L’âge d’or de la bande dessinée belge : La collection du Musée des Beaux-Arts de Liège.

Jusqu'au 4 octobre 2015 le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris nous gratifie d'une exposition (payante) sur L’âge d’or de la bande dessinée belge, entre l’immédiat après-guerre et la fin des années 70.

Cette collection de planches originales de bandes dessinées du Musée des Beaux-Arts de Liège (BAL) a été constituée dans les années 1970, d'après cet article, par des amateurs, dans le projet non réalisé de créer un musée de la BD à Liège. Ces documents ont été oubliés durant vingt ans. Redécouverts au milieu des années 1990 dans les réserves du BAL, ils ont été exposés, avant aujourd'hui, seulement à deux reprises à Liège.

Le support narratif de la BD utilisant en même temps l'écriture et l'image est non seulement intéressant pour l'apprentissage de la langue chez l'enfant mais aussi pour l'adulte qui y trouve notamment un prolongement du rythme de l'écriture à travers les lignes picturales et inversement...

La France est avec la Belgique, le Japon et les États-Unis un des plus importants producteurs de BD (quantité de publications et d'auteurs), chaque pays ayant son style d'édition, la France privilégiant le grand format (C4 = 229 × 324 mm) et la qualité d'impression (papiers, couleurs, reliures...).

La BD se situe aussi dans le large éventail de la production de dessins soutenus par du texte : caricatures, mini-récits etc. Là aussi l'hexagone a une longue tradition dans ces domaines.

Photographie : Détail de L’Astragale de Cassiopée (1976) d'Isabelle Will. Scénario d'André Franquin, Yvan Delporte et Raymond Macherot. Planche n°36. © Copyright Will tous droits de reproduction réservés.

Merveilleuses & merveilleux