Le Bosquet des Bains d’Apollon

Merveilleuses et merveilleux

Un peu de fraîcheur en ce mois d'août.

Le Bosquet des Bains d’Apollon se trouve dans le domaine du château de Versailles. Voir ici.

Ci-dessus et ci-dessous : Gravure de Jacques Rigaud (1680 – 1754), qui est ici le dessinateur et le graveur. Elle date de vers 1730.

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Ci-dessous : Carte postale du début du XXe siècle.

Merveilleuses et merveilleux
T
(Le petit bouton "Répondre" en haut à droite des messages est inactif chez moi, je signale, il ne se produit rien lorsqu'on passe le pointeur de la souris dessus.)<br /> <br /> D'abord sur les vêtements eux-mêmes !<br /> <br /> En vrai ou bien avec les superbes gros plans proposés dans les ouvrages consacrés au sujet ou encore disponibles sur la toile. Il y a quelques références dans ce domaine, vous devez les connaître je pense. Je ne me lasse pas de contempler les habits d'époque retournés sur l'envers, les points de couture à grands traits des cousettes surchargées de travail... On ne se doute pas à première vue, c'est assez surprenant. Et puis pas de "prêt-à-porter" alors, une allure générale respectée mais chaque vêtement personnalisé et adapté selon les souhaits ou les besoins spécifiques (handicaps parfois) de son propriétaire. Les officiers étaient souvent corsetés comme les femmes sous leur uniforme, pour la parade ; l'art virtuose de la coupe des tailleurs masculins au XVIIIe était réputé, bien plus que les tailleurs pour femmes, dont les robes, malgré les apparences, ne présentaient pas de difficulté particulière (hormis le corset peut-être), tout ça en gros se laçant ou s'épinglant selon les morphologies. On voit assez que la silhouette masculine de référence n'avait rien à voir avec les carrures appréciées de nos jours...<br /> <br /> Mais avec ça, n'allez pas croire, je ne suis pas spécialiste, simple amatrice. D'autres en savent bien plus.
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T
Ah oui, en effet, il faut cliquer carrément et attendre que la page se recharge... Mais tantôt ça s'ouvre en haut, tantôt l'encadré où répondre est en bas, d'où confusion.<br /> <br /> Malheureusement le problème c'est la disponibilité : je n'en ai aucune. Je reviens là sur internet après n'avoir pas eu le loisir - ni même l'envie - d'ouvrir l'ordinateur et de rien consulter une semaine-dix jours d'affilée (ni messagerie, rien, et m'en suis très bien trouvée), puis après un passage en coup de vent bien obligé, encore cinq jours sans, manque de temps, manque de tout... [D'ailleurs ce soir je ne devais pas y revenir, j'ai dû le faire pour chercher d'éventuelles solutions à une situation de crise qui se présente, et je reviens là juste avant de couper, pour ne pas que la journée finisse trop moche...] Je sors épuisée de deux mois de travail non-stop du matin au soir et qui devait impérativement être effectué et c'était la seule occasion pour moi ou jamais (temps maussade aidant) ; tous les livres dont j'avais commencé la lecture il y a deux mois de ça n'ont pas avancé, restés en rade et ça m'énerve assez... J'aimerais pouvoir lire ! Je suis à bout. Et en ce début septembre, certaine personne de retour me mène la vie dure pour ne rien arranger. Sans parler de tout ce qui pèse autour. Je n'en peux plus, j'ai besoin de souffler.<br /> Votre projet est intéressant mais je suis mal disposée à quoi que ce soit, et la dernière personne à qui demander ce service, je vous assure. Franchement, je ne peux pas. Un commentaire ici de temps à autre en guise de salutation c'est le seul effort que je peux encore me permettre. J'espère que vous pourrez trouver quelqu'un de ressource et compétent pour cela.
L
Quand je clique sur « répondre » il faut ensuite que je descende en dessous du ou des commentaires pour voir l’emplacement dédié à la réponse. Est-ce que cela fonctionne aussi comme cela pour vous ?<br /> Je trouve que vous parlez merveilleusement des habits du XVIIIe siècle, et mon blog, je le répète, vous est toujours ouvert pour des articles sur ce sujet… On peut aussi choisir l'aspect 'entretien', avec des questions que je vous envoie. Et je pourrais utiliser ce que vous dites déjà dans ce commentaire et un autre de cet article.<br /> Comme vous semblez apprécier de me lire comme je goûte de le faire à votre égard, et comme je sais maintenant que nous avons beaucoup de points en commun tel celui d’aimer la nature (dont les mûres bien juteuses !), je me permets de vous demander si vous seriez d’accord pour relire les pdf d’un livre que je suis en train d’écrire sur la cueillette de plantes sauvages en Île-de-France. Bien sûr, celles autour de Dinan (où je crois que vous vivez, n’est-il-pas?) sont un peu différentes, mais cela me serait d’une grande aide, car je n’ai jamais été très assuré dans mon orthographe et suis extrêmement distrait. Si vous êtes d’accord pour cela, écrivez-moi à richardlemenn@hotmail.fr<br /> Et encore merci pour vos commentaires qui me sont précieux.
T
Je reviens prendre un peu de fraîcheur par ici, maintenant que nous frôlons les 30° par chez moi, pour la première fois depuis deux ou trois jours en juin, tellement isolés cette saison que ç'en est assommant quand ça se produit soudain sur des organismes peu préparés.<br /> <br /> Fin juin pluvieux, juillet humide, août sec, ces deux derniers frisquets, un seul jour chacun avec 25-26°, et encore, au cœur de l'après-midi après dissipation des nuages et apparition du soleil passé midi/14h. Le reste du temps 17/21° au meilleur sur deux mois. Je me réveillais certains matins avec un début de mal de gorge ; souvent tentée de mettre le chauffage en plein août, et obligée quelques fois dans la salle d'eau le temps de la toilette ; à deux doigts de passer un pull fin à col roulé... Pas chaud à l'intérieur malgré mes efforts pour emmagasiner le moindre rayon de soleil étouffé par les nuages. Il y a un juste milieu pour cette période entre le 17/21° - avec des pointes à 22° passant pour de la grosse chaleur - et les 28/38° constants essuyés ces dernières années, je trouve. 23/26° de moyenne ça me convient, c'est idéal.<br /> Mais ces températures inhabituelles m'ont aussi permis d'abattre un travail que je n'aurais pu effectuer sinon, en "temps normal" à cette époque de l'année. Tout est en ordre.<br /> <br /> Robes volantes oui, mais corps à baleines toujours de rigueur en-dessous. Et, vous le savez, les habits masculins étaient baleinés aussi, avec les basques empesées de toile cirée pour leur garder leur forme ample et virevoltante, du moins durant le premier XVIIIe. C'est que les corps de chair étaient habitués dès l'enfance à être tenus. On l'oublie, en déclarant des choses du genre : "Paul Poiret libère la femme du corset en 1907", que ce n'était valable que pour une poignée de citadines d'avant-garde, et pas du tout représentatif du vécu au quotidien du reste des femmes. Quand on voit encore les espèces de "gaines" carapaces de l'entre-deux-guerres qui sévissaient des aisselles aux hanches... Ma grand-mère maternelle née juste après 1900 et issue des classes laborieuses n'a jamais pu vraiment s'en défaire (j'en ai vues dans ses affaires), et ma mère née pendant la dernière guerre a porté des corselets d'enfant toutes ses premières années. C'est récent dans un sens.<br /> <br /> De même, la notion de corps sculpté par le sport et l'activité physique devenant ainsi son propre corset par auto-maintien, c'était bien bon pour une minorité de nantis...<br /> <br /> Auparavant, le vêtement était anciennement compris comme une extension du corps, dont on savait jouer, à la fois parure et béquille. Maintenant, c'est... on ne sait plus trop quoi !
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L
Oui les changements de température sont éprouvants, surtout avec la pollution. Cette dernière refroidit l'organisme. Pour le réchauffer, les épices sont très bons, par exemple le chocolat aux épices (cannelle, gingembre, clou de girofle, cardamone, noix de muscade, poivre...).<br /> Vous connaissez bien le sujet de la mode vestimentaire. Où trouvez-vous vos informations ?
T
La fraîcheur, ce n'est pas ce qui manque en cette année sans été - faut remonter aux années 90 pour retrouver une saison "estivale" pareille -, en tous cas par chez moi.<br /> <br /> J'aime bien la petite dame accoudée au bord de la... méga table de pique-nique, et qui tient distraitement son éventail tandis qu'elle s'en laisse conter par les deux messieurs. 1730, c'était une bonne décennie.
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L
Moi je trouve le temps bon. Il fait chaud au sud de la France et froid au nord... C'est logique. Quand cela devient étrange, comme généralement maintenant lors de canicules, c'est quand globalement le nord de la France a plus chaud que le sud. Et malgré la pluie, on ne trouve toujours pas de champignons en région parisienne car la terre est très sèche. <br /> En fait, je n'avais même pas regardé attentivement ma gravure... Je pensais que les gens étaient assis sur le rebord d'un bassin, mais en effet il s'agit d'une très grande table avec un grand banc en arc de cercle. Oui les attitudes sont très intéressantes, avec un beau maintien mélangé à une certaine nonchalance. On aurait pu croire que les robes volantes, l'habit à la française, les dentelles et autres contrariaient le mouvement, mais en fait ils faisaient danser les corps. On dansait avec son habit, ce qui devait donner beaucoup de grâce.
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