Photographies du dessus : À gauche : « Modes de Paris. Petit Courrier des Dames. Boulevard des Italiens, N°1. Chapeau Marie Séguin contenu dans un carton haut de 5 centimètres. Robe et Mantelet par la maison Leymerie, r. n. des pts Champs, 36. » « Mess. S. & J. Fuller, 34, Rathbone Pl. Lond. » Planche « 2108 » du « 25 Juin 1945. »
À droite : « Modes de Paris. Petit Courrier des Dames. Boulevard des Italiens, 1. Coiffures des Mns de Cartier. r. Louis-le-Grand, 30. Manteau romain en velours des Mns d'Alexandrine. r. d'Antin, 14. Mantelet taffetas et crèpe. Passementerie de Sorré-Delisle. » « Mess. S. & J. Fuller, 34, Rathbone Pl. London. » Planche « 2227 » (1847).
Je trouve ces deux gravures intéressantes car il semble que dans les années 1845-1847, dans la deuxième partie de la monarchie de juillet (1830-1848), à la fin donc du règne de Louis-Philippe, au sortir du romantisme, du dandysme et des lion(ne)s, et avant les petites-dames, daims et autres biches, l'élégance est à une certaine … je ne trouve pas le mot adéquate … Les vêtements sont amples bien que le corset serre la taille, avec des robes dont la largeur est apportée par de nombreux jupons, des manteaux couvrant tout le corps, des dentelles, rubans, franges, falbalas, colifichets, fleurs, les épaules basses, des cheveux tombant en boucles et des chapeaux ou coiffures prolongeant cet effet, faisant ressembler les femmes à des fleurs qu'on représente souvent à cette période d'une manière anthropomorphe (sous des formes humaines féminines). Les estampes de Les Fleurs animées (1847) de Jean-Jacques Grandville (pseudonyme de Jean Ignace Isidore Gérard : 1803 - 1847) sont célèbres (tome premier de l'édition de 1867 ici). Les fleurs sont un élément très important du vêtement comme je le dis brièvement dans un paragraphe de l'article intitulé Rythmes naturels.
Photographies du dessous : Estampes de Les Fleurs animées du XIXe siècle, avec à gauche le camélia et à droite le myosotis.
© Article et photographies LM