Photographie : Illustration d'après des dessins d'Henri Farge gravés sur bois par Georges Aubert du chapitre 'Du chapeau' du livre d'Eugène Marsan Le Bon Choix de Philinte : Petit Manuel de l'Homme élégant édité à Paris chez Le Divan en 1923. A chaque chapeau l'artiste a donné une date : « 1810 », « 1830 », « 1818 », « 1858 », « 1910 ». Tous sont semblables.
Photographie de gauche : Exemple d'un haut-de-forme en 1855. Il suffit d'aller sur la page consacrée au XIXe siècle de mon site Le Bon Ton, pour comprendre que ce chapeau est courant dès le début de ce siècle et jusqu'à la fin. On y trouve un exemple de 1802 et un autre de 1808.
Le haut-de-forme est un chapeau emblématique de la mode masculine du XIXe siècle. Tous les hommes d'une certaine 'importance' en portent. Son origine est incertaine ; mais certains chapeaux des incroyables à la Révolution en sont une prémisse. Dans tous les cas la calotte est ronde. Les bords commencent à se rétrécir à gauche et à droite tout en se relevant quelque peu. Puis le devant et l'arrière deviennent plus étroits mais avec un mouvement inverse (vers le bas). A partir de la Révolution et jusqu'à la fin de l'ère napoléonienne, les deux principales sortes de chapeaux sont les bicornes et ce genre de chapeaux ronds plus ou moins petits et hauts. Par la suite une haute calotte devient la règle.
Photographies : Évolution du dernier tiers du XVIIIe siècle au premier tiers du XIXe.
Photographie : Hauts-de-forme au début du XXe siècle. Lithographie (52x70,5 cm) de Georges Goursat dit SEM (1863-1934) provenant d'un de ses albums publiés au début du XXe siècle (jusqu'en 1927). Elle fait partie d'un diptyque avec « Son arrivée » et « Son départ ». Ici il s'agit de la première.
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