L'homme consommé

HommeDeCourMaximeVI300lmPhotographie : Maxime VI de L'Homme de Cour de Balthasar Gracian Traduit & Commenté par le Sieur Amelot de La Houssaie … Quatrième Édition revue & corrigée. Paris : Vve Martin, J. Boudot & E. Martin, 1687.

J'ai trouvé la référence à un 'homme consommé' dans le livre L'Homme de cour, traduit de l'espagnol de Balthasar Gracian [1601-1658], par le sieur Amelot de La Houssaie, avec des notes, Paris : Vve Martin et J. Boudot, 1684 (première édition). Le titre original de cet ouvrage est Oraculo manual y arte de prudenci. Amelot de la Houssaye (1634 - 1706) le traduit et l'annote.

L'adjectif  'consommé' peut être utilisé pour désigner ce qui a presque atteint la perfection, qui est arrivé à un très haut degré de pratique dans un art, une science, ou toute autre discipline particulière  ...  On dit : « C'est un courtisan consommé », pour exprimer qu'il a une grande expérience et un savoir-faire accompli à la Cour.

Voici la maxime dont il est question :

« MAXIME VI. L'Homme au comble de sa perfection. Il ne naît pas tout fait ; il se perfectionne de jour en jour dans ses mœurs, & dans son emploi, jusqu'à-ce qu'il arrive enfin au point de consommation. Or l'homme consommé se reconnaît à ces marques : au goût-fin, au discernement, à la solidité du jugement, à la docilité de la volonté, à la circonspection des paroles & des actions. Quelques-uns n'arrivent jamais à ce point, il leur manque toujours je ne sais quoi : & d'autres n'arrivent que tard. »

© Article et photographie LM

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