tout à fait croustillante. C’est l’hebdomadaire Elle qui publie pour la première fois les histoires de cette snob et rend célèbre son auteur le danseur Jacques Chazot qui est aussi à l’origine du film tourné par Claude Chabrol : Marie-Chantal contre docteur Kha (1965). Dans les années soixante, on appelle alors comme cela toute jeune française snob, d’une « férocité » et d’une « inconscience » caractéristique. Mais franchement, j'ai vu vraiment beaucoup plus de férocité et d'inconscience dans le monde contemporain de la fin du XXe siècle et du début du XXIe ou dans certains moments de l'histoire que dans ce livre.
BOURGEOIS. Parmi les faux élégants il y a le bourgeois qui cherche à devenir aristocrate ou à l'imiter. Sa définition change avec le temps. Dans la bouche de la noblesse, et donc surtout avant la Révolution, il a une connotation vulgaire. Par la suite, le ‘bas peuple’ emploie ce terme pour désigner le haut du pavé, ‘le gratin’, la haute bourgeoisie aussi bien que la petite. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, de nombreuses comédies mettent en scène des bourgeois qui cherchent à s’anoblir en épousant une comtesse ou un chevalier comme dans la comédie Le Chevalier à la mode (1687) de Dancourt (1661-1725), auteur qui compose sur les faux élégants, ainsi que sur la mode, les coquettes ... Dans Les Bourgeoises à la mode (1692) il montre que la mode étant un des divertissements favoris des nobles, les bourgeois ambitieux essaient de la suivre, en imitant leurs habits, manières, langage… Dans Les Bourgeoises de qualité (1700) il met en scène des bourgeoises ayant des velléités aristocratiques. Elles veulent épouser un noble ou acheter un titre, sont coquettes dans leurs accoutrements et leurs manières, jouent de l'argent (mais perdent), donnent à souper (« nous aurons les violons, de la musique, un petit concert, le bal, et une espèce d'opéra même ... »), essaient de mettre en scène la passion (« j'avais même dessein qu'il m'enlevât [...] Nous nous serions mariés en cachette, incognito, sous seing-privé, pour éviter les manières bourgeoises. » Les Mots à la mode (photographie) est une « petite comédie » d'Edme Boursault (1638-1701), représentée pour la première fois en 1694, où, comme l’écrit l’auteur dans son ‘Epître’, sont dévoilées « dans leur jour toutes les extravagances de la Mode, & toute l’impertinence des faux Nobles ». Il s’inspire d’un ouvrage publié, en 1692, s'intitulant Des Mots à la mode et des nouvelles façons de parler. Avec des observations sur diverses manières d’agir & de s’exprimer. Et un Discours en vers sur les mêmes matières, par François de Callières (1645-1717) qui le fait suivre en 1693 : Du bon et du mauvais usage dans les manières de s'exprimer, des façons de parler bourgeoises et en quoi elles sont différentes de celles de la Cour. Dans cette comédie, des femmes voulant se départir de leurs « vestiges bourgeois » cherchent à paraître des dames de qualité en usant de mots nouveaux. Un des maris découvre les notes de son épouse et en les lisant se croit ‘cocufié’. Il s’agit des dépenses des derniers habits, coiffures et parures de sa femme qui portent des noms prêtant à confusion. C’est un témoignage intéressant sur la mode à cette époque, du paraître, des extravagances et surtout des situations cocasses dont elle peut être à l’origine. On s’y moque de fournisseurs comme « Monsieur Coquerico, Marchand de Savonnettes » ou « d’un bon Marchand à grande porte cochère, où l’étoffe par aune est d’un écu plus chère ». Voici un extrait : « NANNETTE. Ce qui dans cet Écrit vous paraît des injures sont des noms que l’on donne aux nouvelles parures. Une Robe de Chambre étalée amplement, par certain air d’Enfant qu’elle donne au visage, est nommée Innocente, & c’est du bel usage. Ce Manteau de ma sœur si bien épanoui, en est un. Monsieur JOSSE. Cela est une Innocente ? BABET. Oui. Sont-ce là des Sujets pour vous mettre en colère ? NANNETTE. Voilà la Culebute, & là le Mousquetaire. BABET. Un beau Nœud de brillants dont le Sein est saisi, s’appelle un Boute-en-train, ou bien un Tâtez-y. Et les habiles Gens en Étymologie, trouvent que ces deux mots ont beaucoup d’énergie. NANNETTE. Une longue Cornette, ainsi qu’on nous en voit, d’une Dentelle fine, & d’environ un doigt, est une Jardinière : Et ces Manches galantes laissant voir de beaux bras ont le nom d’Engageantes. BABET. Ce qu’on nomme aujourd’hui Guêpes et Papillons, ce sont les Diamants du bout de nos Poinçons ; qui remuant toujours, & jetant mille flammes, paraissent voltiger dans les cheveux des Dames. NANNETTE. L’homme le plus grossier & l’esprit le plus lourd sait qu’un Laisse-tout-faire est un Tablier fort court : J’en porte un par hasard qui sans aucune glose, exprime de soi-même ingénument la chose. BABET. La coiffure en arrière, & que l’on fait exprès pour laisser de l’oreille entrevoir les attraits, sentant la jeune folle, & la Tête éventée, est ce que par le Monde on appelle Effrontée. NANNETTE. Enfin, la Gourgandine est un riche Corset entrouvert par devant à l’aide d’un Lacet : Et comme il rend la taille & moins belle & moins fine, on a crû lui devoir le nom de Gourgandine. Vous avez pris l’alarme avec trop de chaleur. » La pièce la plus célèbre sur ce sujet est sans aucun doute Le Bourgeois gentilhomme (1670) de Molière (1622-1673). Le bourgeois M. Jourdain, veut adopter les façons d’un noble grâce à son argent. Il commande un nouvel habit, apprend les manières des gens de qualité, les armes, la danse, la musique et la philosophie, autant de choses qui lui paraissent indispensables à sa nouvelle condition de gentilhomme … Il s’ensuit une comédie-ballet truculente. Dans une autre pièce de Molière : George Dandin ou le Mari confondu (1668), c’est un riche paysan qui en échange de sa fortune acquiert un titre de noblesse : « Monsieur de la Dandinière » … Ce ne sont que quelques exemples de textes d’époque sur ce sujet parmi d’autres où le bourgeois est sévèrement égratigné comme dans ce passage de Des Mots à la mode et des nouvelles façons de parler. Avec des observations sur diverses manières d’agir & de s’exprimer (1692) de François de Callières (1645-1717) : « L’Opéra & la Comédie, répondit la Dame, sont devenus des divertissements bourgeois, & on ne les voit presque plus à la Cour. Cela est vrai, reprit la Marquise, & je me suis souvent étonnée comment on abandonne à la bourgeoisie des plaisirs qui ne devraient être destinés que pour les personnes de notre qualité. Je m’étonne encore, ajouta-t-elle, comment on permet aux bourgeoises de s’habiller comme nous ; […] mais elles n’ont jamais les bons airs des femmes de la Cour, quelque soin qu’elles prennent de les copier ; cela ne se sait point mettre, ce sont des airs gauches, de petites manières, & surtout des discours bourgeois, qui les font toujours connaître pour ce qu’elles sont. »
ENDIMANCHÉ. COQ. Et puis il y a toute la série des endimanchés. Depuis sans doute que la messe du dimanche existe, l’endimanché se présente dans sa plus belle tenue pour fêter le jour du repos dominical. L’expression désigne aussi tous les gens qui se mettent sur leur trente-et-un pour sortir dans les endroits de Paris les plus chics comme les Boulevards ou les Champs-Élysées au XIXe siècle alors qu’ils n’ont pas l’habitude d’être aussi bien habillés dans leur quotidien. Cette utilisation est très ancienne puisqu’on trouve déjà sa définition dans la première édition du Dictionnaire de l’Académie française (1694) : « Endimancher, s'endimancher. v. n. p. Mettre ses habits de Dimanche. Terme de raillerie qui se dit d'un Bourgeois, qui a mis ses beaux habits. Il s'est endimanché. ». Cette même édition du Dictionnaire donne la définition du coq : « On appelle figurément, Coq, Celui qui est le principal en quelque endroit, qui s'y fait le plus paraître, soit par son crédit, ou par ses richesses. Il est le coq. Il fait le coq dans cette assemblée, parmi ces gens-là. Il est le coq de son village. C'est un coq de Paroisse. » Le Trésor de la langue française de 1606 publie une définition semblable. La photographie présente un « coq du village » sur une petite chromolithographie publicitaire, de la fin du XIXe siècle. La dernière image de cet article est une autre petite chromolithographie avec un même genre de coq se promenant sur les boulevards à la mode : devant l'Opéra entre le boulevard des Capucines et celui des Italiens. Sa compagne a une cane dans son panier, sans doute pour indiquer qu'il s'agit de provinciaux et aussi pour établir un parallèle humoristique avec les cocottes parisiennes.