Vente Piasa (Paris) du Lundi 17 novembre Intérieur(s) XVIIe 18eXIXe 20e XXIe.
Photographie de gauche : « Michel Martin Drolling (Paris 1789-1851). Portrait d'homme. Papier marouflé sur toile, 57,5×37 cm. » © Catalogue. Sous le règne de Louis Philippe (1830-1848), durant la période Romantique, il est de bon ton chez les jeunes-France de se donner des airs pâles, languissants, malades.
Vente Artcurial du 18 novembre à Paris Demeures d’Époques et de Style.
Vente Tajan du 19 novembre à drouot-Richelieu (Paris) Mobilier et objets d'art des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.
Photographie de gauche : « François I Limosin (actif à Limoges entre 1582 et 1636). Orphée charmant les animaux. Revers de miroir en émail peint sur cuivre. La plaque ovale en émail polychrome sur paillon. Au centre dans un médaillon ovale couché, figure Orphée jouant de la lyre entourée d’animaux dont une licorne. La scène est présentée sur un fond émaillé noir à motifs de fleurs et d’oiseaux polychromes avec paillons et rinceaux dorés. Le monogramme doré F.L figure aux pieds d’Orphée. Limoges, vers 1600. [...] Dimensions de la plaque : Haut. 9,2 cm - Larg. 6,3 cm. [...] Peintre émailleur actif à Limoges entre 1582 et 1636, nommé François II par certains auteurs, François I Limosin appartenait à l’une des principales dynastie de peintres émailleurs de cette ville, il était notamment le petit-neveu de Léonard Limosin. » © Catalogue.
Photographie de droite : « Masque de sarcophage représentant le portrait d'une jeune femme. La coiffure séparée par une raie médiane est recueillie à l'arrière du crâne en un chignon. De petites mèches de cheveux torsadées retombent en frise sur le front. Les yeux en verre sont rapportés dans un souci de réalisme. Les détails des sourcils et des cils sont finement peints en noir. Stuc, pigments et verre. (Petits éclats sinon très belle conservation). Art Egyptien, IIe siècle. [...] HAUT. 23 CM - Larg. 23 cm - Prof. 25 cm. » © Catalogue.
Photographies de gauche et de droite : « Attribué à Bernard Ier Van Riesen Burgh (vers 1670-1738). Miroir de toilette ou de coiffeuse en chevalet de forme mouvementée à fronton cintré, marqueté à la manière de Boulle, sur les deux faces de cuivre, laiton, étain, nacre et nacre teintée, corne teintée, à décor d’inspiration à la Bérain de chinoiseries, rinceaux, drôleries, papillons et singeries. Il est bordé d’un tore en bronze doré orné de fleurettes et de godrons. Époque Louis XIV. (Quelques éléments décollés, petits manques). [...] Haut. 56 cm - Larg. 48 cm. [...] Bernard 1er van Riesen Burgh (vers 1670-1738), qui signait des initiales BVRB, s’inscrit comme le premier d’une dynastie de trois ébénistes qui se sont succédés de père en fils depuis l’époque Louis XIV jusqu’à la fin du règne de Louis XV et dont l’identité ne fut découverte qu’en 1957 grâce aux recherches menées par Jean-Pierre Baroli. La dextérité dont il fait preuve dans l’utilisation de la marqueterie de cuivre et d’écaille perfectionnée par André-Charles Boulle s’épanouit dans des décors subtils de personnages et de rinceaux. BVRB Ier crée également des formes nouvelles où règnent ressauts, galbes et contre-galbes qui lui valent un grand nombre de commandes prestigieuses parmi lesquelles les bureaux réalisés pour la Duchesse de Lesdiguières (collection de la Reine d’Angleterre) et pour l’Électeur Max-Emmanuel de Bavière (Malibu, Getty Museum et Paris, Musée du Louvre), ou encore la commode du Président de Machault classée au patrimoine de France (ancienne Collection du Comte de La Panouse). Dans leur article sur le Maître du bureau de l’Électeur Maximilien de Bavière, J.N. Ronfort et J.D. Augarde ont étudié la production de Bernard 1er van Riesen Burgh. Un rapprochement entre le décor de chinoiseries d’un miroir passé en vente chez Bonhams en 2005 quasi-identique à celui-ci et les décors d’un bureau Mazarin conservé à Munich désormais attribué à BVRB 1er daté de 1705 a ainsi pu être effectué. Un miroir également très proche se trouve à la Wallace Collection. Portant les armes de Charlotte de Saint-Simon (1696-1763), Duchesse de Chimay, il avait été commandé au marchand-mercier Alexis Delaroue en 1713 pour la Duchesse de Berry, sœur du Régent Philippe d’Orléans. Notre miroir se distingue par l’utilisation de nacre et de nacre teintée à l’imitation de la pierre dure venant rehausser les motifs de laiton et d’écaille. Cette technique, mise au point dès la fin du XVIe siècle par les Italiens inspirés par les artisans mauresques et les décorateurs antiques, fut encouragée en France par la reine Marie de Médicis puis par Mazarin pour atteindre sa perfection dès le début du XVIIIe siècle. Les marqueteries à décor de chinoiseries, drôleries et singeries du miroir que nous présentons peuvent être rapprochées des motifs grotesques créés à la fin du XVIIe siècle par Jean Bérain (1640-1711), un des plus célèbres ornemanistes des périodes Louis XIV et Régence nommé dessinateur de la Chambre et du Cabinet du roi en 1674 et auteur de plusieurs recueils de gravures. Qualifié de son vivant de "génie universel", le répertoire ornemental de Jean Bérain inspira plusieurs générations d’ébénistes dont BVRB 1er qui apporta tout son talent et sa fantaisie à ces créations. » © Catalogue.
Photographies ci-dessous : « Bruxelles, Atelier Leyniers ou van der Borght : Le Triomphe d’Apollon de la tenture des Triomphes des Dieux. Tapisserie en laine et soie. Début du XVIIIe siècle. (Magnifique état, aux couleurs éclatantes, agrandie sur les côtés et la partie haute, rentrayures). [...] Haut. 334 cm - Larg. 618 cm. » © Catalogue.
Photographies suivantes : « Meuble scriban à deux corps en bois laqué à fond beige à décor de bordure et de filets enrubannés, fleuris verts avec des motifs en "arte povera" principalement aux chinois à décor de bateaux, personnages dans des pagodes, chasse aux guépards, chameaux, perroquets, volatiles et papillons. S'ouvre à six tiroirs sur quatre rangs et un abattant découvrant quatre tiroirs et un casier. La partie haute à fronton cintré à décor de réserves avec des étendards et des personnages ouvre à un vantail grillagé. Base découpée. Lombardie, XVIIIe siècle. (Eclats, usures, fentes, tâches, porte changée). Haut. 238 cm - Larg. 109,5 cm - Prof. 60 cm. [...] Dès la fin du XVIIe, l’Europe se passionne pour les laques de Chine et du Japon, qu’elle fait venir à grands frais pour ses intérieurs. Ne pouvant répondre à la demande toujours plus forte, les artisans vénitiens vont avoir recourt à la technique de l’ "arte povera" ou "lacca povera" (laque pauvre) pour produire plus vite des meubles imitant le laque. Le succès est immédiat. Face à des commandes toujours plus nombreuses et afin de satisfaire une clientèle qui se diversifie, les artisans vont modifier leur technique. Plutôt que de peindre les motifs décoratifs à la détrempe, ils vont se servir de gravures colorées, corriger les irrégularités du support par la pose d’une fine toile recouverte d’un enduit, et les découper puis les coller sur le bois, peint dans un ton uni servant de fond. Le tout est recouvert de quinze à vingt couches d’un vernis réputé pour sa transparence, la sandaraque. Destiné à protéger le décor, il permet également de dissimuler l’épaisseur des gravures et de donner l’illusion de figures peintes. Les ateliers de chalcographie de Venise et ceux de la manufacture de Remondini à Bassano diffusent dans toute l’Europe des gravures spécialement conçues pour les ornements mobiliers, imprimées sur un papier extrêmement fin. Les scènes de genre s’inspirent des œuvres des peintres vénitiens. On retrouve sur ces gravures à découper des motifs très variés comme des scènes pastorales et champêtres, des personnages de la commedia dell’arte, des puttis, des éléments d’architecture ou encore des chinoiseries comme sur le meuble que nous vous présentons. » © Catalogue.
Vente de la maison Art Richelieu du mardi 18 novembre à Drouot Richelieu (Paris) Éventails.
Photographie de droite : « Serment de s'aimer toute sa vie. Éventail, la feuille en papier peint à la gouache sur fond jaune de trois cartels. Deux latéraux avec des amours sur fond mauve, le principal, au centre, peint au naturel de deux amoureux en compagnie de Cupidon et de petits amours, réunis près d'un autel, où est dressé une tablette inscrite "Serment d'aimer toute sa vie", au pied de laquelle sont posés deux coeurs enflammés. A droite, deux colombes se becquettent.Vers 1830 Revers : paysage à la barrière où une femme, en Cérès, est assise sur un banc de gazon. Monture en écaille brune repercée, sculptée et incrustée d'or et d'argent. Vers 1780. [...] 35,5 cm (acc. rest.). » © Catalogue.
Vente Fraysse & Associés du jeudi 20 novembre à Drouot Montmartre (Paris) Tableaux, mobilier et objets d'art.
Photographie de gauche : « Banquette et pianoforte en bois laqué camomille à décor toutes faces de guirlandes florales. Époque Louis XVI, marque «Chevalier Erard Frères et Compagnie N°3» (repeint, accidents et manques). Hauteur: 83 cm - Largeur: 145 cm - Profondeur: 56 cm. » © Catalogue.
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