Dans un article du Figaro je lis que : « Le photographe Berengo Gardin devait présenter vingt-sept photos sur lesquelles on voit les navires de croisière longer la cité des Doges. Le sujet est sensible, et pour éviter toute polémique, le maire a annulé l'événement. » Dans notre société où les artistes contemporains peuvent produire les pires horreurs, montrer la réalité de notre société de consommation culturelle est tabou. Comme Venise, Paris est touché par ce consumérisme de masse à l'origine de ce que j'appelle l'architecture RER qui détruit, comme le ferait une guerre, nos monuments anciens, mais d'une manière insidieuse... sans bruit.
Photographies : © Berengo Gardin.