Le mercredi 26 mars, Artcurial présente une vente avec en particulier des tableaux et dessins anciens visible ici.
Voici quelques œuvres provenant du catalogue :
Photographies ci-dessus : À gauche - Portrait d'homme à la mode du XVIe siècle. École française de vers 1570. Atelier de François Clouet. Trois crayons et touches de pastel. Hauteur : 33,20 Largeur : 21,50 cm. © Catalogue Artcurial.
À droite - Portrait de Claude Hénin de Cuvilliers Hyacinthe Rigaud et atelier (1659 - 1743). Huile sur toile (Toile d'origine). « Annotée 'fait par Rigaud 1687' au verso. Annotée 'Claude HENIN DE CUVILLIER. CHEVALIER / CONSEILLER D'ETAT. NE 24 Avril 1643.' en haut à gauche. » Hauteur : 98 Largeur : 78,50 cm. « Claude Hénin de Cuvillers, seigneur chevalier de Vauxcelles, devint conseiller d'état en 1675 et fréquentait l'entourage de Colbert, ce dernier étant le parrain de son fils aîné. Claude Hénin est mentionné aux côtés de son père Nicolas dans le livre de comptes de Rigaud en 1687, sans qu'il soit aujourd'hui possible de rapprocher cette mention d'un tableau en particulier. Une autre version de notre portrait, représentant le modèle dans la même posture mais dans un manteau d'un coloris différent, a été présentée en vente récemment (Vente du château de Miromesnil, 21 juillet 2013, n° 99). Notre portrait, où l'intervention d'un élève est perceptible notamment dans le traitement du vêtement, témoigne du fonctionnement de l'atelier de Hyacinthe Rigaud, portraitiste le plus illustre de la seconde partie du règne de Louis XIV, qui connaissait un immense succès. Réalisé dans une belle harmonie de tons bruns rehaussés d'un bleu vibrant, ce tableau est caractéristique des productions de Rigaud à la fin des années 1680, où les vêtements étaient volontiers agrémentés de passementeries d'or et d'argent, accrochant la lumière et venant ainsi mettre en valeur la physionomie de ses modèles. » © Catalogue Artcurial.
Photographies de dessous : 'Étude de femme en costume vénitien' de François Watteau de Lille (1758 - 1823). Crayon noir. Annoté 'les dames de Venise' dans le bas. © Catalogue Artcurial.
Photographie de gauche : Autoportrait présumé de l'artiste de Claude Lefebvre (1632 - 1675). Huile sur panneau de chêne. Hauteur : 18,20 Largeur : 14,80 cm. « C'est à Charles Le Brun qu'il revient d'avoir décelé chez son élève Claude Lefebvre un talent exceptionnel pour le genre du portrait et de lui avoir conseillé de s'y consacrer exclusivement. Suivant cette juste recommandation, Claude Lefebvre devint l'un des portraitistes les plus importants de la première partie du règne personnel de Louis XIV et son pinceau fixa sur la toile les traits des modèles les plus prestigieux de son temps : Colbert pour son morceau de réception en 1666, le duc d'Orléans, la Grande Mademoiselle, et surtout Louis XIV et Marie-Thérèse d'Autriche. Son art manifeste une observation attentive de l'art de Van Dyck, dont il possédait un portrait (1), et une certaine influence de Philippe de Champaigne. Il emprunte aux peintres flamands une touche épaisse et vibrante, annonciatrice de ses illustres successeurs Largillierre et Rigaud. Notre petit portrait sur panneau est à mettre en rapport avec une toile ovale de plus grandes dimensions exposée à la galerie Coatalem en 2013 (2) (fig. 1). Le modèle, présenté comme étant l'artiste lui-même, est le même et notre petit panneau pourrait être soit un modello précédant la version sur toile, soit un riccordo destiné à être offert ou conservé par le peintre en souvenir de sa composition. La version que nous présentons est en tout cas très aboutie. Le cadrage resserré met en valeur les grandes qualités du portraitiste, visibles dans les empâtements employés pour détailler la dentelle blanche du jabot, dans le modelé très sensible des chairs et surtout dans la force du regard qui interpelle le spectateur. » © Catalogue Artcurial.