Photographies du dessus : « La vue du pont Neuf ou l’embarras de Paris.Vers 1680. Ivoire, peau, gouache. Bielefeld, Deutsches Faechermuseum – Barisch Stiftung. © Martine Beck Coppola. » Exposition Le Siècle d'or de l'éventail, du Roi Soleil à Marie-Antoinette au Musée Cognacq-Jay. Cette peinture est un témoignage remarquable de Paris à la fin du XVIIe siècle car elle repérsente le cœur de la capitale qu'est le Pont-Neuf avec ses échoppes ; ses passants, à pied, en carrosse, en carriole, à cheval ; on y rencontre un lecteur public, un boulanger, des soldats, un vendeur et réparateur de chaussures, un tréteau de théâtre avec Arlequin, un musicien, des galants etc. J'ai choisi de montrer le détail d'un couple d'élégants habillés à la mode de l'époque et un homme portant une cape rouge dans le genre du drapé antique qui survit donc encore à cette époque. Concernant la mode d'alors voir les gravures du Mercure Galant d’octobre 1678 présentées dans cet article.
Jusqu'au 2 mars 2014, le Musée Cognacq-Jay à Paris propose l'exposition Le Siècle d'or de l'éventail, du Roi Soleil à Marie-Antoinette. Y sont présentés 70 éventails fabriqués à Paris au XVIIIe siècle provenant de collections publiques et privées. « Au cours du XVIII siècle, Paris devient ainsi la capitale de cet objet aristocratique et artistique dont les décors suivent la production des peintres à la mode (Boucher, Watteau, Lancret mais aussi Le Brun, Coypel, ou Lemoyne) et participent à la diffusion de l’art français en Europe. » Une occasion aussi de visiter le musée Cognacq-Jay tout entier dédié au XVIIIe siècle.
Photographie de dessous : Détail de l'éventail représentant « Le mariage du dauphin Louis Ferdinand. Détail. Vers 1745. Nacre, papier, gouache. Londres, The Fan Museum. © Martine Beck Coppola. » Une table de toilette est visible sur la gauche.
Photographies ci-dessous : Détails d'un éventail représentant « Les comédiens au bal. Vers 1690-1700. Écaille, peau, gouache. Paris, musée des Arts décoratifs. © Les Arts Décoratifs, Paris / Jean Tholance. »